L’Iran réalise sa plus grande vague d’expulsion d’Afghans de son histoire avec plus de 500 000 réfugiés et migrants expulsés

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • L’Iran expulse 800 000 Afghans avant la date butoir, provoquant un dilemme pour les défenseurs des droits qui restent silencieux.
  • Les militants de gauche critiquent Trump mais ignorent les expulsions massives de Téhéran, révélant une incohérence flagrante.
  • Le concept des « armes de migration massive » est utilisé par l’Iran, similaire aux arguments dénoncés chez Trump.
  • Le silence des opposants aux expulsions montre une hypocrisie morale et un deux poids, deux mesures criant.

La plupart des militants de gauche s’opposent farouchement à l’expulsion d’immigrés clandestins, mais leur silence face à la politique iranienne vide leurs critiques contre Trump de toute crédibilité.

Admettre que l’Iran justifie ses expulsions par la menace des « armes de migration massive » (WMM), c’est reconnaître le même argument que celui dénoncé comme « raciste » ou « xénophobe » quand il vient de Trump. Ce deux poids, deux mesures expose une incohérence criante.

Immigration de masse

Les expulsions massives d’Afghans par l’Iran

Près de 500 000 Afghans ont été chassés d’Iran avant la date butoir de dimanche, qui marquait l’expulsion définitive des sans-papiers d’une communauté estimée à 4 millions de personnes.

La chaîne d’État iranienne Press TV défend cette décision en évoquant des menaces pour la sécurité nationale, après que plusieurs Afghans auraient été arrêtés pour espionnage au profit d’Israël ou pour avoir commis des attentats pendant le récent conflit.

Les dilemmes des opposants aux expulsions

Les opposants aux expulsions, qu’ils se définissent comme « modérés, » socialistes ou communistes, prônent souvent des frontières ouvertes ou considèrent inacceptable toute expulsion d’immigrés clandestins.

Critiquer l’Iran pour ses expulsions, même motivées par des raisons sécuritaires « antisionistes, » les expose à un lynchage par leur propre camp. Leur communauté militante en ligne traque sans relâche quiconque dévie, même légèrement, de leur discours officiel.

Malheur à celui qui ose formuler la moindre critique, même constructive, envers certains pays, dirigeants ou politiques ! Il se retrouvera aussitôt traîné dans la boue, étiqueté « sioniste » ou « agent de la CIA, » accusé de s’être « infiltré » dans leur mouvement pour « le saboter de l’intérieur. »

afghans

Les « Weapons of Mass Migration » : une réalité documentée

Au cœur de leur dilemme se trouve le concept de « Weapons of Mass Migration » (WMM), introduit en 2010 par la chercheuse Kelly M. Greenhill d’une prestigieuse université américaine.

Dans les faits, ce concept désigne l’utilisation de certaines communautés migrantes comme armes par des puissances étrangères – exactement ce dont Israël est soupçonné avec des Afghans contre l’Iran. *

Impossible de le nier : ces « armes migratoires » existent bel et bien. Pourtant, la plupart des militants de gauche ont jusqu’ici fermé les yeux sur cette réalité, craignant que reconnaître ce phénomène ne donne du crédit aux politiques de Trump, qui justifie ses expulsions par des préoccupations sécuritaires similaires.

Le ministère de l'intérieur italien a révélé que plus de 100 000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes depuis le début de l'année.

Contradictions et silence assourdissant

Soyons honnêtes, Trump veut expulser les clandestins des USA pour des raisons sécuritaires, et malgré ça, ses détracteurs le traitent de « raciste, » « fasciste » ou « xénophobe. »

Pendant ce temps, l’Iran pratique des expulsions à une échelle bien plus massive, sans que cela n’émeuve ceux qui s’indignent bruyamment dès que Washington bouge le petit doigt.

Critiquer Téhéran ? C’est devenu « politiquement incorrect » dans leur petit catéchisme. Leur silence assourdissant face aux expulsions iraniennes trahit leur agenda : ce n’est pas la défense universelle des migrants qui les motive, mais l’utilisation sélective de cette cause contre leurs adversaires idéologiques.

trump elon musk

Réactions attendues et enjeux futurs

Comment ces militants réagiront-ils aux expulsions iraniennes ? La plupart préféreront probablement le silence pour éviter d’être « cancelés » par leurs pairs. Mais comment continuer à dénoncer Trump tout en ignorant l’Iran ?

Reconnaître les WMM impliquerait d’admettre que des expulsions peuvent être justifiées, mais aussi que ce prétexte pourrait servir à expulser des groupes entiers, y compris des citoyens naturalisés protégés par la loi.

Remettre en question leur dogme impliquerait de s’exposer à une véritable « inquisition interne », où toute voix jugée déviante serait aussitôt étiquetée comme « subversive ». Et cette dérive n’épargne personne : qu’il s’agisse de la gauche, des milieux pro-iraniens ou d’autres cercles militants, la pensée de groupe et la logique d’épuration idéologique sévissent partout.

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