🔥 Les essentiels de cette actualité
- Macron nie avec colère les rumeurs de dissolution lancées par Bloomberg, affirmant n’avoir jamais envisagé cette option. Que cache cette véhémence ?
- Le président refuse de retirer la Légion d’honneur à Sarkozy malgré sa condamnation, illustrant un traitement de faveur pour les élites politiques. Pourquoi cette indulgence ?
- Après l’échec de la dernière dissolution, Macron semble plus prudent, mais les Français restent méfiants face à ses démentis. Jusqu’à quand tiendra-t-il cette position ?
Ce jeudi, Emmanuel Macron a vivement nié les rumeurs lancées par Bloomberg concernant des consultations secrètes. En visite dans un lycée de province, le président a balayé d’un revers de main les allégations de l’agence américaine, visiblement agacé qu’on puisse remettre sa parole en doute.
« On invente encore des histoires », a-t-il lancé à la presse qui l’interrogeait sur ce sujet.
Une manière comme une autre de se défendre, dira-t-on.
Fidèle à son habitude de protéger les anciens présidents, il a aussi précisé qu’il ne retirerait pas la Légion d’honneur à Nicolas Sarkozy, malgré sa récente condamnation. Une décision qui illustre une fois de plus le traitement de faveur réservé à la classe politique, au détriment des principes censés s’appliquer à tous les citoyens.
Macron dément les rumeurs de dissolution de l’Assemblée
Emmanuel Macron affirme n’avoir « jamais envisagé » de dissoudre à nouveau l’Assemblée, des propos rapportés par Bloomberg qui n’ont pas tardé à faire réagir dans les couloirs du pouvoir.
Cette nouvelle pirouette du chef de l’État intervient alors que sa cote de popularité continue de plonger dans les sondages. Étonnant de la part d’un président qui n’hésite pourtant pas à jouer avec les institutions quand ça l’arrange !
Après le fiasco de la dernière dissolution qui a privé son camp de sa majorité relative, Macron semble cette fois plus prudent. Mais pour combien de temps ? Les Français, déjà écrasés par les taxes et l’inflation, scrutent avec méfiance ces démentis présidentiels dont ils ont appris, à leurs dépens, à se méfier.
La réaction de l’Élysée face aux rumeurs
Le quotidien Bloomberg, réputé pour ses sources habituellement fiables dans les milieux économiques et politiques, a visiblement touché un point sensible en évoquant cette possibilité. Ce n’est pas la première fois que l’Élysée doit éteindre un incendie médiatique concernant ses intentions réelles.
Dans une déclaration cinglante lors de son déplacement à Madagascar, le président a vivement rejeté les propos qu’on lui attribuait.
« J’ai vu qu’un de vos confrères avait écrit n’importe quoi. Ce n’est pas sérieux de la part de Bloomberg d’avoir écrit ça (…). Je n’ai jamais dit une telle chose, ni envisagé une telle chose », a-t-il lancé aux journalistes qui l’entouraient.
Le chef de l’État, visiblement agacé par cette fausse information, n’a pourtant pas pu s’empêcher de faire son mea culpa sur d’autres sujets. Une tactique qu’on lui connaît bien pour détourner l’attention quand il est acculé.
Les aveux tardifs du président
« J’ai sans doute commis des erreurs, j’ai fait des choses qui parfois n’étaient pas comprises. C’est sans doute le cas de la dissolution », a-t-il admis devant les médias présents.
Une rare confession qui tombe bien tard, alors que les Français subissent encore les conséquences de ses décisions hasardeuses.
Cette reconnaissance partielle de ses erreurs ressemble davantage à une stratégie de communication qu’à une véritable remise en question. On ne peut s’empêcher de penser que notre président, toujours prompt à s’auto-congratuler, n’accepte de reconnaître ses torts que lorsqu’il y est contraint par l’actualité brûlante.
Entre démentis virulents et admissions timides, le ballet présidentiel continue de tourner, tandis que les vrais problèmes des Français, eux, restent sans réponse.
Les démentis de l’Élysée
L’Elysée a vivement nié mercredi les rumeurs d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale cet automne.
Cette communication intervient après l’échec cuisant de la dissolution de juin dernier, qui s’est retournée contre Macron en renforçant les oppositions. Un coup politique raté qui a laissé le pays dans une impasse gouvernementale pendant des semaines.
Difficile de croire sur parole un pouvoir qui enchaîne les volte-face depuis sept ans. Entre les promesses non tenues et les décisions imprévisibles, la méfiance des Français s’est installée durablement. D’ailleurs, plusieurs observateurs politiques continuent de penser que l’Élysée garde cette option dans sa manche, malgré ses démentis officiels.
Selon l’agence de presse américaine, Macron aurait secrètement sondé son cercle rapproché ces dernières semaines à propos d’un tel scénario. Pas étonnant qu’il manigance dans l’ombre, comme d’habitude ! Nos dirigeants préparent toujours leurs coups en coulisse, loin des regards du peuple qui paie pourtant la facture de leurs décisions. Ce n’est pas la première fois que notre président prend conseil auprès de sa garde rapprochée avant d’imposer ses choix aux Français.
Pendant que nous luttons contre l’inflation et les fins de mois difficiles, ces conciliabules en petit comité se multiplient. On se demande bien quelles nouvelles contraintes sortiront de ces consultations à huis clos.
Le timing de ces révélations est particulièrement suspect. Notre « Jupiter » national semble vouloir préparer le terrain médiatique avant une annonce qui, j’en mettrais ma main à couper, ne sera pas en faveur des intérêts du peuple français.
Les manigances de Macron
Macron joue les protecteurs et refuse de retirer la Légion d’honneur à Sarkozy malgré sa condamnation.
« Je pense que c’est très important que les anciens présidents soient respectés », a lâché le locataire de l’Élysée jeudi.
Une sacrée pirouette pour éviter d’appliquer les règles qu’il impose pourtant au commun des mortels !
Le chef de l’État, qui dirige l’ordre national de la Légion d’honneur, a clairement affiché son parti pris : pas question de sanctionner son prédécesseur condamné par la justice française. La petite élite politique continue de se protéger entre elle.
« Ce ne serait pas une bonne décision », a-t-il ajouté à propos d’une potentielle déchéance. Voilà qui illustre parfaitement le deux poids deux mesures que pratique Macron. Quand il s’agit d’un ancien président – même condamné – on préfère « respecter » plutôt que de faire appliquer les règles.
Le traitement de faveur des anciens présidents
Un simple citoyen aurait-il droit à tant d’égards après une condamnation définitive ? La question mérite d’être posée, alors que le petit peuple subit quotidiennement une justice qui ne fait pas dans la dentelle.
Après la condamnation ferme de Sarkozy en décembre dans l’affaire des écoutes, personne ne s’attendait vraiment à ce que l’ancien président finisse comme un délinquant lambda. Trois ans de prison dont un an ferme pour corruption d’un haut magistrat – c’est quand même pas rien pour celui qui dirigeait la France il y a quelques années !
Depuis février, la situation est inédite : Nicolas Sarkozy porte un bracelet électronique. Un ancien président de la République avec un mouchard à la cheville – du jamais vu dans notre histoire. Ça fait réfléchir sur le traitement réservé à nos anciens dirigeants, même si beaucoup estiment qu’il s’en tire plutôt bien comparé au citoyen ordinaire.
Les privilèges des élites politiques
Les élites politiques ont beau se protéger entre elles, il semble que même elles ne sont plus totalement à l’abri des conséquences de leurs actes. Mais combien d’autres affaires restent encore impunies ? Combien de politiciens continuent de vivre confortablement malgré les scandales qui les entourent ?
Pendant que les Français ordinaires subissent la rigueur de la justice pour des infractions bien moins graves, on ne peut s’empêcher de remarquer que cette affaire des « écoutes » n’a débouché que sur une peine aménagée. Un bracelet, certes, mais pas de cellule à la Santé. De quoi alimenter le sentiment que, même quand ils sont punis, nos anciens dirigeants bénéficient toujours d’un traitement de faveur.
En mars, le général François Lecointre, chancelier de la Légion d’honneur, avait tranché sans ambiguïté : le retrait de la décoration de Nicolas Sarkozy serait « de droit ». Pas si vite ! Me Patrice Spinosi, l’avocat de l’ancien président, a immédiatement contré cette affirmation.
L’argument de la défense ? Pas question de confondre l’homme et la fonction. Sarkozy a reçu la grand-croix en 2007 dès son installation à l’Élysée. Cette distinction prestigieuse n’est pas un cadeau personnel, mais un attribut lié à sa fonction d’ancien chef de l’État, a martelé l’avocat.
Le bras de fer juridique autour de cette décoration illustre parfaitement comment nos élites s’accrochent à leurs privilèges. Même condamné, un ancien président tient à garder ses médailles ! Un peu comme ces politiciens qui nous serrent la main pendant les campagnes puis nous oublient une fois élus.
Encore une preuve, s’il en fallait, que la justice n’est pas la même pour tous en France. Quand un simple citoyen commet une faute, on ne lui fait pas de cadeau. Mais quand il s’agit d’un ancien locataire de l’Élysée, on ergote sur des subtilités juridiques pour protéger ses honneurs.
IMPORTANT - À lire
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