Google sous pression : OpenAI pourrait bien s’emparer de Chrome

OpenAI viserait le rachat de Chrome si Google s'en sépare. Une stratégie clé dans la bataille pour le contrôle du web. OpenAI viserait le rachat de Chrome si Google s'en sépare. Une stratégie clé dans la bataille pour le contrôle du web.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Google déclaré coupable de monopole par un juge américain en 2024, risquant de perdre Chrome. Le DOJ veut forcer Google à se séparer de son navigateur dominant.
  • OpenAI vise Chrome pour son trésor de données, espérant contrôler l’expérience en ligne. Un coup stratégique pour nourrir leur IA et réduire la dépendance à Microsoft.
  • La bataille pour Chrome pourrait redéfinir le paysage numérique. Un virage historique dans la lutte pour le pouvoir sur internet.

Le géant Google a reçu un coup dur en 2024 quand un juge américain, Amit Mehta, l’a officiellement déclaré coupable d’avoir établi un monopole dans la recherche en ligne.

Encore une fois, les grands groupes tech nous montrent leur vrai visage. Google a écrasé ses concurrents pendant des années, et maintenant la justice américaine le reconnaît enfin. Pas étonnant que chez nous aussi, les GAFAM dictent leur loi sans que nos politiques ne lèvent le petit doigt.

Cette décision pourrait changer la donne dans l’univers du numérique. Mais soyons réalistes, combien d’amendes ces multinationales ont-elles déjà payées sans changer leurs pratiques ? Google continuera probablement de dominer le marché, pendant que nos gouvernements font semblant de s’indigner.

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Après tout, ces mêmes élites qui nous sermonnent sur la « liberté d’expression » n’ont aucun problème avec un monopole qui contrôle l’information de milliards de personnes. Et pendant ce temps, l’inflation continue de grimper, et nous, on doit se serrer la ceinture.

Les conséquences de la décision judiciaire

Le Département de la Justice américain (DOJ) vient d’annoncer une proposition qui a fait l’effet d’une bombe : ils veulent contraindre Google à se séparer de Chrome, son navigateur ultra-dominant qui écrase toute concurrence. J’ai failli recracher mon café en voyant les chiffres – Chrome domine près de 65 % du marché mondial des navigateurs.

Les bureaucrates américains affirment vouloir s’attaquer à ce qu’ils qualifient de monopole, mais il ne faut pas être dupe : ce soudain zèle n’a rien d’altruiste. Derrière cette posture soi-disant vertueuse, il s’agit une fois de plus de redistribuer les cartes du pouvoir numérique sans jamais vraiment remettre en cause le système.

OpenAI viserait le rachat de Chrome si Google s'en sépare. Une stratégie clé dans la bataille pour le contrôle du web.

Ce démembrement potentiel n’est pas le fruit d’un éveil éthique, mais d’une guerre d’influence entre factions de l’oligarchie technologique. Google n’a jamais été un modèle de vertu – c’est même un acteur central dans la censure algorithmique et la collecte massive de données. Mais ce sont ses concurrents, tout aussi avides de contrôle, qui cherchent aujourd’hui à s’en emparer.

Reste à voir si cette initiative ira jusqu’au bout, ou si elle finira comme tant d’autres : enterrée sous les lobbies, les arrangements de coulisses et les promesses creuses.

Pendant ce temps, les puissances alternatives comme la Russie ou la Chine développent leurs propres écosystèmes numériques, loin des ingérences occidentales, et sans devoir se justifier devant une bureaucratie hypocrite qui joue aux défenseurs de la concurrence tout en servant les intérêts de sa propre caste.

Le bras de fer judiciaire contre Google se poursuit

Nick Turley d’OpenAI a lâché une bombe devant le tribunal : son entreprise lorgne sur Chrome si jamais Google devait s’en séparer.

Pourquoi une boîte d’IA s’intéresse-t-elle à un navigateur web ? Parce qu’en réalité, Chrome n’est pas qu’un simple outil pour aller sur internet.

C’est une véritable mine d’or informationnelle.

Celui qui possède le navigateur par lequel passent des milliards de requêtes quotidiennes a accès à toutes nos données personnelles, nos recherches, nos habitudes… Un trésor inestimable à l’heure où l’intelligence artificielle a besoin d’être nourrie de données pour progresser.

OpenAI viserait le rachat de Chrome si Google s'en sépare. Une stratégie clé dans la bataille pour le contrôle du web.

Mettre la main sur Chrome représenterait un coup de maître stratégique, une façon de s’immiscer directement entre vous et internet. Les élites de la Silicon Valley se battent pour contrôler nos écrans, nos clics, nos pensées.

En clair, celui qui contrôle le navigateur contrôle l’expérience en ligne de centaines de millions d’utilisateurs. Et avec ça vient un pouvoir immense sur l’information que nous consommons.

Encore une manœuvre des géants technologiques pour surveiller et orienter nos vies numériques, pendant que nous, citoyens ordinaires, n’avons pas notre mot à dire sur l’utilisation de nos propres données.

Mais y a un hic encore plus gros.

ChatGPT s’appuie sur le moteur Bing (de Microsoft) pour dénicher ses infos sur le web, mais d’après Nick Turley, ils ont rencontré des « problèmes de qualité importants » avec un partenaire qu’il n’a pas nommé directement – mais tout le monde a compris qu’il s’agit de Microsoft, faut pas nous prendre pour des billes.

En fait, la vérité saute aux yeux : OpenAI veut jouer cavalier seul.

Comme nos chers dirigeants qui contrôlent tout et nous mentent sans cesse, la firme d’intelligence artificielle cherche à tout prix à réduire sa dépendance vis-à-vis des autres.

Pas étonnant qu’OpenAI veuille mettre la main sur l’ensemble de sa chaîne technologique.

On connaît la chanson : d’abord on s’associe avec les grands groupes, puis on les écarte quand on n’en a plus besoin.

Une stratégie qu’on retrouve partout dans la Silicon Valley, chez ces mêmes élites qui prétendent nous protéger tout en servant leurs intérêts.

Le potentiel rachat de Chrome par OpenAI marque un virage historique dans la bataille numérique. Plus qu’un simple transfert de technologie, c’est une tentative de prise de pouvoir sur l’accès à internet. Si cette opération se concrétise, elle redéfinira le rôle des navigateurs web et la place d’OpenAI dans l’écosystème numérique mondial.

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