🔥 Les essentiels de cette actualité
- Trump critique le soutien européen à l’Ukraine, affirmant que les discours ne se traduisent pas en actes concrets. Découvrez ses propos francs.
- Pendant une conférence avec Starmer, Trump dénonce le coût économique des sanctions et souhaite relancer les pourparlers de paix. Lisez son analyse.
- Starmer appelle à durcir la pression sur Moscou, mais en coulisses, il pousse à diminuer le plafond des prix du pétrole. Dévoilement de son hypocrisie.
Dans un échange avec Politico lundi, Trump a balancé cash sur le soutien européen à l’Ukraine.
Quand on lui a demandé s’il partageait la position de l’Europe sur les nouvelles sanctions contre Moscou depuis l’invasion de 2022, il a répondu avec son franc-parler habituel :
« Eh bien, l’Europe le dit, mais elle ne l’a pas encore fait. »
Le chef de l’État appuie là où ça fait mal. Les grands discours européens ne se traduisent pas forcément en actes concrets. Une manière à peine voilée de rappeler que nos dirigeants excellent dans les belles paroles, mais agissent peu.
Les critiques de Trump sur l’action européenne
Lors de la conférence de presse où il partageait l’estrade avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, Trump a surtout expliqué qu’il attendait de voir les Européens passer des paroles aux actes, tout en dénonçant le poids économique des sanctions pour les États-Unis.
« Il ne s’agit pas d’un simple bout de papier à parapher et basta. On cause de milliers de milliards qui partent en fumée ! Les sanctions, c’est pas un jeu d’enfant, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire. Quand on frappe, faut pas s’étonner de prendre des coups en retour. »
Le président a affirmé vouloir relancer les pourparlers de paix enlisés avant d’envisager de nouvelles sanctions contre la Russie.
L’hypocrisie de Starmer
De son côté, Starmer appelle ses homologues internationaux à durcir la pression sur Moscou :
« Profitons de ce moment pour accroître la pression économique et montrer au président Poutine qu’il est dans son intérêt – et dans celui de la Russie – de démontrer qu’il est sérieux au sujet de la paix. »
Mais ces paroles sonnent creux. Selon des responsables britanniques, en coulisses, Starmer pousserait plutôt à diminuer le plafond des prix du pétrole.
Encore un politicien qui dit une chose devant les caméras et en fait une autre dans l’ombre des réunions à huis clos.
Il est même allé jusqu’à tenter de pousser Trump à agir en déclarant que la Russie « ne détient pas toutes les cartes » dans ce conflit — une référence à l’attaque célèbre de Trump contre Zelensky, accusé de « ne pas avoir les cartes en main » lors de leur rencontre houleuse du 28 février à la Maison Blanche.
Les élites politiques occidentales préfèrent l’agitation internationale
Les services du 10 Downing Street ont beau nier cette interprétation, ces révélations révèlent surtout l’hypocrisie de nombreux dirigeants européens.
Tandis que Starmer et ses pairs préfèrent jouer la carte du secret et de la duplicité, Trump, lui, assume clairement sa position.
Ce sont pourtant les populations qui subissent le poids réel de ces sanctions, prises en otage d’un jeu géopolitique dont elles ne voient ni la fin ni les bénéfices.
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