🔥 Les essentiels de cette actualité
- Dmitri Peskov critique le G7, le qualifiant de « ennuyeux et plutôt inutile », soulignant son désintérêt croissant.
- Trump soutient Poutine, dénonçant l’éviction de la Russie du G8 comme une « grave erreur stratégique ».
- Moscou se tourne vers de nouveaux partenariats, notamment avec la Chine, pour contourner l’isolement occidental.
Mardi, le Kremlin a appuyé les propos de Trump concernant l’éviction russe du G8 en 2014.
« Trump a raison », affirme le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, tout en précisant que ce club des puissances occidentales n’a désormais plus d’intérêt à ses yeux.
Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’Occident. Les élites américaines et européennes continuent à maintenir Moscou à l’écart, privilégiant l’isolement diplomatique plutôt que des négociations sincères.
De nouvelles alliances pour contrer l’isolement
Face à cette exclusion persistante, Moscou a su rebondir en tissant d’autres partenariats, notamment avec la Chine. Un pied de nez aux sanctions occidentales qui n’ont pas eu l’effet escompté jusqu’ici.
Poutine bénéficie aussi d’un soutien inattendu : celui de Donald Trump.
Lundi, lors du sommet du G7 au Canada, le président américain n’a pas mâché ses mots en dénonçant l’éviction de la Russie en 2014, après l’annexion de la Crimée.
Selon lui, cette décision constitue une grave erreur stratégique et l’invasion de l’Ukraine en 2022 aurait peut-être pu être évitée si Moscou n’avait pas été écartée du cercle des grandes puissances.
Cette position tranche avec celle de la majorité des dirigeants occidentaux, notamment européens, qui continuent de condamner fermement les actions de Poutine.
Trump, fidèle à son style provocateur, préfère le pragmatisme aux postures moralisatrices.
Les réactions à cette prise de parole ne se sont pas fait attendre. Certains y voient une main tendue indispensable, d’autres une compromission inacceptable. Mais au fond, n’est-ce pas là la marque de fabrique de Trump : renverser la table et bousculer les règles d’un jeu qui profite à une élite mondialisée ?
Moscou assume son désintérêt pour le G7
Confirmant ce rapprochement inattendu, Dmitri Peskov a déclaré aux journalistes : « Oui, exclure la Russie du G8 était une grave erreur », tout en soulignant que le G7, aujourd’hui, ne représente plus grand-chose à l’échelle mondiale.
« Compte tenu de la part décroissante des pays du G7 dans l’économie mondiale, compte tenu de toutes les tendances observées dans les pays du G7 et, bien sûr, dans le contexte, par exemple, de formats tels que le G20, le G7 paraît ennuyeux et plutôt inutile. »
Une phrase qui fait grincer des dents à Bruxelles, où l’on s’entête à tenir Moscou à l’écart des grandes décisions.
Une manière pour le Kremlin de rappeler qu’à ses yeux, le centre de gravité du pouvoir mondial s’est déjà déplacé loin des clubs fermés de l’Occident.
IMPORTANT - À lire
Vous voulez aller plus loin que les analyses superficielles des médias mainstream sur les tensions géopolitiques actuelles ? Notre revue papier mensuelle vous offre des éclairages approfondis sur les coulisses diplomatiques et les jeux de pouvoir qui façonnent le monde.
De l'exclusion de la Russie du G8 à la montée en puissance du G20, nous décryptons pour vous les enjeux cruciaux qui se cachent derrière les déclarations fracassantes des dirigeants. Abonnez-vous dès maintenant pour recevoir chaque mois des analyses exclusives et percutantes !