Impôt sur les riches : la France renforce sa pression fiscale catastrophique !

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus devient permanente en 2025, avec des taux de 3 à 4 % selon les revenus.
  • La nouvelle contribution différentielle vise à garantir un taux d’imposition minimum de 20 %, risquant de provoquer un exode fiscal.
  • L’IFI et les nouvelles taxes s’additionnent, accentuant la pression fiscale sur les grandes fortunes et menaçant l’économie.

La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, censée ne durer qu’un an, s’installe finalement pour de bon. Un nouveau virage dans la fiscalité des hauts revenus qui ressemble fort à une réforme déguisée de l’ISF. Sous couvert d’“équité”, l’État relance une mécanique bien rodée : la taxation des grandes fortunes. Mais à force de tirer sur la corde, le risque d’un exode fiscal en France devient plus que probable.

La promesse d’un impôt temporaire devient une taxe à vie

En 2025, les plus gros revenus repassent à la caisse. La fameuse “contribution exceptionnelle”, initiée par l’équipe Barnier et validée sous Bayrou, devient permanente. Pour les célibataires qui touchent entre 250 000 et 500 000 euros par an, c’est 3 % de ponction. Entre 500 000 et 1 million, le taux grimpe à 4 %. Quant aux couples, s’ils étaient jusque-là un peu ménagés, ils sont désormais dans le viseur. Au-delà d’un million d’euros, tout le monde paiera 4 %.

L’objectif affiché est clair : renforcer la fiscalité des hauts revenus au nom de la justice fiscale. Mais ce vernis “solidaire” ne masque pas la réalité : le gouvernement institutionnalise un matraquage fiscal sans précédent. Derrière le vocabulaire technique, c’est toujours la même logique qui prévaut : faire payer plus à ceux qui, en réalité, contribuent déjà largement à l’impôt.

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« Ca peut être plus d’économies car il est hors de question d’augmenter les impôts », a promis Éric Lombard. il a affirmé « souhaiter » que la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR) soit « pérenne », « un signal de solidarité (…) nécessaire » alors que le gouvernement « demande beaucoup d’effort à toutes et à tous ».

Impôt sur les riches en 2025 : vers un nouvel exode fiscal ?

La nouvelle trouvaille du gouvernement s’appelle “contribution différentielle sur les hauts revenus”. Derrière ce nom pompeux se cache un mécanisme implacable : tout contribuable dont le taux effectif d’imposition est inférieur à 20 % verra la différence comblée par une surtaxe. Une sorte de plancher fiscal déguisé, destiné à verrouiller la taxation des grandes fortunes.

Mais à force de taper sur les mêmes, la France pourrait bien perdre gros. Ces profils ciblés ne sont pas de simples rentiers. Ce sont des entrepreneurs, des investisseurs, des gens qui injectent de l’argent dans l’économie réelle. Et quand la fiscalité devient trop agressive, l’exode fiscal en France redevient une option sérieuse. Car partir, pour eux, est souvent une simple formalité.

On l’a déjà vu avec l’ancienne mouture : l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, supprimé en 2018, avait provoqué une fuite massive de capitaux. Cette réforme de l’ISF, censée rendre le pays plus attractif, avait justement pour but d’enrayer cette spirale. Mais à force de détricoter les mesures qui fonctionnaient, le gouvernement ravive un mal qu’on croyait endigué.

L’histoire se répète : toujours plus de taxes, toujours moins de confiance

En parallèle, l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), héritier direct de l’ISF, continue de croître. En 2023, il a frappé 176 000 foyers, pour un total de 1,9 milliard d’euros. C’est quasiment le montant que vise la nouvelle taxe sur les hauts revenus. Autrement dit, la réforme de l’ISF n’a pas supprimé la logique confiscatoire : elle l’a juste transformée.

Et maintenant, on cumule : IFI + CEHR + CDHR. Un triplé fiscal pour ceux qui ont le malheur d’avoir réussi. Pourtant, ce sont souvent eux qui créent des boîtes, embauchent, investissent. Mais au lieu de les encourager, on les étrangle. Et on s’étonne que ces gens-là préfèrent aller créer de la richesse ailleurs.

À force de diaboliser la réussite, la France pousse ses contribuables les plus dynamiques à l’exil. Et sans eux, c’est tout le tissu économique national qui s’effondre.

IMPORTANT - À lire

La fiscalité des hauts revenus en France devient de plus en plus agressive. Entre l'IFI, la CEHR et maintenant la CDHR, les contribuables les plus dynamiques sont étranglés. Pourtant, ce sont souvent eux qui créent des emplois et investissent dans l'économie réelle.

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