🔥 Les essentiels de cette actualité
- Léa Salamé quitte France Inter pour le 20 Heures de France 2, une décision surprise annoncée le 19 juin.
- Après une bataille féroce entre BFMTV et France Télévisions, c’est Delphine Ernotte qui l’emporte.
- Salamé devra redresser les audiences et injecter sa patte éditoriale au JT.
- Sa nomination soulève des questions sur l’impartialité du service public avec les ambitions présidentielles de son compagnon.
Après des mois de tractations, Léa Salamé a choisi France Télévisions plutôt que BFMTV.
Elle quitte France Inter pour prendre la tête du 20 Heures de France 2 à partir du 3 juillet, une annonce tombée le 19 juin comme un séisme dans le paysage audiovisuel.
Jusqu’à la dernière minute, ses équipes ignoraient tout de sa décision, preuve d’un scénario soigneusement verrouillé.
Une bataille féroce entre chaînes rivales
Depuis des mois, la journaliste star était courtisée de toutes parts. BFMTV, prête à casser sa tirelire pour un talk-show quotidien, espérait lui ravir la vedette.
De son côté, France Télévisions a sorti l’artillerie lourde : un JT prestigieux et la promesse de conserver « Quelle époque ! », son émission phare du samedi soir. Un jeu de poker où Delphine Ernotte, la patronne de France Télé, a eu le dernier mot.
Un choix stratégique pour France 2
En succédant à Anne-Sophie Lapix, Salamé devra redresser les audiences face à TF1 et Gilles Bouleau.
L’idée ? Injecter sa patte : plus d’invités politiques et de décryptage en fin de journal, une recette qu’elle maîtrise.
Mais ce renfort éditorial cache un enjeu bien plus vaste que de simples points d’audience.
Le malaise politico-médiatique
La journaliste, qui n’a jamais caché sa proximité avec l’establishment, se retrouve désormais aux commandes de l’un des journaux télévisés les plus influents du paysage audiovisuel français.
Une coïncidence qui fait grincer des dents, surtout lorsque l’on connaît les ambitions présidentielles à peine voilées de son compagnon, Raphaël Glucksmann, tout juste réélu au Parlement européen et qui ne cache plus ses intentions pour 2027.
Comment une journaliste censée garantir l’impartialité pourra-t-elle couvrir équitablement une campagne où son propre conjoint serait candidat ?
Encore une preuve que l’entre-soi politico-médiatique continue d’imposer ses règles aux Français, qui eux, en subissent les conséquences.
IMPORTANT - À lire
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