🔥 Les essentiels de cette actualité
- Trump défend Pam Bondi face aux critiques internes sur l’affaire Epstein, appelant à l’unité du mouvement MAGA. « Nous sommes dans la même équipe, MAGA », insiste-t-il.
- Le président suggère que certains utilisent Epstein comme prétexte pour attaquer son administration, évoquant « un homme qui ne meurt jamais ».
- Des tensions au sein du pouvoir persistent, avec des menaces de démission et des accusations de dissimulation, alimentant les théories du complot.
Samedi, Donald Trump a volé au secours de la procureure générale Pam Bondi, ciblée par des critiques venues de son propre camp.
En cause : la publication d’une note controversée sur Jeffrey Epstein, le financier accusé de trafic sexuel.
Le président a lancé sur son réseau social :
« Que se passe-t-il avec mes « gars » et, dans certains cas, mes « filles » ? Ils s’en prennent tous à la procureure générale Pam Bondi, qui fait un boulot fantastique ! Nous sommes dans la même équipe, MAGA, et je n’aime pas ce qui se passe. Nous avons une administration PARFAITE, LE PLUS GRAND CHOIX DU MONDE, et des « égoïstes » essaient de lui nuire, tout ça à cause d’un homme qui ne meurt jamais, Jeffrey Epstein. »
Visiblement agacé par les critiques internes, il a rappelé fermement l’ordre dans ses troupes.
Cette loyauté sans faille envers Pam Bondi montre sa volonté de maintenir la cohésion au sein du mouvement qu’il a bâti, bien que les critiques ne cessent de grandir.
Trump joue la carte du mystère et de la loyauté
Étrange, cependant, cette référence à Epstein, le milliardaire au cœur d’un scandale sexuel, mort dans des « circonstances troubles » en prison.
Trump semble suggérer que certains utilisent cette affaire comme prétexte pour attaquer son administration. La formulation « un homme qui ne meurt jamais » laisse entendre pour certains qu’il adhère peut-être aux théories selon lesquelles Epstein serait toujours vivant.
Dans le cadre feutré de la Trump Tower, le président a discrètement réaffirmé sa confiance envers Bondi. Il n’a aucunement l’intention de s’en séparer — du moins pour l’instant.
Plusieurs proches du président se sont d’ailleurs empressés de contacter les critiques les plus virulents. Le message ? Baissez d’un ton : Trump reste fidèle.
Une fidélité sous conditions
Mais à Washington, rien n’est jamais gravé dans le marbre. Des initiés murmurent que si Bondi devenait un boulet politique trop lourd, Trump pourrait changer d’avis.
L’ancien présentateur de Fox News, Tucker Carlson, a lui aussi alimenté les critiques en affirmant dans son podcast que Bondi « dissimule des crimes, des crimes très graves selon leur propre description ».
C’est la dure loi du pouvoir, où les alliances se font et se défont au gré des sondages et des intérêts électoraux.
Certains observateurs y voient une preuve que Trump, à la différence des dirigeants européens qui sacrifient vite leurs ministres à la première polémique, préfère faire bloc.
Une attitude qui contraste avec celle d’un Macron, prompt à jeter ses proches aux loups médiatiques.
Un bras de fer au sein du pouvoir
Et les tensions ne s’arrêtent pas là. Selon CNN, Dan Bongino, numéro 2 du FBI, menace de claquer la porte après un bras de fer avec le ministère de la Justice.
La crise aurait éclaté après la publication du fameux mémo sur Epstein. Une note lapidaire dans laquelle les autorités affirment qu’aucune « liste de clients » n’existe et que rien ne prouve un assassinat.
Cette annonce a mis le feu aux poudres. Laura Loomer, figure de la droite américaine, a réclamé le départ de Pam Bondi.
Les partisans de Trump ont réagi avec colère, y voyant un enterrement politique soigneusement orchestré. Sur les réseaux sociaux, les messages fusent : « On nous prend pour des imbéciles. »
Epstein : lumière sur une affaire trouble
La disparition d’Epstein divise toujours l’Amérique. Officiellement, il s’est suicidé en août 2019 dans sa cellule new-yorkaise alors qu’il attendait son procès pour de graves accusations.
Mais cette version laisse sceptique. Trop de zones d’ombre entourent cet homme, proche de l’élite mondiale, qui détenait des secrets compromettants.
Durant sa campagne, Trump avait promis de faire toute la lumière sur l’affaire. Ses partisans espéraient la déclassification de documents sensibles.
Mais lundi, la douche froide : le ministère de la Justice affirme qu’aucune preuve ne permet de remettre en cause la version officielle.
Cette annonce tombe au pire moment. Beaucoup y voient une manœuvre pour désamorcer une affaire gênante, juste au moment où Trump promettait la transparence.
Quand les journalistes ont tenté d’interroger le président, il a éludé :
« Je ne peux pas croire que vous posiez une question sur Epstein à un moment comme celui-ci. »
Une indignation calculée, devenue classique dans son répertoire.
Et il ne s’est pas arrêté là. Dans une publication samedi, Trump a laissé exploser sa colère :
« Depuis des années, c’est Epstein, encore et encore. »
Il accuse tout un réseau d’opposants politiques d’avoir « créé les dossiers Epstein ». Obama, Hillary Clinton, James Comey ou encore John Brennan sont nommés sans détour.
Pour couronner le tout, il s’en prend à « l’administration Biden, composée de perdants et de criminels ». Un vocabulaire cru mais fidèle au style trumpien, qui présente toute cette affaire comme une machination politique.
« Pourquoi ces gauchistes enragés n’ont pas sorti les dossiers Epstein ? Si y’avait le moindre truc qui aurait pu démolir le mouvement MAGA, pourquoi ils l’ont pas utilisé à fond ? », demande-t-il.
Epstein, le scandale que Trump veut reléguer au second plan
Drôle, tout de même, que ce soit sous sa propre présidence qu’Epstein soit revenu dans le collimateur du FBI. Et que ce soit à ce moment-là qu’il soit retrouvé sans vie.
Le procureur général de l’époque, Bill Barr — nommé par Trump — avait lui-même confirmé qu’il n’y avait « rien à voir » après avoir visionné les vidéos de surveillance. Mais ces images, personne d’autre ne les a vues, ce qui alimente la suspicion.
Trump a ravivé la polémique en enjoignant le nouveau patron du FBI, Kash Patel, à se concentrer sur d’autres priorités :
« Kash Patel et le FBI doivent se concentrer sur l’enquête sur la fraude électorale, la corruption politique, ActBlue, l’élection truquée et volée de 2020, et l’arrestation des voyous et des criminels, au lieu de passer des mois à ne regarder que les mêmes vieux documents inspirés par la gauche radicale sur Jeffrey Epstein. »
Et de conclure, cinglant :
« LAISSEZ PAM BONDI FAIRE SON BOULOT — ELLE EST EXCEPTIONNELLE ! »
Une ombre persistante sur l’administration Trump
Malgré les multiples controverses et théories entourant Jeffrey Epstein, Donald Trump semble vouloir balayer l’affaire d’un revers de main, comme s’il s’agissait de « quelqu’un dont tout le monde se fiche complètement ».
Mais cette posture soulève une question essentielle : le président et son administration auraient-ils quelque chose à cacher dans cette sombre affaire ?
Cette décision, en rupture brutale avec ses promesses de campagne, annoncent une fracture massive à venir pour les Élections de mi-mandat aux États-Unis en 2026.
Sauf si, Trump décide de lever le voile sur cette affaire. Mais une chose est certaine, le mouvement MAGA vient de vivre son premier ralentissement majeur après l’euphorie des élections.
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