🔥 Les essentiels de cette actualité
- Microsoft investit 80 milliards de dollars dans l’IA, mais licencie 9 000 employés en juillet. Les salariés français sont particulièrement touchés.
- La multinationale prévoit de construire de nouveaux data centers pour alimenter le cloud et l’IA, sacrifiant ainsi ses effectifs.
- Les licenciements sont déguisés en départs volontaires, illustrant la précarité croissante des travailleurs face aux profits des actionnaires.
- L’intelligence artificielle, pionnière chez Microsoft, remplace déjà 20 à 30 % du code informatique, posant la question de l’avenir des emplois.
Microsoft, le géant informatique, veut engloutir toujours plus d’argent dans l’IA, quitte à sacrifier ses salariés.
Selon le New York Times, cette multinationale – dont les coffres débordent déjà – prévoit d’engloutir plusieurs milliards dans la construction de nouveaux data centers.
Et à Issy-les-Moulineaux, où trône le siège français de Microsoft, les salariés vont bientôt en faire les frais.
Les licenciements chez Microsoft France
Quand Microsoft parle « d’investissement », traduisez « profits » pour les actionnaires et « précarité » pour les travailleurs.
Ce mastodonte du numérique va couper 10 % de ses effectifs en France, soit environ 200 postes sur les 2 000 salariés que compte la filiale, selon le site L’Informé.
« Nous ajustons nos effectifs afin de répondre aux exigences prévisionnelles stratégiques et business, améliorer l’efficacité opérationnelle tout en positionnant l’entreprise pour une croissance à long terme », a déclaré le géant des logiciels dans un communiqué.
Traduisez : on se débarrasse des humains maintenant pour faire plus de profits demain.
Pendant que Microsoft investit des milliards dans ChatGPT et autres technologies qui remplaceront encore plus d’emplois, les salariés français en font les frais.
Les syndicats vont sans doute tenter de négocier, mais face à ces mastodontes internationaux, quel poids auront-ils vraiment ?
Les licenciements déguisés de Microsoft
Le lundi 1er septembre, Microsoft a signé un accord de départ volontaire avec les syndicats. La multinationale emballe ses licenciements dans du joli papier cadeau.
Au lieu de parler crûment de plan social, on nous parle de rupture conventionnelle collective qui sera mise en place dans les prochains mois. Du baratin managérial pour faire avaler la pilule à des salariés qui vont se retrouver sur le carreau.
Les conséquences financières et humaines
Microsoft poursuit sa saignée dans les effectifs. Le géant informatique fondé par Bill Gates continue de tailler dans le vif avec un plan mondial qui ne fait qu’empirer : après avoir jeté 6 000 salariés à la rue en mai, ce sont maintenant 9 000 emplois supplémentaires qui passent à la trappe en juillet.
Microsoft ne semble pas vraiment à plaindre côté finances. Cet été, le géant a brièvement dépassé les 4 000 milliards de dollars en Bourse, comme le rappelle un article des Échos. Seul Nvidia avait réussi cet exploit avant eux.
Et pendant que les salariés français trinquent, les gros bonnets de Redmond ne font pas dans la demi-mesure : ils prévoient d’engloutir la somme astronomique de 80 milliards de dollars dans l’intelligence artificielle, rien que pour 2025 !
L’impact de l’intelligence artificielle sur les emplois
Les suppressions de postes chez Microsoft prennent une autre dimension quand on sait que l’entreprise fait partie des pionniers de l’IA. De nombreux spécialistes établissent un lien direct entre ces licenciements et l’utilisation intensive de l’intelligence artificielle dans la boîte de Bill Gates.
L’aveu est venu du boss lui-même. Fin avril, Satya Nadella révélait en conférence que 20 à 30 % du code informatique de l’entreprise est maintenant pondu par des machines. Une confession qui fait froid dans le dos quand on connaît l’ampleur des coupes dans les effectifs.
Encore une fois, les élites technologiques nous montrent leur vrai visage. D’un côté, elles vantent les merveilles du « progrès » et de « l’innovation », de l’autre, elles sacrifient leurs employés sur l’autel de la rentabilité.
Et ce n’est pas un cas isolé : en Angleterre, une employée municipale a été « clonée » par une IA pour épauler ses collègues, preuve que les machines grignotent déjà des emplois bien au-delà de la tech.
Cette situation pose une question fondamentale : combien d’emplois vont encore disparaître au profit des machines ?
IMPORTANT - À lire
Chez Microsoft, les salariés trinquent pendant que les profits explosent. Pendant que le géant de la tech engloutit des milliards dans l'IA, 9000 employés sont jetés comme des mouchoirs. Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg : combien d'emplois vont encore être sacrifiés sur l'autel des machines ?
Pour aller plus loin que l'actualité et comprendre les dessous de ce système qui broie les travailleurs, plongez chaque mois dans notre revue papier. Des analyses fouillées, des enquêtes de terrain, des éclairages géopolitiques : tout pour décrypter un monde où l'humain est de plus en plus menacé par la quête effrénée de profits.
Participez au débat, et partagez votre opinion !
Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.