🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’armée israélienne étend son offensive à Deir al-Balah, ordonnant de nouvelles évacuations dans le centre de Gaza, piégeant davantage la population civile.
- Après 21 mois de guerre, l’IDF revendique contrôler 65 % de Gaza, mais ce chiffre reste invérifiable. Les négociations de cessez-le-feu sont au point mort.
- La famine menace Gaza, avec des niveaux de malnutrition jamais vus. Les hôpitaux bombardés ne peuvent plus soigner les blessés, et la population est déplacée sans espoir.
- En Israël, la grogne monte contre la politique guerrière de Netanyahu. Des milliers manifestent à Tel-Aviv pour exiger le retour des otages et la fin des combats.
Ce dimanche, l’armée israélienne (IDF) a ordonné de nouvelles évacuations dans le centre de Gaza, une zone où ses forces terrestres se sont rarement déployées malgré des années de conflit avec le Hamas.
Ces ordres restreignent drastiquement les déplacements entre Deir al-Balah, Rafah, et Khan Younis, piégeant davantage une population civile déjà à bout.
Après 21 mois de guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qualifiée de « 11 septembre israélien », l’IDF revendique contrôler 65 % du territoire de Gaza. Un chiffre invérifiable, l’accès des journalistes étant quasi impossible.
Impasse diplomatique et escalade militaire
Netanyahu, inflexible, parie sur une intensification de la pression militaire pour forcer le Hamas à négocier un accord favorable à Israël, notamment pour libérer les otages encore retenus.
Mais ce calcul semble vain : les tractations indirectes n’aboutissent à rien, et la guerre s’éternise. Sur le terrain, l’offensive israélienne s’accompagne d’un coût humain effroyable.
Dimanche, 65 Palestiniens ont été tués en tentant d’accéder à l’aide humanitaire, selon les hôpitaux locaux. Une société de sécurité américaine, chargée de gérer cette distribution, soulève des questions : qui contrôle vraiment l’aide, et à quel prix ?
Les grandes puissances, si promptes à dénoncer d’autres conflits, restent muettes face à ce drame.
La tragédie palestinienne : famine et désespoir
Depuis octobre 2023, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, majoritairement des civils selon l’ONU. La famine menace désormais l’ensemble de la population de Gaza, avec des niveaux de malnutrition jamais vus.
Les rapports font état de décès supplémentaires d’enfants, pris au piège d’une guerre qui les dépasse. Les hôpitaux, bombardés, ne peuvent plus soigner les blessés, et l’accès à l’eau, à l’électricité et à la nourriture est quasi nul. La majorité des Gazaouis sont désormais déplacés à l’intérieur de l’enclave, sans espoir d’un cessez-le-feu.
Netanyahu martèle qu’il ne laissera jamais le Hamas reprendre le pouvoir, mais l’éradiquer s’avère bien plus ardu que prévu.
La colère des Israéliens et le calvaire des otages
Le Forum des familles d’otages, représentant les proches des captifs, condamne les nouvelles évacuations, y voyant une obstination militaire au détriment d’une solution diplomatique.
« Assez ! Le peuple israélien souhaite massivement la fin des combats et un accord global qui restituera tous les otages », a déclaré le forum samedi, lors d’une marche de dizaines de milliers de personnes à Tel-Aviv vers l’ambassade américaine.
Ces manifestations, peu relayées à l’international, révèlent une fracture profonde. D’un côté, les partisans de l’offensive militaire ; de l’autre, ceux qui, désespérés, exigent le retour des otages, vivants ou morts.
Un conflit sans issue
Le bilan s’alourdit chaque jour, et aucune fin n’est en vue. Les Palestiniens, chassés de chez eux, survivent dans des conditions inhumaines.
Les Israéliens, eux, paient le prix des ambitions de leurs dirigeants, avec des otages toujours captifs et une société divisée.
Pendant que les grandes puissances jouent aux stratèges, ce sont les civils, des deux côtés, qui subissent les conséquences d’une guerre sans horizon.
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