🔥 Les essentiels de cette actualité
- Retailleau critique les subventions coûteuses des énergies renouvelables, dénonçant une intermittence problématique dans le mix énergétique français.
- Agnès Pannier-Runacher accuse Retailleau de populisme, défendant les choix énergétiques du gouvernement malgré leur coût élevé pour les contribuables.
- Marc Ferracci et Gabriel Attal montent au créneau, soutenant le dogme des énergies renouvelables face aux critiques de la droite.
- Les désaccords politiques s’intensifient, mettant en péril l’avenir énergétique des Français et leur pouvoir d’achat.
Dans sa charge contre les énergies renouvelables, Retailleau estime que « l’éolien et le photovoltaïque n’apportent au mix énergétique français qu’une intermittence coûteuse à gérer ».
Le patron des sénateurs LR n’y va pas par quatre chemins : « Il n’y a donc aucune raison de continuer à les financer par des subventions publiques », assène-t-il dans cette tribune cosignée avec les vice-présidents François-Xavier Bellamy et Julien Aubert.
Les trois ténors de la droite républicaine dénoncent ce qu’ils considèrent comme « des objectifs idéologiques dépassés », perpétués à grands coups de milliards d’euros arrachés aux contribuables français.
La droite sénatoriale ne s’arrête pas là. Elle profite de cette sortie médiatique pour régler ses comptes avec « les Tartuffes de l’écologie politique », ces moralisateurs qui prêchent la sobriété pour les autres tout en défendant des solutions énergétiques qui coûtent très cher.
Une façon à peine voilée de rappeler que nos factures d’électricité explosent pendant que l’État s’obstine dans ses choix coûteux.
Agnès Pannier-Runacher contre-attaque
Alors que le gouvernement censure la vérité scientifique, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, ose taxer ses opposants de populisme sur franceinfo.
« C’est irresponsable quand on prétend être un homme d’État. C’est dramatique, c’est irresponsable, c’est du populisme le plus basique. Au fond, peu importe l’intérêt des Français, pourvu qu’on aille récupérer des voix à droite et au-delà. »
Remarquons que la ministre s’emporte quand on conteste les fameux « travaux scientifiques » – ces rapports commandés et financés par qui, d’ailleurs ? Certainement pas par des experts indépendants.
Les Français ne sont pas dupes de cette colère feinte qui masque mal l’incapacité du gouvernement à justifier ses décisions énergétiques ruineuses.ineux.
Les réactions des ministres face à la crise énergétique
Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et fidèle soldat macroniste, s’est empressé de monter au créneau après le changement de cap des Républicains sur l’énergie.
« Croire que sortir de la dépendance aux énergies fossiles et aux pays qui les produisent peut se faire en abandonnant les énergies renouvelables et en mettant au chômage les salariés de leurs filières est une vue de l’esprit – et une position frontalement opposée à la ligne du gouvernement. »
Cette sortie médiatique révèle, une fois de plus, l’intransigeance d’un gouvernement qui refuse tout débat de fond sur nos choix énergétiques. Ferracci et ses collègues préfèrent visiblement s’accrocher à leur dogme des énergies renouvelables, quitte à ignorer leur prix exorbitant pour les contribuables français.
Le ministre, comme tant d’autres technocrates parisiens, semble oublier que les filières qu’il défend sont largement subventionnées par nos impôts et que leur rentabilité réelle reste discutable.
La surchauffe politique et les critiques de Gabriel Attal
Attal s’inquiète du climatoscepticisme alors que les Français trinquent déjà face à la canicule.
Le chef de Renaissance a aussi vivement critiqué sur X ceux qui remettent en question les dogmes écologiques, pendant que nous suffoquons sous une chaleur anormale.
« Les solutions pour arrêter de brûler du pétrole et du gaz (…) existent. À court terme, pendant que nous relançons le nucléaire pour demain, ces solutions sont les énergies renouvelables. »
Le haut fonctionnaire semble découvrir les lacunes de sa propre politique énergétique.
Après des années à fermer nos centrales nucléaires et à nous imposer des éoliennes qui défigurent nos paysages, voilà qu’il s’indigne que certains osent remettre en question ces décisions dispendieuses.
« Et certains veulent stopper leur financement, voire les stopper tout court ? Ce contresens historique et scientifique est incompréhensible », s’étonne-t-il.
Mais n’est-ce pas plutôt le contresens de Macron et ses acolytes qui nous a conduits dans cette impasse énergétique ?
Les désaccords politiques et le projet énergétique français
Déjà vifs sur l’écologie, les désaccords entre LR et macronistes s’amplifient autour du projet énergétique français.
Les Républicains n’ont pas hésité à s’allier avec l’extrême droite pour imposer un moratoire sur le solaire et l’éolien – une manœuvre qui a fait bondir Gabriel Attal.
Le porte-parole des députés marcheurs a immédiatement dénoncé ce qu’il qualifie d' »axe anti-écologie ».
Un nouvel épisode de friction qui fragilise encore le fameux « socle commun » censé soutenir le gouvernement Bayrou.
Mais derrière ces joutes verbales, c’est bien l’avenir énergétique des Français qui se joue dans l’indifférence générale.
La proposition de loi du sénateur républicain Daniel Gremillet sur la trajectoire énergétique nationale a servi de détonateur.
Comme souvent, nos élus préfèrent s’écharper sur la place publique plutôt que chercher des solutions pragmatiques aux problèmes d’approvisionnement qui menacent le pouvoir d’achat de millions de foyers.
IMPORTANT - À lire
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