🔥 Les essentiels de cette actualité
- Un adolescent de 14 ans poignarde mortellement un employé de 31 ans à Nogent. Deuxième meurtre en milieu scolaire en trois mois, révélant l’inefficacité des mesures de sécurité actuelles.
- Macron dénonce une « violence inqualifiable » mais ses propos semblent déconnectés de la réalité. Sa récente interview minimisant l’insécurité choque après ce drame.
- Seulement 21 % des Français font confiance à Macron pour lutter contre la violence juvénile, contre 42 % pour Marine Le Pen. Le déclin politique de Macron s’accélère.
Macron doit affronter une nouvelle vague d’insécurité dans les écoles après un drame sanglant à Nogent mardi.
Un gamin de 14 ans a poignardé mortellement un employé d’école de 31 ans. C’est déjà le deuxième meurtre en milieu scolaire depuis trois mois, et notre président reste les bras ballants.
Selon François-Noël Buffet, secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur, si les taux de délinquance juvénile restent stables depuis 2016, les actes violents, notamment les homicides, ont explosé, adoptant un caractère « plus radical et plus répandu ».
Dans ce contexte, les mesures de sécurité, comme le contrôle des sacs, apparaissent comme des palliatifs dérisoires face à cette escalade.
La déconnexion de Macron face à la réalité
Le drame est tombé au pire moment pour Macron, qui venait à peine de déclarer dans une interview que les médias qui parlent de crimes violents ne feraient que répandre la peur.
Selon lui, cela jouerait même le jeu de l’extrême droite qui gonfle ces faits divers sanglants pour pousser ses idées de fermeté contre le crime et ses positions anti-immigration.
À croire que la réalité s’amuse à contredire les belles théories du président… Comment peut-il encore venir nous faire la leçon sur ce qu’on devrait penser ou non de l’insécurité, quand les faits lui explosent au visage quelques jours après ?
Le décalage entre ses paroles et cette tragédie montre bien à quel point le pouvoir est déconnecté.
D’un côté, un président qui nous explique que parler d’insécurité, c’est faire le jeu des extrêmes. De l’autre, des Français qui vivent au quotidien avec cette réalité qu’on leur demande d’ignorer.
Réactions et perceptions publiques
Le président Emmanuel Macron, dénonçant une « violence inqualifiable », a tenté de répondre en pointant du doigt les « familles brisées » et l’impact des réseaux sociaux, réitérant son projet d’interdire leur accès aux moins de 15 ans.
Ces déclarations, faites à la veille de la Conférence des Nations Unies sur les océans à Nice, où il a préféré s’attarder sur le changement climatique, ont été perçues comme totalement hors sol.
Un sondage Elabe post-attaque de Nogent révèle que 87 % des Français constatent une réelle hausse de la violence juvénile, et seuls 21 % font confiance à Macron pour y répondre efficacement, contre 42 % pour Marine Le Pen.
« L’opinion publique place déjà la sécurité au premier rang de ses préoccupations. Des Français qui en ont marre ! L’attentat au couteau de Nogent en est la preuve flagrante », confie Erwan Lestrohan, directeur de recherche chez Odoxa, qui a passé des années à ausculter l’état d’esprit des Français.
Le sondeur, connu pour son franc-parler, ne mâche pas ses mots. Et comment lui donner tort ?
Le déclin inexorable de Macron
Le déclin politique de Macron s’accélère face à cette crise, révélant un président déphasé, plus à l’aise dans les cénacles internationaux que dans la gestion des préoccupations quotidiennes des Français.
Sa communication, souvent arrogante et moralisatrice, échoue à apaiser une population terrifiée par l’insécurité.
En privilégiant des enjeux globaux comme le climat au détriment de réponses immédiates, Macron creuse sa propre tombe politique.
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