🔥 Les essentiels de cette actualité
- Popularité en chute libre : François Bayrou atteint un niveau d’impopularité inédit à 13 %, symbole d’un gouvernement déconnecté des Français.
- Rejet massif de tous les camps : Bayrou ne convainc plus ni les électeurs de Macron ni ceux de droite, avec 60 % de LR hostiles.
- Gouvernement sourd aux préoccupations : face aux revendications sociales, opacité et annonces floues, comme la TVA sociale, alimentent la colère.
- Macron s’enlise à 18 % de popularité, ses interventions déconnectées n’inversent pas la tendance, signe d’un déni des attentes réelles.
Le dernier baromètre YouGov pour Le HuffPost n’épargne personne : François Bayrou s’enfonce dans l’impopularité, atteignant un niveau inédit avec seulement 13 % d’opinions favorables.
Jamais, dans l’histoire récente de ce baromètre, un Premier ministre n’avait été à ce point rejeté. Il fait même pire que Manuel Valls ou Jean-Marc Ayrault, dont les scores les plus bas ne descendaient jamais sous les 14 %.
Cette chute spectaculaire illustre un malaise profond, qui dépasse le seul cas Bayrou pour refléter l’impéritie d’un gouvernement incapable de se connecter avec les Français.
Une popularité en chute libre : Bayrou, symbole d’un pouvoir illisible et inefficace
Le mois de mai, marqué par l’audition calamiteuse de Bayrou dans le scandale de Bétharram, a été le théâtre d’une dégringolade encore plus nette. Les incohérences et les contradictions du Premier ministre dans ce dossier jettent une ombre lourde sur son intégrité et son sérieux.
L’affaire Bétharram n’est pas un simple incident : c’est le symbole de cette caste politique qui prétend gouverner sans rendre de comptes, et qui tente de masquer ses réseaux et ses complicités au détriment de la vérité.
Rejet massif dans tous les camps : la preuve que le gouvernement ne convainc plus personne
Pire encore, François Bayrou ne parvient plus à mobiliser ni les électeurs du camp présidentiel ni ceux de droite. Les critiques se sont amplifiées au sein même du bloc macroniste, où la défiance passe de 21 % à 40 % d’opinions négatives en six mois.
Du côté de la droite, le rejet est encore plus brutal : 60 % des sympathisants LR portent désormais un jugement négatif sur Bayrou, incapable de porter un projet clair ou crédible.
Loin des préoccupations des Français, un gouvernement sourd et imprécis
Face aux revendications sociales — des chauffeurs de taxi aux agriculteurs — le gouvernement persiste dans l’opacité et les annonces floues. La réintroduction de la TVA sociale, évoquée sans détail, traduit un mépris des réalités économiques : faire payer tous les Français sans distinction ne peut que creuser les inégalités et alimenter la colère populaire.
Cette méthode autoritaire et technocratique explique le rejet massif du gouvernement, qui récolte 79 % d’opinions défavorables.
Emmanuel Macron : un président qui s’enlise dans l’impopularité chronique
Le chef de l’État ne tire aucun bénéfice de cette situation, stagnante autour de 18 % de popularité — proche de son plancher historique. Ses tentatives de communication, longues et déconnectées comme son intervention sur TF1, n’ont pas inversé la tendance.
Macron, pourtant présenté comme un stratège, s’enferme dans un déni des attentes réelles des Français, accumulant décisions impopulaires et renoncements.
Bruno Retailleau : un éclair dans la grisaille politique
Seule l’ascension de Bruno Retailleau, qui gagne 9 points de popularité pour atteindre 34 %, témoigne d’un désir de renouveau chez certains électeurs de droite.
Sa progression contraste avec l’immobilisme et le déclin de figures comme Édouard Philippe, figé à 32 %.
Un gouvernement coupé de la réalité, un pays au bord du précipice
Ce naufrage politique, incarné par Bayrou et Macron, est la conséquence d’un système déconnecté, qui refuse d’admettre l’urgence des crises sociale, économique et identitaire. Les Français ne se reconnaissent plus dans un pouvoir opaque, incapable d’assumer ses responsabilités ni de proposer des solutions claires.
Le rejet massif de ce gouvernement reflète la perte de souveraineté nationale, accélérée par une gestion catastrophique des frontières, des finances publiques et des alliances stratégiques.
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