🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’Ukraine frappe la station de pompage de l’oléoduc Druzhba, coupant l approvisionnement pétrolier russe pour la Hongrie et la Slovaquie, derniers pays de l’UE à recevoir du pétrole russe.
- Les dirigeants hongrois et slovaques, Orbán et Fico, doivent trouver d urgence des solutions alternatives, probablement plus coûteuses, face à cette attaque qui menace leur indépendance énergétique.
- En réponse, la Russie promet une riposte proportionnée, alimentant une spirale dangereuse dont les Européens risquent d’être les grands perdants.
Kiev a mené une attaque contre une station de pompage stratégique de l’oléoduc Druzhba (qui signifie « Amitié » en russe).
Ce pipeline, véritable artère énergétique entre la Russie et l’Europe, ne coule plus vers la Hongrie et la Slovaquie, derniers pays de l’UE qui recevaient encore de l’or noir moscovite.
Notons que l’oléoduc transporte aussi du pétrole du Kazakhstan vers l’Allemagne, mais Berlin a confirmé que ces approvisionnements n’ont pas été touchés par la frappe.
Cette action ukrainienne prive ainsi deux États membres européens de leur approvisionnement.
Orbán et Fico, dirigeants respectifs de la Hongrie et de la Slovaquie, avaient clairement affiché leur volonté de préserver leur indépendance énergétique face aux diktats bruxellois. Les voilà désormais contraints de trouver d’urgence des solutions alternatives, sans doute plus coûteuses pour leurs citoyens.
La riposte ukrainienne et ses conséquences
En réponse à l’offensive russe, l’Ukraine frappe désormais des infrastructures vitales pour l’effort de guerre de Moscou.
Robert Brovdi, commandant des Forces des Systèmes Sans Pilote ukrainiennes, vient d’annoncer une attaque contre la station de pompage d’Unecha dans la région de Bryansk.
Pendant que nos gouvernements continuent d’envoyer des milliards à Kiev sans compter, cette escalade risque bien de nous entraîner dans un conflit dont personne ne veut – sauf peut-être ceux qui s’enrichissent grâce au complexe militaro-industriel.
La Russie n’a pas tardé à réagir, promettant une riposte « proportionnée ». Ces échanges de coups ne font qu’alimenter une spirale dangereuse dont les Européens seront, comme d’habitude, les grands perdants.

L’attaque combinée contre Bryansk
Le gouverneur de Bryansk, Alexandre Bogomaz, a révélé sur Telegram que l’Ukraine a lancé une attaque combinée contre sa région, utilisant à la fois des roquettes Himars et des drones.
Encore une fois, Kiev frappe le territoire russe sans que nos médias mainstream ne s’en émeuvent.
Entre les armes américaines fournies à tour de bras et les milliards engloutis par Zelensky, on continue de jouer avec le feu aux portes d’une puissance nucléaire.

Les répercussions énergétiques pour la Hongrie et la Slovaquie
Les gouvernements hongrois et slovaque n’ont pas perdu de temps pour tirer la sonnette d’alarme auprès de Bruxelles.
Dans une lettre adressée à la Commission européenne, ils annoncent que l’approvisionnement en pétrole russe pourrait être interrompu pendant au moins cinq jours à cause des dégâts constatés.
On peut se demander si nos dirigeants européens, confortablement installés dans leurs bureaux bruxellois, mesurent vraiment l’impact de ces coupures sur les économies locales.
La dépendance au pétrole russe reste une réalité que Budapest et Bratislava ne peuvent ignorer.

La réaction de Budapest et Bratislava
Les eurocrates de Bruxelles peuvent bien se voiler la face, la réalité physique et géographique est têtue.
Leurs ministres des Affaires étrangères, Péter Szijjártó et Juraj Blanár, ont écrit :
« Sans ce pipeline, l’approvisionnement de nos pays n’est tout simplement pas possible. »
L’attaque ukrainienne a provoqué la fureur de Budapest, qui dépend du pipeline Druzhba pour plus de la moitié de son approvisionnement en pétrole brut.
Sur Facebook, Szijjártó n’a pas mâché ses mots :
« C’est la troisième fois en peu de temps qu’ils s’en prennent à notre infrastructure énergétique ! »
La Hongrie de Viktor Orbán, déjà en froid avec Bruxelles, risque de durcir encore sa position face à cette menace directe sur sa sécurité énergétique. Un nouveau bras de fer s’annonce avec l’UE, qui pousse toujours pour plus de sanctions contre Moscou.
La position de Viktor Orbán face à l’UE
« C’est une nouvelle attaque contre la sécurité énergétique de notre pays. Encore une tentative de nous entraîner dans une guerre », a-t-il déclaré.
Le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, continue de faire cavalier seul face à l’UE. Refusant de s’aligner sur le soutien inconditionnel à Kiev, il préfère maintenir le dialogue avec Moscou.
L’an dernier, alors que Bruxelles multipliait les sanctions contre la Russie, Orbán s’est rendu directement à Moscou. Cette visite rare lui a permis de s’entretenir avec Vladimir Poutine, confirmant sa position d’électron libre au sein de l’Union.
Le leader hongrois persiste dans sa stratégie d’indépendance vis-à-vis des diktats bruxellois. Orbán défend les intérêts de son peuple d’abord, refusant d’embarquer la Hongrie dans une escalade militaire qui ne la concerne pas directement.

Les espoirs de paix et la frustration des alliés
Les mots d’Orbán reflètent l’exaspération grandissante des pays pris en étau dans ce conflit. D’un côté, la pression occidentale pour soutenir l’Ukraine, de l’autre, les conséquences directes sur leurs propres populations.
Face à cette situation, le parti Fidesz d’Orbán a publié une note condamnant les frappes ukrainiennes sur le pipeline, survenues « juste avant la rencontre historique entre le président Trump et Poutine en Alaska ».
Orbán a même écrit en anglais :
« La Hongrie soutient l’Ukraine en lui fournissant de l’électricité et du pétrole, mais en échange, elle bombarde les oléoducs qui nous approvisionnent. Un geste très inamical ! Nous souhaitons au président Trump plein succès dans sa quête de paix ! »
Un message manuscrit, attribué à Trump, accompagnait cette note :
« Viktor, je n’aime pas entendre ça ; j’en suis très en colère. Dites-le à la Slovaquie. Tu es mon grand ami, Donald. »
L’attitude de Kiev ne fait que renforcer les craintes exprimées depuis longtemps par de nombreux experts à propos de la politique du « tout pour l’Ukraine » sans conditions ni garanties.
La Hongrie et la Slovaquie face aux sanctions européennes
Alors que les 25 autres États membres de l’UE ont cessé d’acheter du pétrole russe après l’invasion massive de l’Ukraine en 2022, la Hongrie et la Slovaquie font bande à part.
Ces deux pays continuent leurs emplettes énergétiques auprès de Poutine, pendant que Bruxelles se gargarise de son unité de façade.
Tandis que Bruxelles envisage l’élimination totale du pétrole et du gaz russes d’ici fin 2027, les capitales hongroise et slovaque se rebellent. Lassés des diktats européens, ils défendent simplement leur survie économique face à ce qui ressemble fort à un suicide énergétique orchestré par l’UE.
La Hongrie d’Orbán, souvent vilipendée pour son courage politique, refuse de sacrifier le bien-être de sa population sur l’autel des sanctions anti-russes.
Même son de cloche du côté de Bratislava, où les dirigeants préfèrent défendre leur souveraineté énergétique plutôt que de plonger leur pays dans la précarité.

Les conséquences de la guerre sur l’énergie en Europe
Ces deux nations d’Europe centrale ne font que protéger leurs intérêts vitaux, contrairement à leurs voisins occidentaux prêts à ruiner leurs économies pour satisfaire des ambitions géopolitiques douteuses.
Malgré les efforts de Trump pour trouver une solution, la guerre qui dure depuis trois ans et demi ne montre aucun signe d’apaisement.
Jeudi, les Russes ont mené une attaque aérienne près de la frontière ukrainienne tout en poursuivant leur offensive contre les villes. L’Ukraine frappe les raffineries russes, et le prix de l’essence s’envole.
En mai, Fico a serré la main de Poutine au Kremlin avant de devenir le seul dirigeant de l’UE à assister au défilé russe du 9 mai. Un acte qui montre qu’au moins un leader européen ose encore défier les diktats bruxellois.
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