🔥 Les essentiels de cette actualité
- Donald Trump affirme que les trois installations nucléaires iraniennes sont détruites, mais les rapports divergent sur l’ampleur des dégâts.
- L’Iran menace de quitter le Traité de non-prolifération nucléaire et d’enrichir l’uranium à des niveaux critiques en réponse aux frappes américaines.
- Les tensions au Moyen-Orient s’intensifient, avec des risques d’escalade militaire et diplomatique après les attaques récentes.
Samedi, sur Truth Social, Donald Trump a lancé sans détour :
« Les trois installations nucléaires iraniennes sont complètement détruites. Il faudrait des années pour les remettre en état de fonctionnement, et si l’Iran le souhaitait, il serait bien plus avantageux pour lui de tout recommencer à zéro dans trois endroits différents avant que ces installations ne soient détruites, s’il décide de le faire. »
Pour Trump, les sites de Fordow, Natanz et Ispahan sont hors jeu, et l’Iran n’a plus qu’à ramasser les débris de son programme nucléaire.
Pendant ce temps, Téhéran menace de quitter le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et de pousser l’enrichissement d’uranium à des niveaux critiques.
Les répercussions des frappes américaines
Le 21 juin, des bombardiers américains ont visé trois sites nucléaires iraniens clés. Une évaluation des services de renseignement, relayée jeudi par les médias, indique que Fordow a été largement détruit, mais Natanz et Ispahan s’en tirent avec des dégâts mineurs.
Trump, lui, ne s’embarrasse pas de ces nuances. Pour lui, les trois sites sont « complètement anéantis », et il n’a pas tort de vouloir couper court aux spéculations. La Maison Blanche et le Pentagone le suivent à 100 %.
Sean Parnell, porte-parole du Département de la Défense, a dégainé une formule cash :
« La crédibilité des médias de fausses nouvelles est comparable à celle de l’état actuel des installations nucléaires iraniennes : détruites, enfouies dans la poussière, et il faudra des années pour les reconstruire. »
Les frappes font suite à une guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran, qui a mis la région sous haute tension. L’Iran, qui clame que son programme nucléaire est civil, se retrouve dos au mur.
Les négociations avec Washington, soi-disant menées « de bonne foi », ont été torpillées par une attaque surprise israélienne. Un coup bas qui a renforcé la méfiance de Téhéran, lequel pourrait désormais revoir ses ambitions nucléaires à la hausse.
La réponse musclée de Téhéran
L’Iran n’a pas l’intention de plier. Ebrahim Rezaei, porte-parole du Comité de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, a lâché une bombe le même jour que Trump : si les sanctions américaines continuent de pleuvoir, Téhéran pourrait quitter le TNP et enrichir l’uranium au-delà de 60 %.
« À la lumière des récents développements, nous prendrons la décision appropriée. Le gouvernement doit appliquer les projets de loi du Parlement, mais une telle proposition est en cours d’élaboration et nous nous coordonnerons ultérieurement avec le Parlement », a-t-il déclaré le mois dernier.
En d’autres termes, l’Iran envisage de passer à la vitesse supérieure pour répondre à la pression occidentale.
Un bras de fer à hauts risques
Les « discussions de bonne foi » entre l’Iran et les États-Unis, en cours au moment de l’attaque israélienne, sont aujourd’hui un lointain souvenir.
Téhéran y voit une trahison : négocier pendant qu’un allié vous frappe dans le dos, c’est du grand art diplomatique.
Son programme nucléaire, officiellement civil, pourrait basculer vers une finalité militaire si la situation dégénère. Les élites occidentales, qui empilent les sanctions sans réfléchir, jouent un jeu dangereux qui pourrait embraser la région.
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