🔥 Les essentiels de cette actualité
- Tyler Robinson a écrit ses intentions de tuer Charlie Kirk avant de passer à l’acte. Des SMS glaçants envoyés à son colocataire révèlent son état d’esprit.
- Le suspect, âgé de 22 ans, a laissé une lettre de confession. La préméditation de l’acte soulève des questions sur sa radicalisation rapide.
- Charlie Kirk, figure conservatrice, a été assassiné dans un contexte de tensions politiques. La violence contre les personnalités de droite devient une tendance inquiétante.
Tyler Robinson, le tueur présumé qui a ôté la vie au célèbre influenceur conservateur Charlie Kirk, a écrit noir sur blanc ses intentions avant de passer à l’acte. D’après des documents judiciaires dévoilés par la presse américaine, l’homme n’a pas cherché à dissimuler son crime.
Fait troublant, le suspect a même pris le temps d’envoyer plusieurs SMS à son colocataire juste après avoir tiré. Ces échanges, désormais entre les mains des enquêteurs, pourraient révéler l’état d’esprit du tireur dans les instants qui ont suivi ce meurtre à motivation politique.
Les autorités n’ont pas encore rendu public le contenu exact de la lettre de confession, mais sa simple existence soulève des questions sur la préméditation de l’acte.
Pour rappel, Charlie Kirk était une figure de proue du mouvement conservateur américain et un ardent défenseur des valeurs traditionnelles. Son assassinat s’inscrit dans un contexte de tensions politiques extrêmes aux États-Unis, où la violence contre les personnalités de droite n’est plus un phénomène isolé, mais semble se transformer en tendance inquiétante.
Les derniers messages avant la fusillade
Mercredi 10 septembre, après la fusillade sur le campus d’Utah Valley University à Orem, Tyler Robinson, 22 ans, a envoyé un message inquiétant à son colocataire sur Discord : « Arrête ce que tu es en train de faire, regarde sous mon clavier. »
Le jeune homme y a trouvé un mot glaçant :
« J’ai l’opportunité d’éliminer Charlie Kirk et je vais la saisir. »
Le colocataire, dont le nom n’a pas été divulgué par les autorités, n’en croyait pas ses yeux : « Quoi ? Tu plaisantes, non ? » a-t-il écrit, visiblement paniqué.
Tyler lui a répondu sans détour :
« Franchement, j’espérais garder ce secret en moi jusqu’à ma mort. Je suis navré de t’impliquer. »
La faille dans la vigilance
Le colocataire, un homme transgenre en cours de transition et qui partageait également une relation intime avec le suspect, n’a pas hésité à transmettre cette preuve aux autorités. Les enquêteurs ont relevé ce détail dans leur rapport.
Les SMS retrouvés après la fusillade sont glaçants. « J’en ai eu assez de sa haine. Certaines haines ne peuvent pas être négociées », écrivait Tyler Robinson dans un message où il avoue être l’auteur des tirs contre Charlie Kirk.
Quand son correspondant lui demande depuis quand il préparait son acte, la réponse tombe, froide : « Un peu plus d’une semaine, il me semble. »
Plus tard, Tyler Robinson écrira : « Efface cet échange (…) Je vais me rendre. »
Ces messages, obtenus peu après l’arrestation, révèlent l’absence totale de remords et la froideur avec laquelle certains fanatiques préparent leurs crimes.
De la colère à l’action armée en quelques jours
Les autorités cherchent maintenant à comprendre comment Robinson a pu passer de la simple opposition politique à la violence armée en si peu de temps.
Le 16 septembre, le procureur du comté de l’Utah, Jeffrey Gray, a révélé de nouveaux éléments sur le contexte familial et politique de Tyler Robinson. Sa mère, Amber Denise Robinson, a expliqué que, au cours de l’année écoulée, son fils s’était politisé, s’éloignant progressivement des idées conservatrices pour adopter des positions plus à gauche, notamment en faveur des droits LGBTQ+.
Elle a également précisé que Tyler avait entamé une relation amoureuse avec son colocataire ce qui a provoqué de vifs échanges au sein de la famille, en particulier avec son père, aux convictions politiques très différentes.
Durant sa cavale, Tyler Robinson a laissé transparaître cette tension dans un message :
« Depuis que Trump est au pouvoir, mon père est devenu MAGA pur et dur. »
Après les faits, le suspect a tenté de récupérer l’arme du crime, le fusil de son grand-père, mais a dû la planquer dans un buisson pour ne pas se faire prendre. Il craignait que ses empreintes soient découvertes par la police et redoutait surtout d’avoir à expliquer à son père la disparition de l’arme.
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