La fin imminente du macronisme : un séisme politique annoncé par Sophie Primas

Sophie Primas Sophie Primas

Sur les ondes d’Europe 1 et CNews, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement issue des Républicains, a lâché une bombe politique ce mardi 20 mai : la « fin probable du macronisme dans les mois qui viennent ».

Cette déclaration fracassante, venant d’une membre du gouvernement, illustre parfaitement l’effritement idéologique et politique d’un pouvoir en grande difficulté.

Cette sortie n’est pas un simple dérapage. Elle traduit la réalité d’un mouvement devenu une coquille vide, incapable de définir clairement sa vision pour la France. Ni de droite ni de gauche, ou plutôt tantôt l’un, tantôt l’autre, le macronisme s’est embourbé dans ses contradictions, ses promesses non tenues, et son manque de cohérence idéologique.

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Une coalition en déliquescence

Ce « bloc central » qui se voulait rassembleur n’a plus rien de central, ni idéologiquement ni politiquement.L’assemblage de députés qui le compose semble désorienté, incapable de proposer une alternative crédible aux Français qui aspirent à un véritable renouveau national.

L’arrivée de Retailleau à la tête des Républicains pourrait rebattre les cartes face à cette majorité en carton-pâte, gouvernant sans vision ni cohérence.

Les jours du fameux « en même temps » semblent comptés, alors que la droite ose enfin assumer ses convictions et présente une alternative claire.

Aurore Bergé, ministre à l’Égalité entre les femmes et les hommes, a rapidement fermé la porte à toute dissolution :

 » Certainement pas, ni maintenant ni dans quelques mois ni dans deux ans « 

La ministre à l’Égalité entre les femmes et les hommes, qui ne quitte pas le giron macroniste depuis 2017, a vite rappelé sur X que c’est Macron lui-même qui a nommé le gouvernement dont fait partie Sophie Primas, en s’appuyant sur « l’article 8 de la Constitution ».

Pourtant, sa défense frôle la tentative de maintenir un navire en train de sombrer.

Tensions internes au sein du camp présidentiel

Le camp macroniste montre des signes évidents de fracture.

L’agacement palpable de figures comme Bergé témoigne des tensions internes qui minent le parti présidentiel. Les querelles intestines risquent de précipiter la fin d’un mouvement déjà exsangue.La réaction de Sophie Primas illustre aussi ce désarroi : le macronisme, idéologiquement insaisissable, est aujourd’hui dans l’impasse, incapable de gouverner avec une majorité fragile et divisée.

Stéphane Travert, un autre député macroniste, a souligné publiquement ce chaos en rappelant au Premier ministre que certains ministres doivent respecter la cohésion de la coalition et leur nomination par le président. Ce message, adressé au sommet de l’État, révèle l’éclatement d’un pouvoir incapable de faire régner l’ordre au sein de ses propres rangs.

Une opportunité pour les forces nationales

Cette débâcle constitue une chance historique pour les forces nationales. Face à une majorité en miettes et à l’absence d’un cap cohérent, l’alternance patriotique apparaît désormais comme le seul rempart crédible contre le désordre institutionnel. Le macronisme termine son cycle dans un spectacle d’auto-destruction, entre guerres d’ego et absence totale de vision.

Les Français continuent de payer le prix fort de cette mascarade politique, entre inflation galopante et difficultés quotidiennes.

Drapeau français

Réactions et fractures dans la majorité

Le député Renaissance Pieyre-Alexandre Anglade a rapidement riposté aux propos de Sophie Primas, lui rappelant que sa position de porte-parole est précisément « grâce au macronisme ». Avec une pointe d’amertume, il a exigé que le Premier ministre rectifie ces déclarations « inacceptables ».

Cette passe d’armes met en lumière les fractures béantes au sein d’une majorité présidentielle de plus en plus désunie. Après sept ans au pouvoir, le macronisme peine à définir sa propre identité, naviguant sans boussole entre positions contradictoires.

L’incapacité du gouvernement à maintenir la cohésion témoigne d’un navire qui prend l’eau de toutes parts. Ces dissensions offrent un boulevard aux forces nationales qui proposent une alternative claire et cohérente.

Un mouvement en perte de légitimité

Pour beaucoup d’observateurs, cette querelle publique n’est que la partie visible d’une crise plus profonde : celle d’un pouvoir qui a perdu sa légitimité et sa crédibilité auprès des Français. Ces derniers sont lassés de voir leurs préoccupations quotidiennes ignorées au profit de querelles d’ego.

Au sein du camp macroniste, les critiques fusent. Éric Bothorel, député Renaissance des Côtes d’Armor, a qualifié les déclarations récentes de « fâcheuses et très inélégantes », un reproche timide face à un véritable séisme politique.

David Amiel, député parisien du même parti, a tenté de défendre le mouvement en rappelant que, malgré des résultats électoraux faibles (moins de 10 % lors des six dernières élections nationales), le président Macron a été élu puis réélu, preuve d’un certain ancrage populaire. Une défense fragile qui souligne le désarroi d’une majorité aux abois.

Ces réactions désordonnées reflètent l’inquiétude d’un mouvement sans colonne vertébrale idéologique claire. Le macronisme, censé être pragmatique et au-dessus des clivages, apparaît aujourd’hui comme une coquille vide, dont les représentants peinent à défendre la cohérence.

Des élus en désaccord

Les forces nationales progressent dans l’opinion

Parallèlement, les forces nationales gagnent du terrain dans l’opinion. Un sondage confidentiel consulté récemment révèle que près de 65 % des Français sont désormais prêts à envisager une alternance politique radicale.

L’effritement d’une majorité sans vision est désormais évident. Entre divisions internes et tentatives désespérées de masquer le malaise, le régime macroniste semble en fin de course, mais c’est lorsque la bête est blessée qu’elle devient la plus dangereuse.

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