🔥 Les essentiels de cette actualité
- Pierre-Alain Cottineau, assistant familial, avoue avoir violé une fillette handicapée de 4 ans sous sa garde à Oudon, en Loire-Atlantique.
- Une enquête de l’OFMIN révèle un réseau pédocriminel avec des vidéos extrêmes diffusées sur Telegram, impliquant des nourrissons et des enfants en bas âge.
- Les failles du système de protection de l’enfance mises en lumière : contrôles insuffisants et services sociaux débordés.
À Oudon, petite commune de 4 000 habitants en Loire-Atlantique, une maison en pierre abritait un secret terrifiant.
Pierre-Alain Cottineau, 32 ans, assistant familial et père de famille, a confessé des actes innommables : il a violé à plusieurs reprises une fillette handicapée de 4 ans placée sous sa garde.
Cottineau cultivait une image irréprochable. Actif dans sa commune, il présidait une association de défense LGBT, s’opposait aux violences conjugales et s’était présenté aux élections départementales sous l’étiquette de la France Insoumise.
Ses soutiens, aujourd’hui trahis, n’auraient jamais soupçonné la noirceur de cet homme.

Les révélations d’une enquête glaçante
En septembre 2024, une enquête de l’Office mineurs (OFMIN), relayée par Le Parisien, a mis au jour les crimes de Cottineau et révélé l’existence d’un vaste réseau pédocriminel.
Tout a commencé par l’identification d’une fillette victime. Les investigations ont montré qu’il diffusait des vidéos de ses actes sur Telegram, des contenus d’une cruauté extrême, insoutenables même pour des enquêteurs chevronnés. Parmi les victimes figure un nourrisson de cinq mois.
Sur un forum du Darknet, Cottineau écrivait sans détour : « J’ai des enfants à disposition », attirant d’autres prédateurs dans ce réseau.
Une vidéo montre plusieurs hommes à moitié nus entourant un garçon de deux ou trois ans, parfois inconscient, soumis à des actes barbares, y compris des sodomies.
Une autre séquence le présente à quatre pattes, un collier de chien autour du cou, tenu en laisse. Ce petit, placé dans un foyer social, séjournait chez Cottineau durant l’été 2024.
Les enquêteurs ont arrêté deux individus ayant fréquenté son domicile. L’un d’eux a décrit comment Cottineau droguait l’enfant avec du Xanax, des somnifères et des poppers mélangés à son yaourt.
Une justice à la traîne
Cette affaire expose une réalité glaçante : les victimes ont enduré un calvaire pendant des mois avant l’intervention des autorités.
Les investigations, longues et laborieuses, ont fini par révéler ces atrocités, mais le coût pour les enfants est incommensurable. La justice, prompte à sanctionner certains délits mineurs, semble tergiverser face à de tels prédateurs.
Ce scandale, qui ravive les douloureux souvenirs d’Outreau, met en lumière également l’incurie du système de protection de l’enfance.
Un individu comme Cottineau n’aurait jamais dû se voir confier des mineurs fragiles. Les contrôles avant embauche, lacunaires, et les services sociaux, submergés, laissent des failles béantes.
Des institutions défaillantes face aux prédateurs
Encore une fois, les institutions, souvent inertes, ferment les yeux sur des prédateurs qui prospèrent sous le masque de fonctions officielles.
Les familles des enfants placés vivent dans la crainte, privées de confiance en un système censé protéger leurs proches.
Cette négligence systémique, marquée par l’absence de suivi rigoureux des professionnels, expose les plus fragiles à des dangers inconcevables.
IMPORTANT - À lire
Cette affaire glaçante met en lumière les failles béantes du système de protection de l'enfance. Des prédateurs prospèrent sous le masque de fonctions officielles, exposant les plus fragiles à des dangers inconcevables. Notre revue approfondit chaque mois ces sujets d'actualité brûlants.
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