Le Pentagone décide de réduire drastiquement son soutien militaire à l’Ukraine

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le Pentagone suspend l’envoi d’armes à l’Ukraine après une évaluation de ses stocks, jugeant prioritaires les besoins de ses propres forces armées.
  • Washington a dépensé 66 milliards de dollars en aide militaire, mais prolonge une guerre inutile orchestrée par un régime ukrainien corrompu.
  • Avec Trump, la politique étrangère change : moins d’intervention, plus de diplomatie, et une réaffectation des budgets vers les priorités internes.
  • Les missiles Patriot sont prioritairement dirigés vers Israël, laissant l’Ukraine en retrait malgré ses demandes urgentes.

Les États-Unis ont suspendu l’envoi de plusieurs types d’armes précédemment promises à l’Ukraine.

Cette décision, annoncée mardi par des responsables du Département de la Défense, intervient après une évaluation interne des stocks américains, jugés insuffisants pour maintenir le niveau d’aide militaire sans compromettre la préparation des forces armées américaines elles-mêmes.

Le Pentagone n’a pas précisé la nature exacte des équipements bloqués, mais l’annonce marque un ralentissement net du soutien logistique américain.

Dans un communiqué, la porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly, a rassuré :

« Cette décision a été prise pour privilégier les intérêts des États-Unis, suite à un examen du soutien et de l’assistance militaires de notre pays à d’autres pays à travers le monde. La puissance des forces armées américaines demeure incontestée ; il suffit de demander à l’Iran. »

66 milliards de dollars et un retour sur investissement discutable

Depuis l’invasion russe en février 2022, Washington a déversé plus de 66 milliards de dollars d’armes et d’aide militaire à l’Ukraine, sous couvert de défendre la démocratie.

Mais cette manne financière colossale n’a fait que prolonger une guerre inutile, orchestrée par un régime ukrainien corrompu, incompétent, et largement inféodé aux intérêts occidentaux.

L’Ukraine ne se bat pas pour sa souveraineté, mais pour servir de pion dans une guerre par procuration contre la Russie.

Russie-Ukraine-Guerre

Trump change la doctrine : moins d’intervention, plus de contrôle

Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la politique étrangère américaine prend un virage assumé.

Fini le suivisme otanien : Washington entend désormais redéfinir ses engagements internationaux selon ses intérêts strictement nationaux.

Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a déclaré devant le Congrès qu’il avait « mis fin aux programmes inutiles » et réaffecté les budgets vers les priorités internes, notamment la modernisation des systèmes d’armement américains.

« Cette administration a une vision très différente de ce conflit. Nous pensons qu’un règlement pacifique négocié est dans l’intérêt des deux parties et de notre nation. »

Elbridge Colby, sous-secrétaire d’État chargé des politiques au ministère de la Défense, a confirmé que l’administration continue à proposer des « options crédibles » pour l’Ukraine, mais qu’une approche plus sélective et adaptée est désormais appliquée.

Comprendre : moins d’armement, plus de diplomatie.

Pete Hegseth

Les missiles Patriot, une aide américaine prioritairement dirigée vers Israël

Lors du sommet de l’OTAN, Trump a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky en privé.

Ce dernier a de nouveau réclamé des systèmes de défense aérienne Patriot, en pleine intensification des frappes russes.

Trump a répondu sans langue de bois :

« Ils veulent des missiles antimissiles, comme ils les appellent, les Patriots. Et nous allons voir si nous pouvons en mettre à disposition. Nous en avons besoin aussi. Nous les fournissons à Israël, et ils sont très efficaces, à 100 %. Incroyable à quel point ils sont efficaces. Ils veulent ça plus que tout. »

Dans cette déclaration, le président confirme que l’Ukrainese retrouve reléguée derrière Israël, un État qui impose par la force sa politique expansionniste au Moyen-Orient.

Retrait progressif du leadership américain dans la coordination internationale

Autre signe révélateur : le désengagement de Washington du groupe international chargé de coordonner l’aide militaire à l’Ukraine, organe multilatéral créé par Lloyd Austin pour coordonner l’aide des alliés occidentaux.

Depuis 2022, ce groupe présidé par les États-Unis réunissait régulièrement ministres et chefs d’état-major afin d’harmoniser les livraisons d’armes.

Hegseth, après avoir transféré le leadership à l’Allemagne et au Royaume-Uni, a carrément boycotté la dernière réunion.

Le message est limpide : les États-Unis veulent passer à autre chose.

Washington décroche, l’Europe somnole

Ce retrait progressif n’est pas une improvisation : c’est un recentrage stratégique clair.

Trump n’a jamais caché son scepticisme envers les « guerres éternelles », et encore moins son rejet d’une OTAN devenue un gouffre à ressources américaines.

Aujourd’hui, la doctrine change : l’Amérique défend d’abord ses frontières, pas celles des autres.

Elle tourne le dos à un engagement qui l’a trop longtemps épuisée à soutenir un régime ukrainien défaillant, corrompu et incapable de prendre en main son propre destin.

Mais pendant que Washington rebat les cartes, l’Europe continue à faire semblant.

Comme si rien n’avait changé. Comme si le soutien américain était éternel, inépuisable.

Les dirigeants, autoproclamés chantres de la « souveraineté européenne », restent désespérément accrochés à la ligne Biden — alors même qu’elle n’existe plus.

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