🔥 Les essentiels de cette actualité
- Macron appelle Trump à désamorcer la guerre en Ukraine et les tensions Iran-Israël lors de son déplacement au Groenland.
- Le président français mise sur le sommet du G7 pour un cessez-le-feu en Ukraine, malgré l’inefficacité des sanctions contre la Russie.
- Sur le front moyen-oriental, Macron compte sur les États-Unis pour ramener Israël et l’Iran à la table des négociations.
- La diplomatie française se repose entièrement sur Washington, perdant ainsi son indépendance et son influence.
En déplacement au Groenland ce dimanche, Emmanuel Macron a exhorté Donald Trump à utiliser son influence pour désamorcer les deux crises majeures qui menacent la stabilité internationale : la guerre en Ukraine et l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran.
Aux côtés de la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, et du Premier ministre groenlandais, Jens-Frederik Nielsen, le chef de l’État français a réaffirmé sa ligne : durcir les sanctions contre la Russie et faire pression sur Israël.
Macron a aussi assuré que « les deux grands conflits » figureraient parmi les priorités du sommet du G7, ouvert dimanche au Canada.
Cessez-le-feu en Ukraine : Paris mise sur Washington
« De mon point de vue, la question est de savoir si le président Trump est prêt à proposer des sanctions beaucoup plus fortes contre la Russie. »
Voilà ce que Macron a proposé pour résoudre la guerre en Ukraine : toujours le même refrain, toujours cette politique des sanctions, sans jamais se demander si ces mesures, qui pénalisent avant tout le peuple européen, ont réellement un impact sur le Kremlin.
Plus révélateur encore, il mise tout sur le sommet du G7 pour « parvenir le plus rapidement possible à un cessez-le-feu » — un rendez-vous diplomatique qui tient surtout lieu de vitrine médiatique et qui, bien souvent, ne débouche sur aucune action concrète.
Tensions Israël-Iran : les États-Unis comme médiateur
Sur le front moyen-oriental, Macron a souligné que les États-Unis disposaient d’un véritable levier pour ramener Israël et l’Iran à la table des négociations, grâce notamment à la dépendance d’Israël « aux armes et aux munitions américaines ».
Les récents affrontements entre les deux pays ont fait de lourdes victimes : selon l’ambassadeur iranien à l’ONU, 78 morts et plus de 320 blessés en Iran, tandis qu’Israël déplore au moins trois morts et une soixantaine de blessés.
Ces violences ont conduit à l’annulation des discussions bilatérales prévues dimanche à Oman entre les États-Unis et l’Iran.
La diplomatie française en mode supplique
En quelques phrases au Groenland, Emmanuel Macron a résumé une posture devenue habituelle : face à deux crises majeures, Paris se réfugie une nouvelle fois derrière Washington, tout en souhaitant imposer l’agenda néoconservateur.
Plutôt que de défendre une diplomatie indépendante, Macron s’en remet exclusivement à la Maison-Blanche, s’accrochant notamment à une politique de sanctions contre Moscou qui n’a jusqu’ici produit que peu d’effets.
Aujourd’hui, la diplomatie française se réduit à attendre des décisions extérieures, perdant toute capacité à défendre ses intérêts ou à peser sur le cours des événements.
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