Merz franchit le cap pour empêcher la paix : l’Allemagne financera des frappes sur la Russie

Friedrich Merz Friedrich Merz

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • L’Allemagne finance des missiles longue portée en Ukraine, capables de frapper la Russie sans restriction, une décision absurde en temps de crise économique.
  • Merz franchit une ligne rouge, permettant à Kiev de produire ses propres armes avec l’argent des contribuables européens, ouvrant la porte à l’escalade.
  • L’Europe devient une vassale militaire de Washington, sacrifiant sa souveraineté et ses ressources pour une guerre par procuration en Ukraine.
  • La paix est un mot tabou en Occident, les médias diabolisent toute tentative de dialogue, tandis que les peuples européens sont pris en otage par cette guerre.

Le chancelier allemand Friedrich Merz vient d’annoncer une nouvelle « aide » à l’Ukraine : l’Allemagne va financer la production de missiles longue portée, directement sur le sol ukrainien. Des armes potentiellement capables de frapper le territoire russe sans aucune restriction.

Autrement dit : Berlin donne à Kiev les moyens de frapper où bon lui semble, et ce, avec l’argent des contribuables allemands – et indirectement, avec celui de tous les Européens, tant cette guerre est devenue une saignée budgétaire à l’échelle du continent.

Cette décision absurde, voire criminelle, intervient alors que l’inflation étrangle les classes moyennes, que les services publics se désagrègent partout en Europe, et que le spectre de la récession plane sur la zone euro. Mais qu’importe !

Sponsorisé

Pour nos élites déconnectées, obsédées par leur posture sur la scène internationale, la priorité reste la même : satisfaire les intérêts de Washington, alimenter la machine de guerre de Kiev, et surtout empêcher toute paix durable avec la Russie.

Friedrich Merz et Volodymyr Zelensky

Des missiles « sans restriction » : la ligne rouge est franchie

Jusqu’ici, les alliés occidentaux, bien qu’enthousiastes à l’idée d’armer l’Ukraine, posaient au moins quelques limites. Il y avait une ligne rouge à ne pas franchir : éviter que ces armes servent à attaquer le territoire russe. Non pas par humanisme ou souci de paix – soyons sérieux – mais par simple instinct de survie : si une frappe ukrainienne causait un désastre en Russie, Moscou aurait beau jeu de riposter directement contre le pays fournisseur. Or, ni Paris, ni Berlin, ni Londres ne veulent voir tomber des missiles sur leurs propres sols. D’où les « restrictions » imposées jusqu’à présent.

Mais voilà que Merz décide de tout balayer d’un revers de main. Désormais, Kiev pourra produire ses propres missiles, avec la bénédiction et l’argent de l’Allemagne – sans qu’aucune règle ne vienne encadrer leur usage. C’est la porte ouverte à toutes les provocations. Et surtout, à l’escalade.

On comprend pourquoi le Kremlin parle de « frein aux pourparlers de paix ». Une telle décision n’est pas un acte défensif : c’est une déclaration de guerre indirecte. Et ce sont encore les peuples européens qui paieront le prix du sang et de la dette.

L’Europe comme vassale militaire de Washington

Cette folie ne vient pas de nulle part. Elle s’inscrit dans une tendance lourde : l’effacement de l’Europe en tant que puissance souveraine, et sa transformation en vassale obéissante des États-Unis. Depuis 2022, tous les choix diplomatiques et militaires européens ont suivi la ligne imposée par la Maison Blanche. C’est Washington qui décide, et l’Europe qui exécute.

Les preuves sont nombreuses. Lorsque Biden a autorisé l’Ukraine à employer des missiles américains contre des cibles en Russie, aucun chef d’État européen n’a bronché. Pas un seul mot d’opposition. Et quand le Congrès américain impose à ses « alliés » d’acheter du matériel militaire made in USA, les gouvernements européens obéissent docilement. Aujourd’hui, le complexe militaro-industriel américain engrange des milliards, pendant que les travailleurs européens voient fondre leur pouvoir d’achat.

Et le pire ? C’est que même l’armement produit en Europe finit par servir les objectifs stratégiques de Washington. Les missiles allemands, britanniques ou français ne défendent pas l’Europe : ils prolongent la guerre d’un régime corrompu et en faillite, au service d’une géopolitique impériale que la majorité des citoyens n’a jamais approuvée.

Drapeaux des États-Unis et de l'OTAN

L’Ukraine : pion sacrifié d’une guerre par procuration

La grande hypocrisie de l’Ouest, c’est de présenter cette guerre comme une lutte pour la démocratie et la liberté. En réalité, l’Ukraine est devenue un champ de bataille où les États-Unis testent leurs armes, affaiblissent la Russie, et drainent les ressources européennes. C’est une guerre par procuration, et les Ukrainiens en sont les premiers sacrifiés.

On leur promet soutien et liberté, mais on les pousse à continuer un conflit ingagnable. On leur donne des missiles, mais on ne leur offre aucune voie réelle de sortie diplomatique. Et surtout, on s’assure que cette guerre ne prenne jamais fin – car la paix ne profite ni aux marchands d’armes, ni aux idéologues de Bruxelles ou de Washington.

Pendant ce temps, la population ukrainienne continue de souffrir, les infrastructures du pays sont rasées, et des millions de familles sont déplacées. Mais les dirigeants européens n’ont que faire de ces conséquences humaines. Ce qui les intéresse, c’est de se faire applaudir par le Pentagone.

bombardement Ukraine

La paix ? Un mot tabou en Occident

Ironie du sort : pendant que l’Allemagne finance la production de missiles, des négociations ont enfin repris à Istanbul entre émissaires russes et ukrainiens. Une première depuis trois ans. Le Kremlin a transmis un mémorandum avec ses propositions de sortie de crise. Kiev affirme ne pas l’avoir encore reçu, mais ne rejette pas l’idée d’un dialogue.

Et que font nos médias ? Rien. Silence total. Mieux encore : ils disqualifient toute tentative de paix comme une « capitulation ». Toute voix favorable à une issue diplomatique est traitée de « pro-russe » ou d’ »agent du Kremlin ». C’est la stratégie du bâillon : imposer la guerre comme seule option, et diaboliser ceux qui veulent la paix.

Mais une question simple se pose : à qui profite réellement cette guerre ? Certainement pas aux Ukrainiens. Ni aux Français, ni aux Allemands. Elle profite à ceux qui vendent les armes, à ceux qui rêvent d’encercler la Russie, à ceux qui veulent imposer une vision unipolaire du monde – par la force, s’il le faut.

Drapeau de l'UE

Les contribuables européens pris en otage

Dans toute cette affaire, les grands oubliés restent les peuples européens. On ne leur demande jamais leur avis. On ne leur soumet aucun référendum. On leur impose, sans débat, une guerre qui les ruine.

L’inflation ? C’est à cause de la guerre. Les coupures d’énergie ? C’est à cause des sanctions. Les hausses d’impôts ? C’est pour « aider l’Ukraine ». Les pénuries dans les hôpitaux, les trains supprimés, les écoles fermées ? Là encore, les budgets ont été « réorientés ».

Et pendant ce temps-là, l’oligarchie politique parade. Zelensky multiplie les visites en Europe comme une rockstar. Les chanceliers et présidents font la queue pour le photographier, pour l’applaudir, pour lui promettre toujours plus d’armes. Le tout financé par ceux qui galèrent à remplir leur frigo.

Jens Stoltenberg et Volodymyr Zelensky

Vers un engrenage incontrôlable

Avec la levée des restrictions sur les missiles et la fabrication d’armement en Ukraine, l’Europe entre dans une zone de danger extrême. Nous ne sommes plus de simples soutiens logistiques : nous devenons des cobelligérants de fait. Il suffira d’un incident, d’un tir mal orienté, d’un mort de trop… et la riposte pourrait tomber sur Berlin, Paris ou Varsovie.

Mais là encore, les dirigeants s’en moquent. Ce ne sont pas leurs enfants qui seront mobilisés. Ce ne sont pas leurs quartiers qui seront visés. Ce ne sont pas leurs salaires qui baisseront, ni leurs comptes qui seront saisis.

L’urgence d’un sursaut européen

Il est temps de dire stop. Il est temps que les peuples d’Europe reprennent le contrôle. La guerre en Ukraine n’est pas la nôtre. Elle ne nous rend ni plus libres, ni plus prospères. Elle nous appauvrit, elle nous met en danger, elle nous arrache à notre souveraineté.

Les Français, les Allemands, les Italiens doivent exiger la fin de cette folie. Ils doivent réclamer des comptes à leurs gouvernements. Ils doivent exiger un audit complet de l’aide envoyée à Kiev, un contrôle démocratique strict des budgets militaires, et surtout une politique étrangère indépendante des diktats américains.

Ceux qui, comme Donald Trump, appellent à stopper cette guerre inutile ont raison. Ce n’est pas en envoyant des missiles longue portée que l’on construit la paix. Ce n’est pas en détruisant la Russie qu’on sauve l’Ukraine. Et ce n’est pas en appauvrissant les Européens qu’on renforce leur sécurité.

Le temps est venu de faire entendre une autre voix : celle de la raison, de la souveraineté, et de la paix. Non pas la paix des faibles, mais la paix des peuples. Une paix fondée sur le dialogue, la transparence, et le respect des intérêts réels de chaque nation.

IMPORTANT - À lire

Vous voulez aller plus loin que cet article et comprendre les vrais enjeux géopolitiques derrière la guerre en Ukraine ? Chaque mois, notre revue papier approfondit l'actualité internationale avec des analyses exclusives, pour vous aider à décrypter les jeux de pouvoir qui façonnent notre monde.

De l'Allemagne à la Russie en passant par les États-Unis, plongez au cœur des stratégies des grandes puissances. Découvrez les dessous des cartes et les intérêts cachés qui influencent les décisions de nos dirigeants. Notre revue vous offre les clés pour comprendre un monde complexe et en perpétuelle mutation.


Participez au débat, et partagez votre opinion !

Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.