🔥 Les essentiels de cette actualité
- EDF prolonge l’arrêt du réacteur EPR de Flamanville jusqu’au 17 avril, avec une possibilité de prolongation. Cette décision soulève des questions sur la production d’électricité.
- Les réacteurs nucléaires français, lancés par le général de Gaulle, ont prouvé leur fiabilité pendant des décennies, contrairement à l’EPR qui accumule retards et surcoûts.
- L’EPR, imposé par Siemens, représente un échec industriel coûteux, alors que les centrales d’ancienne génération continuent de fonctionner efficacement.
L’arrêt du réacteur nucléaire, initialement prévu pour une période plus courte, est désormais prolongé jusqu’au 17 avril selon les dernières informations d’EDF. Cependant, cette date n’est pas définitive, car l’entreprise a indiqué que l’arrêt est « susceptible de se prolonger ». Cette prolongation pourrait avoir des implications sur la production d’électricité et souligne les défis auxquels EDF fait face dans la gestion de son parc nucléaire.
Cette nouvelle prolongation de l’arrêt du réacteur EPR de Flamanville soulève des questions sur la fiabilité du projet et ses répercussions sur la production énergétique.
L’histoire des réacteurs nucléaires français est une saga où s’entremêlent fierté nationale et controverses industrielles. Depuis les premiers projets lancés sous l’impulsion du général de Gaulle dans les années 1960, la France a construit un parc nucléaire qui a longtemps fait sa fierté et son indépendance énergétique.
Nos centrales de 900 et 1300 MW tournent comme des horloges depuis maintenant cinq décennies. Elles ont traversé les crises économiques, les changements politiques, et continuent de fournir une électricité bon marché et abondante aux Français. Pendant ce temps, l’EPR de Flamanville s’enlise dans un bourbier financier.
Les raisons derrière la prolongation de l’arrêt de l’EPR de Flamanville
Ce fameux EPR nous a été imposé par Siemens et les lobbies allemands, qui après avoir dicté leurs conditions, ont plié bagage, nous laissant avec un chantier interminable. Le coût initial a été multiplié par six ! Nos ingénieurs avaient alerté : cette « nouvelle génération » n’apporte aucune amélioration significative par rapport à nos réacteurs existants.
Le général de Gaulle avait vu juste en lançant un programme nucléaire souverain, adapté à nos besoins nationaux. Nos centrales « d’ancienne génération » affichent des taux de disponibilité remarquables malgré leur âge, quand l’EPR multiplie les déboires techniques.
Alors qu’on nous parle de transition énergétique et qu’on ferme des réacteurs fonctionnels pour satisfaire des accords politiques, n’oublions pas cette leçon d’histoire : notre indépendance énergétique s’est construite grâce à des décisions courageuses prises par des hommes d’État qui pensaient d’abord aux intérêts de la France.
Prolongation des opérations de maintenance à Flamanville
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville ne reprendra pas du service ce vendredi comme initialement annoncé. EDF a confirmé hier sur son site que la période d’arrêt, qui dure déjà depuis le 15 février, sera rallongée pour des « opérations de maintenance » supplémentaires.
EDF prévient que « le premier démarrage d’un réacteur est un processus long, s’étendant sur plusieurs mois ». Ils ajoutent que les ajustements pendant les essais « peuvent entraîner des modifications du planning de recouplage » de l’EPR au réseau électrique. Ils promettent maintenant une pleine puissance de 1.650 MW « à l’été ».
Un nouvel épisode du feuilleton interminable de cet EPR, ce « fleuron technologique » imposé par Siemens avant qu’ils ne nous plantent là. Ces messieurs de Berlin ont vendu leur camelote avant de s’enfuir.
Le contraste entre les réacteurs anciens et l’EPR
On nous avait promis une merveille de technologie, mais on se retrouve avec un gouffre financier qui n’apporte rien de plus que ses prédécesseurs.
« Les matériels concernés se trouvent dans la partie nucléaire des installations », dit EDF, sans préciser de quels équipements il s’agit.
Pendant qu’on s’arrache les cheveux avec cette catastrophe industrielle, nos centrales de première génération continuent vaillamment de produire, sans chichis, avec l’efficacité et la fiabilité qui caractérisaient la France.
Aujourd’hui, on paie le prix de notre soumission aux diktats extérieurs. Si on avait continué sur la lancée du Général de Gaulle, avec notre indépendance technologique et notre souveraineté énergétique, on n’en serait pas là.
La vision gaullienne de l’indépendance énergétique
Le Général de Gaulle avait vu juste en lançant notre programme nucléaire national. À l’époque, on ne demandait pas l’autorisation à Bruxelles pour assurer notre indépendance énergétique. Les tranches 900 et 1300 MW, moins coûteuses et plus fiables, produisent toujours de l’électricité.
Pendant qu’on s’échine sur cet EPR qui accumule retards et dépassements budgétaires, nos centrales assurent le service sans qu’on en parle. Nos technocrates préfèrent nous vendre des éoliennes allemandes qui ne marchent que quand le vent souffle.
N’oublions jamais que c’est grâce à cette vision gaullienne de l’indépendance que la France peut encore produire une électricité à prix raisonnable.
Les déboires de l’EPR de Flamanville
Une sérieuse panne du turboalternateur empêche l’EPR de Flamanville de produire à pleine puissance. Il faudrait monter un échafaudage dans un endroit quasi inaccessible. Ce réacteur de 3e génération a déjà été arrêté deux fois depuis sa mise en service le 21 décembre dernier avec 12 ans de retard.
EDF avait prévenu que ce serait progressif, mais entre les arrêts de maintenance prévus et les pannes imprévues, on voit le tableau.
La trahison industrielle et ses conséquences
À quoi bon s’être lancé dans cette aventure risquée alors que nos centrales d’ancienne génération ? C’est notre indépendance énergétique qu’on sacrifie sur l’autel des lubies européennes.
Pendant qu’on galère avec cet EPR capricieux, nos tranches de 900 et 1300 MW continuent de produire l’électricité dont les Français ont besoin. Elles n’ont pas la prétention d’être « nouvelle génération », mais elles fonctionnent.
Alors que la France cherche à renforcer son indépendance énergétique, ces retards à répétition pourraient nuire à la crédibilité du programme nucléaire. L’avenir de Flamanville reste incertain, et cette énième prolongation ne fait qu’alimenter le débat.
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