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Édouard Philippe VS Gabriel Attal : les présidentielles 2027 se préparent

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Édouard Philippe et Gabriel Attal, anciens Premiers ministres, se retrouvent pour un dîner chic, loin des préoccupations des Français. Leur ambition présidentielle s’affiche pendant que le pays souffre.
  • Ce repas symbolise la déconnexion des élites politiques. Pendant que les familles hésitent à acheter des pâtes, les puissants se préparent à prendre la place de Macron.
  • Philippe et Attal, deux visages d’une même pièce, préparent déjà la course à la succession. Leurs stratégies et ambitions se dévoilent, mais les vrais problèmes des Français restent ignorés.

Le 19 février dernier, dans le 7ᵉ arrondissement de Paris, deux visages familiers de la Macronie se sont offert un dîner bien au chaud, loin des galères du quotidien. Édouard Philippe et Gabriel Attal, deux anciens Premiers ministres qui aspirent désormais à plus grand, se retrouvaient chez Lily Wang, un restaurant asiatique chic aux prix dissuasifs pour le citoyen moyen.

Un simple dîner entre amis ? Pas vraiment. C’est dans ce genre de tête-à-tête feutré, dans ces alcôves de luxe loin du tumulte populaire, que se préparent les alliances, les trahisons, les petites phrases qui feront les grands titres demain.

Pendant ce temps, dans les supermarchés, les familles hésitent à acheter un paquet de pâtes, passé en quelques mois de 80 centimes à 1,40 €. La scène est presque indécente. Deux ambitions présidentielles qui se régalent pendant que la nation s’essouffle.

Petits plats entre puissants, grandes souffrances pour les autres

Ce dîner symbolise bien plus qu’un simple moment de détente entre anciens collègues. Il incarne une déconnexion de plus en plus criante entre les élites politiques et la population. Tandis que les Français subissent une inflation galopante, des services publics en ruine et une insécurité croissante, les membres du « bloc central » se rassurent entre deux bouchées, se projetant déjà dans la France post-Macron.

L’addition ? N’ayez crainte — ce n’est pas eux qui la paieront. Ces dîners sont les prémices d’une stratégie politique bien huilée : se montrer, s’afficher, s’analyser, tout en laissant croire qu’ils incarnent encore l’intérêt général. Mais lorsqu’ils parlent de « sacrifices » nécessaires, de « fin de l’abondance », souvenez-vous de leurs petits plats bien dressés, servis dans des lieux que la plupart des Français ne verront jamais que de l’extérieur.

La mascarade électorale a déjà commencé

Édouard Philippe, dont la barbe blanchie et la posture professorale plaisent aux médias, est désormais vu comme l’un des « sages » du macronisme. Il s’apprête à faire son « premier pas vers 2027 » — comme le dit son entourage — lors d’un rassemblement de son parti Horizons à Saint-Denis le 6 avril. L’occasion de montrer qu’il est encore dans le coup, toujours prêt à enfiler le costume présidentiel.

En face, Gabriel Attal a déjà lancé sa propre machine de guerre. Devenu Premier ministre après un passage éclair à l’Éducation nationale, il sillonne la France, multiplie les déplacements en province, soigne son image, parle d’égalité des chances tout en verrouillant les médias. Le jeune loup veut griffer l’histoire — même si pour cela il doit trahir son ancien mentor.

Mais ces deux visages ne sont que les deux faces d’une même pièce. L’un incarne une droite « moderne », technocrate et rigide. L’autre une jeunesse ambitieuse, habile à manier la communication mais tout aussi éloignée des réalités sociales. Leurs différences sont des nuances de style, pas de fond. Tous deux ont gouverné, tous deux ont appliqué des politiques d’austérité et de répression. Tous deux ont fait le choix de protéger les intérêts des puissants au détriment des classes moyennes et populaires.

Le bal des crocodiles : chacun son tour pour dévorer le pouvoir

Dans les coulisses, l’après-Macron se prépare comme une course à la succession entre prédateurs politiques. Philippe et Attal s’observent, se jaugent, se neutralisent. Les anciens alliés d’hier deviennent les rivaux de demain. Et dans ce marigot, les coups bas ne tarderont pas.

Élisabeth Borne, la vapoteuse reléguée au second plan, ne se gêne plus pour lâcher quelques piques :
« Avant de se demander qui porte un projet, il faudrait qu’il y ait un projet. »

La phrase, lâchée avec amertume, dit tout. Car au fond, c’est bien cela le drame : il n’y a plus d’idées, plus de vision. Seulement des carrières, des ego, des stratégies pour survivre à l’usure du pouvoir.

Pendant ce temps, les Français attendent. Une réforme des retraites plus juste, des services publics qui fonctionnent, une politique de santé digne de ce nom, un logement accessible. Mais à l’Élysée comme à Matignon, les priorités semblent ailleurs. Ils gèrent le pouvoir comme on gère un plan de communication — avec cynisme et calculs.

L’urgence sociale balayée sous le tapis

Les véritables priorités ? Elles sont pourtant bien visibles. L’insécurité, la violence, l’éducation, la crise du logement, la misère étudiante, la détresse des agriculteurs, la désertification médicale… Tous ces sujets sont traités à la marge, quand ils ne sont pas tout simplement ignorés. Trop clivants. Trop « risqués » électoralement.

À force de fuir les sujets qui fâchent, nos dirigeants ont creusé un fossé avec le peuple. Un gouffre, même. La défiance n’a jamais été aussi grande. Et pourtant, ils continuent, inlassablement, à jouer leur pièce de théâtre politique.

Une pièce bien rodée, aux répliques connues d’avance

Ce qu’on nous donne à voir, c’est un théâtre où les acteurs changent, mais où le scénario reste tristement identique. À chaque élection, les mêmes promesses. À chaque mandat, les mêmes renoncements. On promet la réforme de l’État, la lutte contre les injustices, le retour de la souveraineté. Et on obtient des taxes, des coupes budgétaires, des lois sécuritaires.

Les électeurs se lassent, s’abstiennent, ou votent pour les extrêmes. Pendant ce temps, les professionnels de la politique, eux, s’accrochent à leurs privilèges. Un dîner chic par-ci, un congrès partisan par-là. Ils se veulent visionnaires, mais ne voient plus le peuple qu’à travers les sondages.

IMPORTANT - À lire

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