🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le soutien américain à Israël confirmé par Marco Rubio à Jérusalem, qui appelle à l’élimination du Hamas pour la paix régionale.
- Rubio critique les nations européennes pour leur soutien à un État palestinien, estimant que cela renforce le Hamas.
- Netanyahou menace le Hamas mais esquive les questions sur les conséquences humanitaires, voyant en Rubio un signal fort de Washington.
- Le Qatar, allié important, au cœur des négociations après des frappes israéliennes sur des responsables du Hamas, Rubio s’y rendra bientôt.
En déplacement à Jérusalem le 15 septembre, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a martelé sans surprise le soutien inconditionnel de Washington à Netanyahou. Lors d’une conférence de presse après une réunion avec le Premier ministre israélien, il s’est aligné sur les positions de son hôte et a confirmé l’objectif d’« élimination » du Hamas poursuivi par Israël.
Fidèle à la ligne atlantiste, Rubio a critiqué les nations européennes qui évoquent la reconnaissance d’un État palestinien, déclarant que ces pays ne feraient qu’« enhardir » le Hamas :
« Elles sont en grande partie symboliques. Elles n’ont vraiment aucun impact pour nous rapprocher d’un État palestinien. Le seul effet qu’elles produisent réellement, c’est de rendre le Hamas plus enhardi. »
Pour lui, « cela nuit en réalité à la cause qu’ils pensent faire avancer ».».
Rubio confirme le soutien américain à Israël
Le chef de la diplomatie américaine a déclaré :
« Le Hamas, en tant que mouvement armé qui menace la paix et la sécurité de la région, ne peut pas continuer à exister. »
Pour ce qui concerne les Gazaouis, il a ajouté qu’ils « méritent un avenir meilleur » et a précisé que cet avenir « ne pourra commencer que lorsque le Hamas aura été éliminé ».
Il a également souligné la nécessité de libérer les 48 otages toujours détenus à Gaza.
À propos des frappes visant certains responsables du Hamas au Qatar, Rubio a choisi de ne pas commenter :
« Nous nous concentrons sur la situation actuelle, sur ce qui suivra et sur le rôle éventuel du Qatar pour parvenir à un résultat entraînant la fin de la guerre dans la bande de Gaza. »
Il a refusé de condamner la violation de la souveraineté d’un pays allié et a précisé : « Nous continuerons à demander au Qatar de jouer un rôle constructif à cet égard. »
Netanyahou joue la fermeté sans assumer les conséquences
Netanyahou a également évité de répondre directement aux questions, se contentant de menacer le Hamas : « Vous pouvez courir et vous cacher, mais nous vous aurons… »
Le Premier ministre a précisé qu’Israël porte l’entière responsabilité de l’opération, mais cette déclaration sonne creux face aux conséquences humanitaires prolongées pour la population civile.
Pour Netanyahou, la présence de Rubio constitue un « signal fort » de Washington :
« Votre présence ici aujourd’hui est un message clair que l’Amérique se tient aux côtés d’Israël. Trump est le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche. »
Le Qatar, pivot des négociations régionales
Donald Trump a mis Israël en garde dimanche 14 septembre, après que l’État hébreu a frappé des responsables du Hamas au Qatar, un pays qu’il qualifie lui-même de « très bon allié ».
« Le Qatar est un allié important. Israël et les autres doivent rester prudents. On ne frappe pas n’importe qui sans conséquences », a lancé le président américain, visiblement agacé par l’opération israélienne menée mardi dans ce pays qui abrite le bureau politique du Hamas.
Malgré ses critiques, Washington a assuré que cette offensive ne remettrait pas en cause son soutien sans faille à Israël.
Par ailleurs, Rubio se rendra au Qatar pour discuter des intérêts américains dans la région, liés au pétrole et à l’influence stratégique. Cette visite intervient une semaine avant un sommet onusien organisé par la France et l’Arabie saoudite sur la reconnaissance de l’État palestinien.
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