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Islamisme radical : une menace jugée réelle par 84 % des Français

Blue Mosque, Turkey during golden hour Blue Mosque, Turkey during golden hour

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • 84% des Français inquiets de l’islamisme radical, selon un sondage CSA. Peur viscérale et transgénérationnelle qui touche tous les milieux sociaux.
  • Un rapport gouvernemental dénonce l’entrisme des Frères musulmans. Stratégie de séparatisme et grignotage territorial à l’échelle locale.
  • Divorce entre la gauche morale et le peuple. Électeurs de gauche moins inquiets, tandis que la droite alerte massivement.
  • Macron reconnaît la menace, mais manque d’actions concrètes. Le séparatisme avance pendant que le gouvernement tergiverse.
  • Les Français exigent des mesures fortes. Urgence de restaurer l’autorité républicaine pour répondre aux attentes populaires.

Plus de 8 Français sur 10 se disent inquiets de la montée de l’islam radical sur notre sol.

Le chiffre, dévoilé dans un sondage CSA est sans appel : la menace islamiste n’est plus une abstraction médiatique ou une lubie de l’extrême droite — c’est une peur viscérale, partagée, transgénérationnelle.

Une angoisse qui gangrène peu à peu le pays réel, pendant que le pouvoir, englué dans ses postures idéologiques, continue d’atermoyer.

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Cette étude arrive à point nommé, à peine une semaine après la publication d’un rapport gouvernemental inédit qui, pour une fois, ose pointer du doigt les Frères musulmans.

Ce rapport dénonce une stratégie claire d’entrisme, de séparatisme et de grignotage territorial insidieux, souvent à l’échelle municipale. Il y a quelques années encore, ce genre d’alerte aurait été taxé de paranoïa ou de fantasme islamophobe.

Aujourd’hui, c’est l’Élysée lui-même qui reconnaît la menace. Mais à quoi bon constater si l’on refuse d’agir ?

Une angoisse populaire étouffée

Le sondage révèle un malaise profond dans la société. 84% des Français de plus de 65 ans se disent inquiets, tout comme 82% des jeunes de 18-24 ans.

Ce dernier chiffre surprendra plus d’un commentateur : on nous répète sans cesse que la jeunesse serait plus tolérante, plus ouverte à la diversité, moins attachée aux valeurs traditionnelles. Or, même cette génération, à force de vivre la réalité du terrain, commence à ouvrir les yeux.

Les femmes apparaissent plus préoccupées que les hommes (83% contre 77%), tout comme les personnes sans emploi (82%) ou issues des classes modestes.

Contrairement à l’image que certains voudraient coller à cette inquiétude – celle d’un repli identitaire bourgeois – c’est tout le spectre social qui est concerné. L’inquiétude ne vient pas d’en haut, elle naît d’en bas, là où les quartiers changent, où les mosquées s’installent, où les associations communautaires prolifèrent.

quartier populaire

Le divorce avec la gauche morale

Le clivage est net aussi sur le plan politique. À droite, l’alerte est générale : 97% des sympathisants RN sont inquiets, 90% chez LR. Même dans le camp macroniste, qui se veut centriste et apaisé, 83% des électeurs sentent que quelque chose ne tourne pas rond.

En face, la gauche persiste dans son aveuglement. Les électeurs socialistes sont encore 69% à exprimer leurs craintes, mais ce chiffre chute dramatiquement chez les militants de La France Insoumise (54%) et d’Europe Écologie-Les Verts (51%).

On assiste à une véritable déconnexion entre les élites politiques de gauche, enfermées dans leur bulle idéologique, et la majorité du peuple français. Pendant que le réel s’impose avec fracas, certains préfèrent continuer à réciter les mantras de la diversité heureuse, quitte à laisser le terrain à ceux qu’ils prétendent combattre.

Hémicycle vide

Macron : des constats sans courage

Dans ce contexte alarmant, Emmanuel Macron a réuni un Conseil de Défense et de Sécurité nationale pour évoquer la question de l’entrisme islamiste. Il faut reconnaître au chef de l’État un certain mérite : il a enfin osé appeler les choses par leur nom. Le rapport présenté pointe « très clairement le caractère anti-républicain et subversif des Frères musulmans », et reconnaît une infiltration préoccupante au niveau local.

Mais là où le bât blesse, c’est dans la suite. Car au lieu d’un plan d’action clair, ferme, immédiat, on assiste à un énième défilé de propositions molles, de promesses sans échéance, de commissions stériles. Macron lui-même a qualifié les premières mesures de ses ministres d’ »insuffisantes ».

Une manière de se dédouaner ? Certainement. Mais surtout, une preuve supplémentaire de l’incapacité du pouvoir à agir avec l’autorité qu’exige la situation.

Le séparatisme grignote le pays

Pendant que Paris réfléchit, débat, tergiverse, le séparatisme avance. Il ne prend pas les armes : il infiltre les écoles, les conseils municipaux, les associations culturelles ou sportives. Il gagne du terrain lentement, mais sûrement, profitant de la passivité des autorités locales, de la naïveté des élus, et des subventions publiques grassement distribuées sans le moindre contrôle.

La République subit une érosion silencieuse. On ne parle plus ici de simples signes religieux, mais de véritables enclaves idéologiques où la loi de la République n’est plus première. L’islamisme radical, notamment via les réseaux fréristes, installe un contre-modèle social, culturel et politique. Et ce n’est pas un fantasme. C’est le gouvernement lui-même qui, cette fois, le reconnaît officiellement.

Banlieue

Les Français attendent des actes

Face à cette situation, les attentes des Français sont claires : ils veulent des mesures fortes, visibles, concrètes. Ils ne veulent plus de rapports, de recommandations, de « feuilles de route » pour plus tard. Ils veulent que l’État reprenne la main, qu’il ferme les structures subversives, qu’il coupe les subventions aux associations douteuses, qu’il expulse les prêcheurs de haine, et qu’il impose la République partout, sans exception.

Mais là encore, le gouvernement semble marcher sur des œufs. Peur d’être accusé d’islamophobie, crainte des vagues médiatiques, souci de ne pas froisser les partenaires internationaux… À force de vouloir ménager tout le monde, on finit par ne défendre personne. Surtout pas les Français.

colère citoyenne

L’urgence de restaurer l’autorité républicaine

L’heure n’est plus à la diplomatie molle ou au consensus abstrait. Il faut restaurer l’autorité républicaine là où elle a reculé. Cela passe par une reprise en main ferme des territoires perdus, une surveillance accrue des flux financiers vers les associations islamistes, et une refonte totale de la politique migratoire, trop souvent utilisée comme levier par les réseaux islamistes.

Il faut également revoir en profondeur l’arsenal législatif, permettre la dissolution des structures séparatistes avec efficacité, et donner enfin aux préfets, aux maires, aux forces de l’ordre les moyens d’agir sans attendre le feu vert de Paris.

Une fracture qui ne pourra pas durer

La fracture entre une population inquiète et un pouvoir inerte ne pourra pas durer indéfiniment. Si les responsables politiques refusent de répondre aux attentes légitimes du peuple, d’autres le feront à leur place — et pas toujours dans le cadre républicain.

L’histoire est pleine d’exemples où les élites, sourdes aux signaux d’alarme, ont fini balayées par les vents qu’elles ont refusé de voir venir. Il serait temps que notre classe politique comprenne que la patience des Français a des limites.

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