🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’affaire Epstein classée par le FBI, mais Alan Dershowitz affirme connaître les noms cachés sur la liste et les raisons de leur dissimulation.
- Dershowitz dénonce une justice à deux vitesses qui protège les élites, exigeant une transparence totale des documents pour disculper les innocents.
- Des incohérences dans l’enquête et une précipitation suspecte laissent penser à une opération de camouflage pour protéger les puissants.
Deux jours après que le FBI a « fuité » un mémo à Axios révélant que l’affaire Epstein est pratiquement classée (il se serait suicidé et il n’y aurait pas de « liste » de clients), Alan Dershowitz, ex-avocat et proche d’Epstein, prétend connaître l’identité exacte des personnes figurant sur la fameuse « liste Epstein » et la raison pour laquelle elle reste cachée au public.
Le FBI a choisi un vendredi soir, moment idéal pour passer sous les radars. Des caméras hors service et des gardiens absents la nuit de sa mort : la version officielle soulève des questions sérieuses. Difficile d’y croire sans douter.
Les révélations de Dershowitz sur la protection des élites
Dans l’émission de Sean Spicer, Dershowitz, accusé à tort par Virginia Giuffre d’abus (accusations qu’il rejette catégoriquement), s’exprime sans détour. « On m’a accusé à tort, je le rappelle », affirme-t-il.
« Je sais que des documents sont supprimés pour protéger certaines personnes. Je connais leurs noms, les raisons de cette censure, et qui en est responsable. Mais une obligation de confidentialité imposée par des juges m’empêche de parler. C’est inacceptable. »
Il précise :
« Ces individus sont partout. Politiciens, chefs d’entreprise, accusés ou accusateurs. Les juges ont décidé que si quelqu’un se déclare victime, aucune information ne sera divulguée, même s’il pourrait être coupable. On sait pourtant que des faux accusateurs ont visé des innocents pour de l’argent. Ces dossiers sont délibérément cachés, ce qui est injuste. »
Dershowitz réclame une transparence totale :
« Tous les documents, sans exception. Je renonce à mes droits à la vie privée, tout ce qui me concerne peut être révélé, cela me disculpera. »
Son message est clair : le système judiciaire protège les puissants. Pendant que les élites se retranchent derrière des démentis, le public n’obtient qu’une vérité partielle.
Les incohérences de l’enquête Epstein
Epstein évoluait dans les cercles du pouvoir, et cette affaire risque d’éclabousser trop de noms.
La justice invoque la « présomption d’innocence » pour certains, mais pour le citoyen ordinaire, les règles sont bien plus strictes. Si un individu lambda faisait face à ne serait-ce qu’une fraction des accusations d’Epstein, il serait déjà condamné.
Dershowitz, fort de son expérience, dénonce un système qui couvre ses protégés. Victimes, coupables, faux témoins : tout est brouillé dans un processus où la justice sélectionne ce qu’elle révèle.
La justice à deux vitesses dans l’affaire Epstein
Mercredi, le président Trump et la procureure générale Pam Bondi ont été interrogés sur Epstein.
Trump, visiblement irrité, a répondu : « Parlez-vous toujours de Jeffrey Epstein ? »
Bondi a enchaîné :
« En février, j’ai dit à Fox que le dossier était sur mon bureau, prêt à être examiné, comme ceux de JFK et Martin Luther King. C’est ce que je voulais dire. Quant aux dizaines de milliers de vidéos, il s’agissait de pornographie infantile téléchargée par cet abject Epstein. Elles ne seront jamais rendues publiques. Son rôle d’agent ? Je n’ai aucune information. Nous vous recontacterons. »
Dershowitz insiste : le système protège les puissants, pas la justice. Les victimes méritent mieux qu’un silence complice, et le public a droit à la vérité. Tant que les documents resteront sous scellés, les questions persisteront : qui protège qui, et pourquoi ?
L’affaire Epstein s’ajoute à une longue liste de dossiers où l’opacité l’emporte, au détriment des victimes et du droit à l’information.
IMPORTANT - À lire
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