🔥 Les essentiels de cette actualité
- Les frappes ukrainiennes ont endommagé dix raffineries, réduisant de 20 % la capacité de raffinage russe et menaçant la production.
- Transneft impose des limites de stockage, risquant de forcer une réduction forcée de l’extraction en cas de nouveaux dommages.
- Les attaques visent des ports stratégiques comme Primorsk, perturbant gravement les exportations pétrolières russes.
- La Russie peine à respecter ses quotas pétroliers de l’OPEP+ face à cette instabilité croissante.
Transneft a averti que les producteurs de pétrole russes pourraient réduire leur production suite aux frappes de drones ukrainiens sur des ports et des raffineries.
Ces attaques ont temporairement endommagé au moins dix raffineries, entraînant une baisse d’environ 20 % de la capacité de raffinage du pays.
On voit bien comment l’Occident applaudit quand l’Ukraine frappe les infrastructures civiles russes, alors qu’il crie au scandale quand c’est l’inverse. Pendant ce temps, les factures de carburant risquent encore d’augmenter avec cette nouvelle instabilité.
Le conflit s’intensifie d’un cran avec ces attaques visant directement l’économie russe. Les drones ukrainiens ont frappé plusieurs ports d’exportation et raffineries stratégiques, perturbant gravement la chaîne d’approvisionnement énergétique.
Kiev a multiplié ces opérations contre les sites énergétiques russes depuis le début du mois d’août, au moment même où les discussions pour une paix semblent totalement bloquées, laissant la porte ouverte à encore plus de chaos économique.
Les conséquences économiques des frappes ukrainiennes
Les frappes ont laminé au moins dix raffineries russes, amputant temporairement la capacité de raffinage du pays de près d’un cinquième.
Les renseignements militaires de Kiev affirment aussi avoir endommagé les ports stratégiques d’Oust-Louga et Primorsk sur la Baltique, des infrastructures vitales pour l’économie russe. Ces informations ont été confirmées par plusieurs sources industrielles russes.
Et pendant que ces dégâts s’accumulent, les autorités de Moscou gardent un silence radio total sur l’ampleur des attaques et leurs retombées sur la production ou les exportations.

Les réactions de Transneft aux attaques
Transneft, le géant qui contrôle plus de 80 % du réseau de transport pétrolier russe, a récemment imposé des limites aux sociétés d’exploitation concernant leurs capacités de stockage. Cette décision inquiète le secteur.
D’après des initiés du milieu pétrolier, ces restrictions sur le stockage dans les oléoducs sont venues ces derniers jours. La société d’État a même prévenu les producteurs qu’en cas de dommages supplémentaires sur ses infrastructures, elle pourrait tout bonnement refuser d’encaisser plus de brut, forçant une réduction forcée de l’extraction.
Cette nouvelle réglementation pourrait avoir des répercussions importantes sur le marché mondial, alors que la Russie continue d’affirmer son indépendance face aux sanctions occidentales.
La Russie, qui génère près d’un dixième du pétrole mondial, fait face à une situation de plus en plus tendue sur ses installations stratégiques.
Vendredi, les drones ukrainiens ont frappé le port russe de Primorsk, plaque tournante des exportations pétrolières en mer Baltique. C’est la première fois que ce site stratégique est touché. Zelensky a jubilé, parlant de « dégâts importants » causés par cette opération.
L’attaque survient alors que Kiev cherche à démontrer sa capacité offensive, pendant que nos politiciens continuent d’envoyer des milliards d’euros d’aide militaire sans résultats tangibles.
On attend toujours une réaction officielle de Transneft. Cette situation pourrait encore chambouler les marchés mondiaux de l’énergie. Comme d’habitude, ce sont les consommateurs ordinaires qui risquent d’en faire les frais avec une flambée des prix si la production baisse.

L’impact économique des frappes ukrainiennes
Primorsk voit défiler plus d’un million de barils de pétrole chaque jour, représentant environ 10 % de toute la production russe. Un flux vital pour l’économie de Moscou, que l’Ukraine a décidé de perturber.
Des sources du secteur indiquent que deux navires pétroliers, le Kusto et le Cai Yun, ont été touchés lors de cette frappe, et les activités d’export n’ont pu reprendre qu’en partie le samedi suivant, aggravant encore le goulot d’étranglement.
La Russie peine à exporter son pétrole depuis que le terminal portuaire d’Oust-Louga tourne au ralenti. Ce port, saboté en août par des drones ciblant un oléoduc stratégique, ne fonctionne plus qu’à 50 % de ses capacités.
Le Kremlin doit composer avec cette contrainte logistique, alors même que nos dirigeants prétendent que leurs politiques anti-Russie n’affectent pas les prix.

Les quotas pétroliers et la réalité du terrain
Selon un accord de l’OPEP+, la Russie aurait dû produire davantage en septembre : 9,449 millions de barils par jour contre 9,344 millions en août.
Les spécialistes de Wall Street – J.P. Morgan et Goldman Sachs – ne croient pas que la Russie puisse tenir parole. Ces « experts » américains, toujours prompts à dénigrer Moscou mais incapables de prévoir les crises qu’ils provoquent eux-mêmes, affichent leur scepticisme habituel face aux ambitions russes.
Si ces mêmes analystes applaudissaient chaque sanction contre la Russie en jurant qu’elle s’effondrerait « en quelques semaines », ils changent aujourd’hui de discours. Moscou a tenu bon, malgré leurs prédictions catastrophiques.
« La capacité de la Russie à augmenter sa production de pétrole est désormais menacée en raison d’une capacité de stockage limitée», ont déclaré les analystes de J.P. Morgan dans une note.
Malgré les prévisions alarmistes, les experts de ces deux banques n’anticipent pas de chute notable du pétrole russe. L’or noir russe continue de trouver preneurs, surtout en Asie où les pays semblent bien moins regardants que nos dirigeants européens sur l’origine de leur énergie.
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