🔥 Les essentiels de cette actualité
- Un rapport explosif du Parlement européen accuse le RN et ses alliés de détournements de fonds pour 4,3 millions d’euros.
- Des entreprises proches de Marine Le Pen auraient empoché plus de 3 millions d’euros via des prestations douteuses.
- Le RN dénonce un acharnement politique de l’UE pour freiner la montée des forces patriotes.
- Deux poids, deux mesures : l’UE ferme les yeux sur ses propres scandales financiers.
Rien n’arrête l’acharnement contre le Rassemblement national. Après le feuilleton des assistants parlementaires, voilà que Bruxelles remet ça.
Un rapport explosif du Parlement européen, révélé le 3 juillet par Le Monde et plusieurs médias allemands et autrichiens, accuse le RN et ses alliés du groupe Identité et Démocratie d’irrégularités financières pour un total de 4,3 millions d’euros entre 2019 et 2024.
Derrière des formules technocratiques comme « manquements à la réglementation » ou « défauts de conformité », le rapport détaille des dépenses jugées irrégulières, dont une grande partie aurait bénéficié à deux entreprises proches de Marine Le Pen : e-Politic (dirigée par son ex-conseiller Frédéric Chatillon) et Unanime (liée à son entourage).
Ces deux sociétés auraient empoché plus de 3 millions d’euros via des prestations surfacturées ou des appels d’offres peu transparents.
Le rapport cite aussi des dons à des associations locales, parfois sans lien direct avec l’activité parlementaire, pour plus de 700 000 euros : stérilisation de chats errants, rénovation de bâtiments religieux, amicales de pompiers. Là encore, des structures proches d’eurodéputés du RN sont visées.
Une chasse aux sorcières bien orchestrée ?
Faut-il y voir une nouvelle tentative de l’Union européenne pour discréditer les formations politiques qui osent la remettre en cause ? Le timing interroge.
À peine le procès en appel de Marine Le Pen prévu pour 2026 annoncé, voici qu’une nouvelle salve tombe sur le RN, à un moment où ce dernier progresse dans les urnes et dans les sondages.
Les eurocrates semblent appliquer une stratégie bien rodée : multiplier les procédures, les contrôles, les « audits », pour freiner la montée des forces patriotes.
Cette obsession à traquer chaque centime dépensé par le RN tranche avec le silence gêné qui entoure les vrais scandales financiers de l’UE – gaspillages, notes de frais obscènes, salaires dorés, lobbying hors de contrôle.
Le RN réagit : « Acharnement politique »
Marine Le Pen, visiblement excédée, a réagi avec fermeté :
« Le Parlement européen cherche des noises matin, midi et soir. »
Interrogée jeudi matin sur RTL, elle a reconnu ne pas avoir encore étudié le dossier, évoquant de possibles désaccords administratifs, comme souvent avec les institutions européennes.
Elle dénonce une instrumentalisation politique destinée à museler l’opposition souverainiste.
Même ton du côté de Philip Claeys, ex-secrétaire général du groupe Identité et Démocratie, qui qualifie les accusations d’« incorrectes » :
« Tous les paiements effectués dans les cinq dernières années ont été dûment facturés, justifiés et contrôlés. »
Injustice flagrante
Ce qui choque, au-delà du fond, c’est l’évidence d’un traitement inéquitable.
Quand les partis « du système » dilapident l’argent public ou arrosent leurs clientèles, tout le monde détourne le regard.
Mais dès que le RN soutient une association locale ou passe par un prestataire non labellisé par l’establishment, c’est un scandale d’État.
Bruxelles prétend défendre la rigueur budgétaire, mais ne s’applique jamais à elle-même les règles qu’elle impose aux autres.
Les mêmes qui dénoncent les « irrégularités » du RN ferment les yeux sur les milliards d’euros perdus dans les méandres opaques des institutions européennes.
L’UE contre l’opposition
Ce nouvel épisode s’inscrit dans un scénario bien connu : l’Union européenne comme outil de rétorsion politique contre ceux qui s’opposent à son idéologie mondialiste.
Tout est bon pour tenter de salir ceux qui dérangent : procès, rapports, fuites dans la presse, manipulations administratives.
À croire que l’opposition n’a plus le droit à l’erreur, même mineure.
Pendant ce temps, les scandales de corruption, les arrangements entre amis et les passe-droits continuent de proliférer à Bruxelles sans la moindre conséquence.
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