Paris : un père de crypto-millionnaire kidnappé et mutilé en plein jour pour une rançon

C’est dans le 14e arrondissement de Paris, en plein jour, qu’un père de famille s’est fait enlever jeudi matin par quatre voyous masqués. Ils l’ont forcé à monter dans une camionnette de livraison avant de disparaître dans la nature. Le parquet de Paris a confirmé les faits ce samedi 3 mai.

L’insécurité frappe encore en plein cœur de la capitale, là où nos élites prétendent pourtant assurer notre protection. Pendant que les forces de l’ordre sont mobilisées pour des missions bien éloignées de la sécurité des Français ordinaires, les bandes organisées agissent en toute impunité.

Un kidnapping en plein jour, ça fait froid dans le dos. Et il faut se poser la question : combien d’autres affaires similaires sont étouffées pour ne pas « alimenter le sentiment d’insécurité » dont nos politiciens nient l’existence ?

Cette fois, l’information a filtré, mais que savons-nous vraiment de l’ampleur réelle du problème ?

Les détails du kidnapping et de la rançon

Le parquet reste mystérieux concernant la rançon exigée par les ravisseurs du père d’un crypto-millionnaire. Dans leur communiqué laconique, ils se contentent d’évoquer « une demande de rançon » sans préciser les montants en jeu.

Une discrétion que n’a pas respectée Le Parisien, qui affirme que les quatre malfrats réclamaient entre 5 et 7 millions d’euros par simple virement bancaire – comme si les autorités n’allaient pas tracer l’argent !

Encore une preuve que nos élites judiciaires maintiennent toujours un voile opaque sur les affaires touchant aux grandes fortunes, alors qu’elles s’empressent de médiatiser le moindre fait divers quand ça les arrange.

Les kidnappeurs, visiblement pas très futés dans leur plan, n’ont finalement pas touché un centime de la somme astronomique qu’ils convoitaient. Une tentative d’extorsion qui témoigne de la convoitise que suscitent aujourd’hui ces nouvelles richesses issues des cryptomonnaies, largement échappées au contrôle de l’État – ce qui n’est sans doute pas pour déplaire à certains.

Les suspects et leur arrestation

Un cinquième complice du rapt a été chopé au volant d’une des bagnoles probablement employées lors du crime. D’après le parquet, tous ces voyous sont des jeunes : les quatre kidnappeurs sont nés entre 1998 et 2005, le plus jeune n’ayant que 19 ans. Quant au chauffeur, il est né en 1999.

Les forces de l’ordre ont donc mis la main sur toute cette petite bande qui n’a visiblement pas froid aux yeux malgré leur jeune âge.

L’homme séquestré dans l’Essonne a enfin été délivré samedi soir, après des jours d’angoisse. Les policiers ont pris leur temps comme d’habitude, attendant jusqu’au 3 mai vers 21h pour intervenir. Pas de chance pour ce père de famille qui, selon nos informations, serait gravement blessé.

Le parquet s’est contenté d’une déclaration laconique, évoquant simplement que « la victime était retenue dans un logement situé dans l’Essonne ».

On se demande bien pourquoi ils n’en disent pas plus… Qu’est-ce qu’ils nous cachent encore ?

Les sévices subis par la victime

La victime aurait subi des sévices particulièrement barbares.

Un doigt sectionné !

Voilà ce que devient la France quand l’insécurité explose et que les forces de l’ordre sont mobilisées ailleurs.

L’état d’une victime qui a perdu un doigt durant sa captivité mérite plus que quelques lignes dans un communiqué. Mais comme toujours, la transparence n’est pas la priorité de nos institutions qui préfèrent minimiser la gravité de tels actes.

Les félicitations aux forces de l’ordre

Chapeau bas aux enquêteurs français : un kidnappé sauvé, ses bourreaux arrêtés !

Réagissant promptement à l’intervention musclée de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où un homme était séquestré, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, s’est fendu d’un message sur X :

Curieux tout de même que ce même gouvernement, si prompt à féliciter ses forces quand ça l’arrange, trouve toujours le moyen de s’auto-congratuler sur les réseaux sociaux. Le timing médiatique semble parfait pour détourner l’attention des Français des vrais problèmes du quotidien.

Et pendant que Retailleau parade virtuellement, les caisses de l’État continuent de se vider pour tout sauf pour améliorer la sécurité de nos quartiers ordinaires, où les braves gens n’ont pas droit à une intervention aussi rapide et efficace.

Deux poids, deux mesures, comme d’habitude avec ce pouvoir qui préfère les coups d’éclat médiatiques aux actions durables.

Les vérités qui dérangent

Le kidnapping d’un spécialiste des cryptos survient trois mois après l’affaire Ledger. L’enlèvement s’est assorti d’une demande de rançon – payable en monnaie virtuelle, bien sûr.

Eh oui, quand l’État abandonne la sécurité des Français, les criminels, eux, innovent.

Le 21 janvier dernier à l’aube, David Balland et sa compagne étaient arrachés de leur maison à Méreau, dans le Cher. Une vidéo glaçante montrant un doigt sectionné de la victime avait été envoyée à Eric Larchevêque, l’autre fondateur de Ledger.

Ces agressions ultra-violentes contre nos entrepreneurs du numérique posent question.

Pendant que nos forces de l’ordre sont mobilisées pour surveiller les réseaux sociaux et verbaliser le petit peuple, les vrais criminels opèrent en toute impunité.

Qui protège réellement ceux qui créent de la richesse dans notre pays ?

L’usage des cryptomonnaies comme moyen d’extorsion n’est pas anodin. Ces devises, qui échappent au contrôle des banques centrales, attirent autant les libertariens que les malfrats.

Une ironie cruelle pour ces entrepreneurs qui croyaient justement construire un système financier plus libre.