🔥 Les essentiels de cette actualité
- Netanyahou utilise le conflit à Gaza pour se maintenir au pouvoir, malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu et les milliers de victimes civiles.
- Les bombardements israéliens continuent de faire des ravages à Gaza, avec 22 morts récemment, tandis que l’aide humanitaire reste limitée.
- Le gouvernement israélien joue un double jeu, intensifiant les frappes tout en négociant secrètement avec le Hamas, au mépris des populations civiles.
- La stratégie cynique de Netanyahou vise à éviter les images de famine pour des raisons diplomatiques, révélant une politique étrangère hypocrite.
Dans une vidéo sur Telegram, Netanyahou s’est vanté de l’avancée des forces israéliennes à Gaza.
« Les combats sont intenses et nous progressons. Nous prendrons le contrôle de tout le territoire de la bande. Nous ne cédons pas. Mais pour réussir, il faut agir de manière à ce qu’on ne nous arrête pas. » – Benjamin Netanyahou
Son message suggère qu’il est prêt à ignorer les appels internationaux demandant un cessez-le-feu. Difficile de ne pas y voir une certaine arrogance face aux milliers de victimes civiles qui s’accumulent jour après jour.
Netanyahou semble vouloir rassurer sa base électorale, dont le soutien s’érode progressivement avec la durée du conflit. Cette opération militaire, qui devait être rapide, s’enlise et coûte chaque jour plus cher aux contribuables israéliens.
Le premier ministre israélien, sous pression judiciaire dans plusieurs affaires de corruption, reste accroché à cette guerre comme à une bouée de sauvetage politique. Pendant ce temps, le peuple palestinien paie le prix fort d’une stratégie qui semble n’avoir d’autre but que de servir les intérêts personnels du dirigeant.
Les conséquences des bombardements à Gaza
Gaza sous le feu : 22 morts dans les derniers bombardements israéliens tandis que l’aide humanitaire revient au compte-gouttes.
Lundi, le sang a encore coulé à Gaza. Les bombardements israéliens ont fait 22 victimes selon les équipes de secours qui tentent désespérément de maintenir un semblant d’ordre dans ce territoire ravagé par la guerre. C’est le bilan macabre d’une journée « ordinaire » pour les Gazaouis qui vivent l’enfer depuis des mois.
Après plus de soixante jours de blocus total, Tel-Aviv a daigné autoriser la reprise « limitée » de l’aide humanitaire. Une décision qui arrive bien tard pour les centaines de milliers de civils pris au piège. Combien sont morts de faim ou faute de médicaments pendant que les camions d’aide pourrissaient aux frontières ? Personne ne semble pressé de faire ce décompte.
La couverture médiatique et l’aide humanitaire
Les grands médias occidentaux n’en parlent qu’à demi-mot, préférant souvent présenter ces bombardements comme des « frappes chirurgicales ».
Pourtant, sur place, la réalité est tout autre. Les hôpitaux débordent, les corps s’entassent, et les enfants représentent une part importante des victimes, même si on préfère ne pas trop s’attarder sur ce détail gênant.
L’aide qui va désormais être autorisée reste « limitée », une formule bien pratique pour continuer d’affamer une population tout en se donnant bonne conscience face aux timides protestations internationales.
On peut se demander qui décide de ces limites et sur quels critères ? La question reste sans réponse, comme beaucoup d’autres dans ce conflit où les puissants font la loi.
Face à la pression internationale grandissante au sujet du blocus qui étouffe Gaza, Netanyahou a lâché du lest. Dimanche, son gouvernement a annoncé une levée partielle des restrictions.
Cette concession arrive quelques heures seulement après que l’armée israélienne a lancé des « opérations terrestres de grande envergure » dans l’enclave palestinienne.
La stratégie israélienne reste fidèle à elle-même. D’un côté, on fournit des miettes humanitaires quand la pression devient trop forte, de l’autre, on intensifie les opérations militaires. Le timing n’est certainement pas une coïncidence.
Un jeu de dupes agaçant
Un jeu de dupes qui commence sérieusement à agacer jusque dans les rangs de leurs plus fidèles alliés occidentaux, mais qui continue sans véritable opposition concrète. Pendant ce temps, les Gazaouis, pris en étau, attendent désespérément que la « communauté internationale » transforme enfin ses inquiétudes en actions.
Pendant qu’Israël intensifie ses frappes militaires, les négociations pour un cessez-le-feu avec le Hamas continuent en coulisses. Ces discussions indirectes traînent en longueur alors que la guerre, déclenchée après l’attaque du Hamas dans le Sud israélien le 7 octobre 2023, ne cesse de s’intensifier sur le territoire palestinien.
L’État hébreu poursuit sa politique du double jeu : bombarder d’un côté, négocier de l’autre. Une stratégie qui rappelle d’autres conflits où les grandes puissances parlent de paix tout en préparant la guerre. Le gouvernement Netanyahou semble vouloir gagner sur tous les tableaux, au mépris des populations civiles prises au piège.
Les citoyens, victimes des manœuvres politiques
Comme souvent, ce sont les citoyens ordinaires qui paient le prix fort de ces manœuvres politiques. Les médias mainstream évitent soigneusement de questionner cette contradiction flagrante, préférant relayer la version officielle sans la moindre distance critique.
Le Premier ministre israélien Netanyahou a sorti lundi une déclaration qui trahit bien sa politique cynique à Gaza. Il faut, selon lui, éviter la famine dans l’enclave palestinienne, mais pas par humanité – simplement « pour des raisons diplomatiques ».
Cette logique froide a été exposée dans une vidéo diffusée sur son compte Telegram, juste après l’annonce d’une reprise au compte-gouttes de l’aide humanitaire vers le territoire dévasté.
Une hypocrisie révélée
Selon lui, il est essentiel de ne pas laisser la population sombrer dans la famine, tant pour des raisons pratiques que diplomatiques, une position exprimée avec son habituel calcul politique.
La vraie raison ? Certains « amis » d’Israël l’auraient averti qu’ils ne pourraient plus soutenir la guerre si des « images de famine de masse » venaient à circuler.
Quelle belle hypocrisie ! Ce n’est pas la souffrance des Gazaouis qui préoccupe le dirigeant israélien, mais l’impact médiatique qu’aurait une catastrophe humanitaire visible aux yeux du monde. Comme d’habitude, pour ces dirigeants, l’image compte plus que les vies humaines.
Voilà le vrai visage de cette politique étrangère : on laisse juste assez de nourriture entrer pour éviter que les photos de cadavres décharnés ne fassent la une des journaux. Et nos gouvernements occidentaux continuent de soutenir ce cynisme d’État.
IMPORTANT - À lire
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