🔥 Les essentiels de cette actualité
- Trump juge l’exclusion de la Russie du G8 en 2014 comme une erreur majeure, affirmant que cela aurait pu éviter la guerre en Ukraine.
- Il critique Obama et Trudeau pour cette décision, mais ne soutient pas une réintégration immédiate de la Russie dans le groupe.
- Trump propose d’inclure la Chine au G7, soulignant l’importance du dialogue avec les grandes puissances économiques.
- Il affirme que sous sa présidence, la guerre en Ukraine n’aurait pas eu lieu, malgré les efforts de négociation infructueux actuels.
Avant la réunion du G7 au Canada, Donald Trump a qualifié l’exclusion de la Russie du Groupe des 8 (G8) en 2014 de « grave erreur ».
« Sans cette décision, la guerre en Ukraine n’aurait pas eu lieu », a-t-il déclaré lundi aux journalistes, en référence au conflit qui dure depuis plus de trois ans, déclenché par l’invasion russe en février 2022.
Le G7, qui réunit les dirigeants du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis, avec l’Union européenne comme membre non officiel, sert de plateforme pour coordonner les politiques économiques et diplomatiques des grandes puissances.
Trump a attribué cette exclusion à l’administration de Barack Obama et a critiqué l’ancien Premier ministre canadien Justin Trudeau pour sa politique étrangère.
« Je ne dis pas que la Russie devrait réintégrer le groupe aujourd’hui, car trop d’eau a coulé sous les ponts », a déclaré Trump. « Obama n’en voulait pas, et le Premier ministre de votre pays n’en voulait pas non plus. »
La Russie avait été suspendue du G8 en mars 2014, après son annexion de la Crimée, une région ukrainienne, à la suite d’un référendum controversé condamné par l’Occident.
Une vision pragmatique des relations diplomatiques
Trump perçoit l’appartenance au G7 comme un moyen stratégique de maintenir un dialogue avec des adversaires potentiels, permettant de désamorcer les tensions avant qu’elles ne dégénèrent en conflits.
Le G7, créé dans les années 1970 pour répondre aux crises économiques mondiales, s’est élargi au fil du temps pour aborder des questions géopolitiques, comme les sanctions internationales ou les conflits régionaux. En gardant des puissances comme la Russie dans ce forum, Trump estime que les négociations seraient plus efficaces lors de crises internationales.
« La Russie n’était pas vraiment un ennemi à l’époque », a-t-il souligné. « Si j’avais été président, cette guerre n’aurait pas eu lieu. De même, si la Russie était restée dans le G8, il n’y aurait pas de conflit aujourd’hui. »
Contexte historique et ouverture à la Chine
Lors du sommet du G7 de 2018 à Charlevoix, au Canada, Donald Trump avait proposé de réintégrer la Russie dans le groupe, une suggestion fermement rejetée par les autres dirigeants.
Présidé par Justin Trudeau, ce sommet avait été marqué par des tensions, notamment autour des tarifs douaniers imposés par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium, qui avaient provoqué des représailles commerciales de la part du Canada et de l’Union européenne.
Interrogé récemment sur l’idée d’inclure la Chine dans le G7, Trump s’est montré ouvert. « Ce n’est pas une mauvaise idée. Il faut des interlocuteurs », a-t-il déclaré, mettant en avant l’importance de dialoguer avec les grandes puissances économiques, même en période de rivalité.
L’impasse des négociations
Trump a réaffirmé que la guerre en Ukraine, qui a causé des dizaines de milliers de morts et des destructions massives, n’aurait pas eu lieu sous sa présidence.
Les efforts pour négocier une paix entre Kiev et Moscou n’ont toutefois pas abouti, chaque partie maintenant ses positions. Le conflit, qui a débuté avec l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en 2022, après des années de tensions dans la région du Donbass, reste un défi majeur pour la communauté internationale. Face à cette situation, Trump a exprimé sa frustration, déclarant qu’il pourrait envisager de « laisser les parties belligérantes se battre ».
Des observateurs soulignent que les États-Unis ont fourni des armes, des munitions et des renseignements à l’Ukraine de manière continue pendant presque toute la durée du mandat de Trump, malgré ses critiques des politiques étrangères précédentes.
Les autres membres du G7, engagés dans un soutien militaire et économique à l’Ukraine, n’ont pas commenté publiquement les récentes déclarations de Trump.
Les sanctions internationales contre la Russie, renforcées depuis 2022, continuent de limiter ses interactions avec les puissances occidentales, rendant improbable une réintégration dans un forum comme le G7 à court terme.
IMPORTANT - À lire
Vous souhaitez en savoir plus sur les coulisses diplomatiques et les enjeux géopolitiques qui façonnent notre monde ? Notre revue papier approfondit chaque mois les grandes questions d'actualité, comme les relations entre les États-Unis, la Russie et la Chine, ou l'impact des conflits sur l'échiquier international. Plongez au cœur de l'analyse avec des experts passionnés !
Découvrez des éclairages inédits sur les défis auxquels sont confrontés les dirigeants mondiaux, de la gestion des alliances à la résolution des crises. Notre revue vous offre un regard unique sur les mécanismes qui régissent la diplomatie et les rapports de force entre les nations. Abonnez-vous dès maintenant pour recevoir votre exemplaire papier et ne rien manquer de l'essentiel de la géopolitique !