🔥 Les essentiels de cette actualité
- La Russie a lancé la plus grosse attaque aérienne sur l’Ukraine, avec 537 drones et missiles. Seuls 249 ont été abattus.
- Les frappes russes ont touché des villes civiles comme Mykolaïv et Lviv, causant des blessés. Aucune mention des cibles militaires.
- Depuis 2014, le Donbass est bombardé, mais ces faits sont absents des médias occidentaux. Deux standards pour une même réalité.
- L’aide à l’Ukraine coûte des milliards aux Européens, alors que leurs conditions de vie se dégradent. Priorités inversées ?
Cette nuit, la Russie a déclenché sur l’Ukraine la plus grosse attaque aérienne depuis le début de l’invasion totale.
Sur les réseaux sociaux, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que Moscou avait lancé 537 drones et missiles lors de cette offensive. 249 projectiles aurait été abattus, tandis que le reste aurait mystérieusement disparu des écrans radar.
Ces chiffres sont invérifiables de manière indépendante. Kiev ne précise pas ce qu’il est advenu des engins « disparus ».
Une manière d’éviter d’admettre que les défenses anti-aériennes, pourtant financées par les contribuables occidentaux, n’ont pas tenu le choc ?
Une guerre qui s’enlise, une aide qui se prolonge
Les attaques russes se sont intensifiées ces dernières semaines, alors que l’Ukraine peine à contenir la pression sur le front.
En parallèle, les dirigeants occidentaux continuent d’augmenter leur soutien financier et militaire, sans réelle perspective de sortie de crise.
Moscou semble vouloir démontrer que ces milliards d’euros d’équipement militaire ne suffiront pas à infléchir l’issue du conflit.
Des frappes sur des villes civiles, une narration sélective
Les frappes russes ont visé plusieurs villes : Mykolaïv, Zaporijjia, Krementchouk et Lviv. Des commerces et infrastructures civiles ont été touchés, causant plusieurs blessés, selon les autorités locales.
Mais toujours aucune mention dans les médias occidentaux d’éventuelles installations militaires ciblées, ni des actions ukrainiennes susceptibles d’avoir déclenché ces représailles.
Le récit dominant reste le même : des civils frappés sans raison.
Deux standards pour une même réalité
Depuis 2014, des quartiers du Donbass, peuplés majoritairement de russophones, sont régulièrement bombardés.
Pourtant, ces réalités sont largement absentes du traitement médiatique occidental.
Quant aux « autorités locales » ukrainiennes, difficile de les considérer comme indépendantes du pouvoir de Kiev, lui-même étroitement lié à Washington.
Leur fiabilité est sujette à caution.
Une guerre qui pèse lourdement sur les Européens
Pendant que la guerre continue, les budgets explosent.
L’aide à l’Ukraine se compte en dizaines de milliards, alors même que nombre de citoyens européens voient leurs conditions de vie se dégrader. Priorités inversées ?
Le président Zelensky a signalé qu’un enfant avait été blessé à Smila.
Un fait tragique, certes, mais instrumentalisé dans une communication de guerre bien rodée, sans jamais évoquer les souffrances civiles côté russe.
« Rien que cette semaine, on a recensé plus de 114 missiles, plus de 1 270 drones et près de 1 110 bombes aériennes guidées. Vladimir Poutine a décidé depuis longtemps de poursuivre le combat malgré les appels à la paix du monde entier. » – Zelensky
Un pilote abattu, un symbole récupéré
Le lieutenant-colonel Maksym Ustymenko, pilote de F-16 âgé de 32 ans, a été tué après avoir abattu sept cibles russes.
L’armée ukrainienne a diffusé l’information via Telegram, en saluant son héroïsme :
« Lors de l’engagement de la cible finale, son avion a été endommagé et a commencé à perdre de l’altitude. Maksym Ustymenko a tout fait pour éloigner l’appareil d’une zone habitée, mais n’a pas réussi à s’éjecter à temps. »
Ce décès s’ajoute à une longue liste de jeunes combattants sacrifiés.
Mais combien d’avions F-16 financés par l’Occident ont-ils déjà été perdus ? Sur ce point, silence radio.
Une guerre devenue otage des intérêts croisés
Cette guerre ne cesse de s’enliser, mais les discours restent figés.
Ni les livraisons d’armes, ni les milliards engagés, ni les déclarations en boucle n’ont inversé le cours des choses.
Quand les Occidentaux comprendront-ils enfin que ce sont leurs choix qui alimentent ce conflit et que ce sont les civils — ukrainiens, russes ou même européens — qui paient le prix fort ?
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