🔥 Les essentiels de cette actualité
- Trump évoque sur Truth Social une puissance militaire sans précédent contre l’Iran en cas d’attaque, mais reste optimiste sur un accord avec Israël.
- Les tensions montent avec des frappes réciproques entre Israël et l’Iran, poussant la région vers un affrontement majeur.
- Netanyahu promet des représailles accrues, tandis qu’Araqchi dénonce le sabotage israélien des pourparlers nucléaires.
- Les civils sont menacés par des frappes sur des infrastructures, avec déjà des dizaines de morts des deux côtés.
Sur Truth Social, le président américain Donald Trump a livré sa vision de la montée des tensions entre Israël et l’Iran, articulant un message mêlant démonstration de force et ouverture au dialogue.
Alors que les frappes réciproques se multiplient et que la région dérive vers un affrontement à grande échelle, Trump a averti que les États-Unis pourraient déployer une puissance militaire sans précédent si Téhéran venait à frapper des cibles américaines.
Dans le même temps, il affirme qu’une issue pacifique reste possible par la voie d’un accord négocié, à condition que les deux camps acceptent de revenir à la table des discussions.
« Les États-Unis n’ont rien à voir avec l’attaque contre l’Iran ce soir. Si nous sommes attaqués par l’Iran, quelle que soit la forme, toute la puissance des forces armées américaines s’abattra sur nous à un niveau jamais vu auparavant. Cependant, nous pouvons facilement parvenir à un accord entre l’Iran et Israël et mettre fin à ce conflit sanglant ! »
Une escalade militaire qui s’accélère
Sur le terrain, Israël et l’Iran ont franchi un nouveau seuil.
Dans la nuit de samedi à dimanche, de nouvelles frappes mutuelles ont été échangées, traduisant une intensification préoccupante du conflit.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a durci le ton, promettant que ce que l’Iran a vu jusqu’à présent n’est rien comparé à ce qui l’attend.
Dans la foulée, l’armée israélienne a exhorté les populations civiles vivant à proximité des sites militaires iraniens à quitter les lieux, signe tangible d’une escalade imminente.
Téhéran entre riposte et conditionnalité
Du côté iranien, le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a dénoncé ce qu’il qualifie de sabotage israélien des pourparlers nucléaires initialement prévus à Oman et finalement annulés.
Pour Araqchi, ces frappes, lancées dès vendredi avec l’aval implicite de Washington, justifient la légitime défense de l’Iran.
Il prévient qu’aucune négociation ne reprendra tant qu’Israël poursuivra ses attaques barbares.
Une région à la limite de l’embrasement
Depuis le début de cette nouvelle phase de confrontation, les frappes touchent indistinctement cibles militaires et infrastructures civiles.
Israël subit une pluie de missiles sur plusieurs villes, avec un bilan humain déjà lourd : au moins 13 morts et plus de 300 blessés.
L’Iran, de son côté, déplore plus de 78 morts dès les premières heures de l’offensive israélienne.
Cette dynamique fait craindre un engrenage qui entraînerait d’autres acteurs régionaux et élargirait encore le théâtre des hostilités.
Israël, Iran et l’erreur stratégique de l’Occident
Au-delà de son obsession à contenir le programme nucléaire iranien, Israël assume désormais une logique de guerre sans frontières, frappant Téhéran tout en pilonnant Gaza, quitte à enflammer tout le Moyen-Orient pour préserver sa supériorité stratégique.
Face à cela, l’Iran continue d’agiter le drapeau d’un nucléaire prétendument pacifique, mais son manque de transparence alimente une suspicion mondiale légitime : personne ne peut dire jusqu’où le régime est prêt à aller, ni à quel moment l’arme atomique deviendrait, pour lui, une garantie de survie face aux menaces extérieures.
Au fond, cette situation explosive est aussi l’héritage des Occidentaux eux-mêmes, qui ont longtemps fermé les yeux sur l’expansion militaire israélienne tout en diabolisant Téhéran sans offrir de vraie porte de sortie.
En traitant différemment deux puissances rivales, ils ont semé les germes d’une crise dont ils mesurent aujourd’hui, impuissants, l’onde de choc.
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