🔥 Les essentiels de cette actualité
- Une nouvelle fusillade endeuille les quartiers nord de Marseille : un adolescent de 17 ans tué, deux autres blessés près d’un point de deal. La jeunesse paie le prix fort de l’abandon républicain.
- Les règlements de comptes liés au trafic de drogue se multiplient, transformant la cité phocéenne en champ de bataille. Les habitants vivent dans la peur, l’État semble impuissant.
- L’immigration massive et non contrôlée, souvent passée sous silence, contribue à la crise. Des ghettos ethniques où l’économie parallèle est la seule voie d’ascension sociale.
- Face à cette violence quotidienne, l’État ouvre des enquêtes mais peine à reprendre le contrôle. Une République impuissante, voire complice, face à l’impunité des tireurs.
La nuit dernière, une nouvelle fusillade a endeuillé les quartiers nord de Marseille.
Trois jeunes, installés dans une voiture, ont été pris pour cible près d’un point de deal bien connu des autorités. L’un d’eux, âgé de 17 ans, est mort sur le coup, touché au thorax et au cou. Les deux autres, âgés de 18 ans, ont été blessés. L’un d’eux a été hospitalisé, l’autre laissé sur place, choqué mais vivant.
Une fois de plus, la jeunesse paie le prix fort de l’abandon républicain.
Une guerre silencieuse dans nos rues
La scène s’est déroulée à la cité des Rosiers, devenue tristement célèbre pour ses violences à répétition. D’après les premiers éléments de l’enquête, tout a commencé par des tirs de mortiers d’artifice avant qu’au moins une arme automatique ne soit utilisée. Vingt-cinq marins-pompiers et sept véhicules ont été déployés, mais il était déjà trop tard pour sauver le mineur.
Ce n’est pas une bavure isolée. C’est un épisode de plus dans une guerre de territoire qui se joue au grand jour, au cœur d’une des plus grandes villes de France. Les fusillades se succèdent, les corps tombent, et les douilles s’accumulent. Les balles ne s’arrêtent pas aux délinquants : une d’entre elles a même traversé le cabinet d’un orthophoniste situé à proximité.
À Marseille, même aller travailler est devenu un acte de bravoure.
Zones de non-droit : les cités abandonnées
La cité phocéenne est en train de se transformer en champ de bataille. Les règlements de comptes liés au trafic de drogue s’y multiplient à un rythme alarmant, sans que l’État ne semble en mesure – ou enclin – à reprendre le contrôle de ces territoires perdus.
Les habitants vivent dans la peur. Il n’est plus question de laisser les enfants jouer dehors. Le sentiment d’abandon est généralisé. Ce n’est pas une simple impression : c’est une réalité brutale, confirmée chaque jour par les faits.
Pendant ce temps, à Paris, les élites bavardent dans les studios télé et commentent des statistiques creuses sur « l’insécurité ressentie ». Mais ici, l’insécurité est bien réelle. Elle s’entend, elle se voit, elle tue.
L’incompétence devenue norme
Face à cette violence quotidienne, que fait l’État ? Il ouvre des enquêtes. Il dépêche des effectifs en urgence, une fois les faits accomplis. Il aligne les grands mots : « tournants sécuritaires », « plans anti-drogue », « zones prioritaires »… Rien de plus qu’un cache-misère.
La vérité, c’est que l’État a renoncé à exercer sa souveraineté sur ces territoires. L’incapacité chronique à anticiper, à prévenir, à démanteler les réseaux est le fruit de décennies d’aveuglement bureaucratique, de gestion clientéliste et de peur de « stigmatiser ». On préfère ne pas nommer les coupables pour ne pas faire de vagues.
Mais ce silence est complice. Il autorise l’impunité. Il nourrit le chaos.
Les services de renseignement le répètent depuis des années : des pans entiers du territoire échappent à l’autorité républicaine. Mais au lieu de traiter le mal à la racine, on dépense des fortunes en « médiateurs », en « ateliers de sensibilisation », en « politiques inclusives » qui n’apportent aucun résultat concret.
L’immigration, un facteur que l’on n’ose plus nommer
Dans la plupart de ces quartiers en crise, un facteur central est systématiquement passé sous silence : la question migratoire.
Depuis des décennies, l’État a concentré dans les mêmes zones les vagues successives d’une immigration massive, sans contrôle, sans intégration réelle, et souvent sans aucune exigence.
Cette immigration de peuplement a généré des ghettos ethniques, où l’économie parallèle – notamment la drogue – est devenue la seule voie d’ascension sociale pour une partie de la jeunesse. Des familles entières, livrées à elles-mêmes, dans des tours délabrées, sous la coupe de trafiquants. Et pendant ce temps, les élites parlent de « diversité enrichissante ».
Les liens entre trafic, communautarisme et immigration incontrôlée ne sont plus à démontrer. Il suffit d’écouter les accents, de regarder les réseaux sociaux des bandes locales, de lire les rapports confidentiels de la police pour comprendre que ce que nous vivons à Marseille – et ailleurs – est le résultat d’un modèle multiculturel qui a explosé en vol.
Une République impuissante, voire complice
Le parquet a ouvert une enquête pour assassinat, tentative d’assassinat et association de malfaiteurs. Les tireurs, eux, sont repartis à pied. Personne n’a été interpellé. Une fois de plus, l’impunité règne.
À force de détournements de regard, de discours vides et de politiques du chiffre, les autorités ont vidé leur mission régalienne de son sens. Les forces de l’ordre, sous-équipées et en sous-effectif chronique, n’ont plus les moyens de prévenir ces drames. Elles ramassent les morceaux, mais ne peuvent rien empêcher.
Et quand elles essaient d’agir, ce sont les associations, les juges ou les élus locaux qui freinent, dénonçant un prétendu « racisme systémique ». La boucle est bouclée : le laxisme est devenu la doctrine, et la peur de nommer les choses, une ligne de conduite.
Un adolescent de 17 ans tué. Et après ?
Combien de morts faudra-t-il encore pour que l’on agisse ? Pour que l’on admette que ces quartiers populaires sont les oubliés de la République, condamnés à subir la loi des kalachnikovs faute d’une volonté politique réelle ?
Ce n’est pas seulement une vie qui a été volée cette nuit, c’est un symbole de plus de la faillite d’un système qui prétend protéger ses citoyens. La République laisse mourir ses enfants en silence, pendant que ses représentants discourent sur le « vivre-ensemble » dans des quartiers où les gyrophares ne brillent jamais.
Jusqu’à quand ?
Ce nouveau drame n’est pas une fatalité. Il est le fruit d’un abandon, d’une lâcheté, d’un renoncement. Il est la conséquence directe de décennies de politique de l’autruche. Il est l’exemple criant d’un pays qui a renoncé à faire respecter l’ordre et la loi sur son propre sol.
À force de fermer les yeux, l’État a perdu la vue. Il ne voit plus les corps qui tombent, les familles qui pleurent, les quartiers qui s’enfoncent. Il n’entend plus les cris de ceux qui demandent simplement à vivre en sécurité.
Et pendant que les fusillades se banalisent, que les armes de guerre circulent librement, que des enfants tombent sous les balles, que fait-on ? Rien. Ou si peu. Trop peu.
Marseille pleure encore un de ses enfants. Et l’État, lui, reste les bras croisés.
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