Israël viole encore le droit international à Gaza

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • L’opération militaire israélienne a causé six morts et 40 blessés à Gaza, selon le ministère palestinien de la Santé.
  • Les frappes israéliennes, souvent justifiées par la lutte contre le Hamas, violent le droit international en ciblant des infrastructures médicales.
  • Les hôpitaux de Gaza, déjà débordés, peinent à soigner les blessés sous les bombardements incessants.
  • Les puissances occidentales restent silencieuses face à ces crimes contre les civils, malgré les appels à la retenue.

L’opération militaire israélienne de mardi a fait six morts palestiniens et au moins 40 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé. Une frappe de plus, dans l’indifférence coupable des grandes puissances occidentales, qui préfèrent fermer les yeux sur ces violations flagrantes du droit international. Des civils encore fauchés par cette force létale démesurée, utilisée sans discernement contre une population déjà traumatisée et privée des ressources les plus élémentaires.

On ne peut s’empêcher de s’interroger : où sont les sanctions contre cette violence systématique ? Nos gouvernants, si prompts à donner des leçons d’humanité ailleurs, restent muets face à ce carnage qui se perpétue jour après jour.

Le bilan, déjà tragique, risque de s’alourdir dans les heures qui viennent. Les infrastructures médicales, bombardées et privées de médicaments, peinent à soigner les blessés qui s’entassent dans des hôpitaux de fortune.

Sponsorisé
Gaza

Les conséquences dramatiques pour les civils

Encore une fois, l’armée israélienne a frappé avec une violence inouïe, dans un silence assourdissant des puissances occidentales qui, comme d’habitude, préfèrent détourner le regard face à ces crimes. Ces civils innocents, dont certains étaient probablement des enfants ou des mères de famille, ont payé de leur vie cette politique d’écrasement systématique.

Et pendant ce temps, nos médias mainstream minimisent ces atrocités quotidiennes. Ils parlent pudiquement « d’opérations » quand il s’agit de bombardements aveugles sur des populations sans défense.

Le pire dans tout ça ? Nos dirigeants, si prompts à s’indigner ailleurs dans le monde, continuent de fournir armes et soutien diplomatique à cette machine de guerre qui ne connaît aucune limite. Pas étonnant que les Palestiniens, acculés et désespérés, n’aient plus aucune confiance dans ce qu’on ose encore appeler « communauté internationale ».

Avec des hôpitaux déjà débordés et manquant cruellement de médicaments, le bilan risque encore de s’alourdir. Une tragédie de plus dans l’indifférence calculée de ceux qui prétendent défendre les droits humains.

drapeau israel palestine

L’hôpital de Khan Younis ciblé par Tsahal

L’armée israélienne a frappé un hôpital à Gaza, prétextant cibler le Hamas.

Tsahal a reconnu avoir bombardé l’hôpital européen de Khan Younis, au sud de Gaza. Les militaires israéliens justifient cette attaque contre une structure médicale en affirmant viser des « terroristes du Hamas » qui se trouveraient dans un « centre de commandement » sous l’établissement.

Aucune preuve ni identité des supposées cibles n’a été fournie par l’armée d’occupation, qui continue de violer les lois internationales protégeant les infrastructures médicales. Ce nouveau bombardement s’ajoute à la longue liste des attaques contre des hôpitaux gazaouis, réduisant en miettes un système de santé déjà exsangue.

Cette frappe meurtrière intervient dans un contexte où les médecins de Gaza témoignent quotidiennement du manque catastrophique de matériel médical pour soigner les milliers de blessés, dont beaucoup d’enfants. L’armée israélienne persiste dans sa stratégie de destruction systématique, frappant sans distinction des lieux protégés par le droit international.

Le bilan humain ne cesse de s’alourdir dans l’enclave palestinienne assiégée, où les populations civiles paient le prix le plus fort de cette guerre asymétrique menée par Israël avec des armes fournies par les États-Unis et d’autres puissances occidentales – sans qu’aucune sanction internationale concrète ne soit appliquée contre l’État hébreu.

Les témoignages des victimes

Plusieurs frappes aériennes ont violemment touché la cour de l’hôpital, a confirmé le Dr. Saleh Al Hams, chef des soins infirmiers. Je viens d’apprendre que des victimes sont encore ensevelies sous les décombres. « C’est une catastrophe », a-t-il lâché d’une voix brisée par l’émotion. Les équipes médicales, déjà épuisées par des semaines de bombardements incessants, tentent désespérément de déplacer leurs patients vers les rares zones encore épargnées à l’intérieur du bâtiment.

L’aviation israélienne frappe sans distinction des structures civiles. Cet hôpital, censé être protégé par le droit international humanitaire, est devenu une cible comme une autre pour Tsahal qui ne respecte plus aucune limite. Pendant ce temps, nos dirigeants européens se contentent de vagues appels à la « retenue », sans jamais condamner fermement ces crimes.

Des enfants, des malades, des femmes enceintes… tous pris dans cette folie meurtrière. Cette énième attaque contre une structure médicale révèle la vraie nature d’une opération qui prétend « cibler les terroristes » mais qui détruit systématiquement les infrastructures vitales pour la population de Gaza.

Manifestation contre la guerre en Palestine

Les bombardements et leur impact sur la population

Les colonnes d’épaisse fumée noire et de poussière s’élèvent dans le ciel de Gaza. Des images saisissantes captées sur place montrent l’ampleur dévastatrice de ce qui semble être parmi les frappes les plus violentes menées par l’armée israélienne depuis des semaines.

Ces bombardements d’une violence inouïe s’abattent encore une fois sur une population déjà exsangue, privée de tout. Comme d’habitude, les autorités israéliennes ne semblent pas se soucier du principe de proportionnalité, pourtant fondamental dans tout conflit armé.

L’État hébreu poursuit sa campagne de destruction systématique, ignorant délibérément les appels à la retenue de la communauté internationale. Ces frappes massives, visibles à des kilomètres à la ronde, touchent principalement des quartiers densément peuplés où survivent des familles qui n’ont nulle part où fuir.

Pendant que nos médias « mainstream » détournent pudiquement le regard de ce carnage, des enfants, des femmes et des vieillards continuent de payer le prix du sang de cette guerre asymétrique. Nos dirigeants, si prompts à donner des leçons de morale ailleurs dans le monde, restent étrangement muets face à ces violations flagrantes du droit international humanitaire.

Des Gazaouis témoignent que ces frappes sont parmi « les plus terrifiantes » qu’ils aient vécues depuis le début du conflit. Combien faudra-t-il encore de civils innocents sacrifiés pour que cesse enfin cette politique d’écrasement d’un peuple entier?

L’élimination de Sinwar et ses répercussions

L’attaque intervient 24 heures après qu’Hamas a libéré l’Américano-Israélien Edan Alexander, dans un geste clairement destiné à séduire Washington. Ce deal pour un otage unique a complètement écarté Israël des négociations, Hamas ayant préféré dialoguer directement avec l’administration Trump.

Cette opération s’inscrit dans la logique brutale d’un État israélien qui, comme à son habitude, répond par la force disproportionnée. Combien de civils palestiniens innocents seront encore sacrifiés sur l’autel d’une vengeance déguisée en « opération ciblée » ?

Pendant que les médias mainstream nous abreuvent de communiqués militaires aseptisés, personne ne parle des écoles et hôpitaux bombardés. Hamas a tendu la main pour un premier otage – un américain, faut-il le rappeler – et voilà comment l’état hébreu répond !

Netanyahu et ses faucons de guerre ont trouvé là une excuse en or pour intensifier des frappes qui violent ouvertement le droit international. Comme si le millier d’enfants déjà tués ne suffisait pas à cette « démocratie » que nos politiciens continuent de défendre aveuglément.

Je me demande juste à quel moment nos élites comprendront qu’on ne peut pas continuer à financer, armer et soutenir un régime qui bafoue si ouvertement les droits fondamentaux des Palestiniens. Mais tant que les intérêts géopolitiques priment sur les vies humaines…

Les États-Unis affichent un certain optimisme concernant les négociations prévues au Qatar avec le président Donald Trump et son envoyé Steve Witkoff au Moyen-Orient. Avant de quitter Israël, Witkoff a promis aux familles des otages qu’il « sera intraitable dans cette mission. »

Alors que les négociateurs israéliens faisaient route pour Doha, leur gouvernement tentait d’assassiner Muhammad Sinwar, le principal décisionnaire du Hamas – celui-là même dont la signature est indispensable à tout accord potentiel.

Les pourparlers de paix de Doha viennent d’être sabotés par cette attaque délibérée qui révèle, une fois de plus, le double jeu d’Israël. D’une main, ils prétendent vouloir négocier; de l’autre, ils éliminent leurs interlocuteurs. Difficile de ne pas y voir une stratégie calculée pour perpétuer un conflit qui leur donne carte blanche pour poursuivre leurs violations massives des droits des Palestiniens.

IMPORTANT - À lire

Vous voulez aller plus loin que les médias mainstream et comprendre les vraies raisons derrière ces violations flagrantes du droit international à Gaza ? Notre revue papier approfondit chaque mois l'actualité géopolitique, avec des analyses pointues sur les enjeux cachés des conflits.

Ne vous contentez plus des communiqués aseptisés pendant que des civils innocents sont sacrifiés. Abonnez-vous à notre revue pour décrypter les stratégies des puissances qui perpétuent ces guerres asymétriques, et les intérêts qui priment sur les vies humaines.


Participez au débat, et partagez votre opinion !

Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.