🔥 Les essentiels de cette actualité
- Macron rejette la médiation russe entre l’Iran et Israël, critiquant l’engagement de la Russie dans des conflits et son non-respect de la Charte de l’ONU.
- La France affiche une neutralité mais continue de fournir des armes à Israël, révélant une hypocrisie dans sa politique étrangère.
- Macron cherche à rassurer Washington sur l’OTAN, malgré les doutes sur l’engagement américain, tout en critiquant les initiatives diplomatiques de Trump.
Toujours prêt à contredire Trump, Emmanuel Macron vient encore de s’illustrer en dénonçant l’idée d’une médiation russe entre Israël et l’Iran.
Depuis le Groenland, notre président a sèchement rejeté la suggestion de son homolgue américain, lors d’une interview sur ABC News, de confier à Poutine un rôle d’intermédiaire dans ce dossier explosif.
« Je ne crois pas que la Russie, engagée dans un conflit de haute intensité et qui piétine la Charte de l’ONU depuis des années, puisse être un médiateur. »
Une attitude qui n’étonnera personne, tant notre président préfère soigner son image de « champion du climat » plutôt que de chercher des solutions concrètes aux véritables crises mondiales.
Une opposition de principe
Une telle posture n’étonnera personne : contredire Trump ou toute idée impliquant Poutine semble être devenu un réflexe diplomatique à l’Élysée.
Mais on peut se demander si cette opposition systématique est vraiment à la hauteur des enjeux, alors que la diplomatie française peine à se faire entendre au Moyen-Orient et ailleurs.
Les rares tentatives de Paris pour peser sur les dossiers iraniens ou israéliens se soldent par de beaux discours et quelques poignées de main sans lendemain.
L’hypocrisie française sur le dossier
Macron a tenu à préciser que la France n’avait pris part à aucune des attaques israéliennes contre l’Iran.
Mais derrière cette posture de neutralité, la réalité est plus nuancée, voire contradictoire. La France a en effet continué à livrer des armes à Israël, alimentant indirectement un conflit dont elle se dit pourtant opposée.
Cette double posture illustre une hypocrisie troublante : d’un côté, la France se veut défenseur du droit international et de la paix, de l’autre, elle alimente les tensions en fournissant du matériel militaire à une des parties en conflit — une façon commode de rester en marge tout en préservant ses intérêts stratégiques.
Des alliances qu’il veut rassurantes
Pour clore le tableau, Macron a cherché à apaiser Washington face aux velléités de Donald Trump d’acheter le Groenland.
« Je ne crois pas qu’un jour les États-Unis, nos soi-disant amis et alliés, feront quelque chose de vraiment agressif contre un autre allié. »
Il a aussi rappelé que l’Amérique restait fidèle à l’OTAN, malgré les doutes qui pèsent sur ses engagements.
Macron : le moralisateur sans solution
Au final, Macron continue de jouer le rôle du donneur de leçons sur la scène internationale, critiquant systématiquement les initiatives des autres.
Pourtant, derrière cette posture moralisatrice, il peine à proposer la moindre alternative crédible face aux crises majeures.
Entre grands discours et fermeté affichée, la politique étrangère française manque cruellement d’efficacité, « laissant l’impression » d’un président plus soucieux de son image que de résoudre réellement les tensions.
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