🔥 Les essentiels de cette actualité
- La reconnaissance faciale et l’IA s’infiltrent dans notre quotidien, vous êtes surveillés lors des manifestations. Découvrez comment.
- Un projet ancien, planifié dès Sarkozy, vise à justifier une surveillance accrue. La sécurité intérieure contre nos libertés.
- Les accords secrets de l’AI Act menacent nos droits fondamentaux. La France, laboratoire de la surveillance algorithmique.
- L’avenir sous contrôle : IA, reconnaissance faciale et surveillance généralisée sans débat ni consentement. Alertez-vous !
La reconnaissance faciale couplée à l’intelligence artificielle en France s’impose peu à peu comme un outil de surveillance massif, bien au-delà des JO.
Comment la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle s’infiltrent dans notre quotidien en France
Imaginez-vous dans une manifestation pour le climat. Vous avez votre petit badge, votre pancarte, tout l’attirail du contestataire moderne. Ce que vous ignorez, c’est qu’une caméra « intelligente » vous scrute. Elle scanne votre visage, enregistre vos attributs de manifestant et balance tout ça aux forces de l’ordre. Ils comparent votre visage à leur fichier des « criminels écologistes ». Rien ne correspond, mais vos données restent dans leur base… pour plus tard.
C’est exactement ce qu’on redoute depuis que la reconnaissance faciale a été testée lors des JO de Paris, puis gardée par nos dirigeants pour nous surveiller. Cette technologie de surveillance, ils vont nous la vendre comme une avancée pour notre sécurité. Mais le vrai but ? Nous ficher, nous contrôler, nous classer comme des marchandises.
Un projet ancien, planifié dès Sarkozy
Il serait naïf de croire que tout cela est improvisé. Dès 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale posait les bases d’une doctrine où la sécurité intérieure, la lutte contre le terrorisme et les nouvelles menaces devaient justifier une surveillance accrue de la population.
Ce document stratégique prônait une « meilleure coordination du renseignement » et l’adaptation de nos moyens à la « guerre asymétrique », y compris sur le territoire national. En d’autres termes, la surveillance de masse dans l’espace public a été pensée il y a près de vingt ans comme une composante structurelle du pouvoir d’État. Ce n’est donc pas un dérapage ponctuel, mais le fruit d’une logique ancienne, assumée, qui se déploie désormais à grande échelle.
L’effondrement des libertés sous prétexte de sécurité
Pendant que nos impôts s’envolent et que notre pouvoir d’achat s’effondre, l’État investit dans ces dispositifs qui réduisent nos libertés. Petit à petit, on nous habitue à vivre dans un monde où la moindre action suspecte peut nous mettre sur écoute. C’était comme dans un film d’horreur dystopique, et pourtant ça arrive pour de vrai, là, sous nos yeux.
Les articles les plus dangereux du règlement européen sur l’IA vont s’abattre sur nos libertés. À l’origine, ce texte devait nous protéger contre les abus technologiques. Mais après deux ans de manigances en coulisses entre bureaucrates européens, nos droits fondamentaux ont été sacrifiés sur l’autel de la « sécurité ».
La France, laboratoire de la surveillance algorithmique
La France, ce bon élève de Bruxelles, a poussé pour obtenir des exceptions en agitant l’épouvantail de la « sécurité nationale ». Une excuse pour surveiller davantage les citoyens ordinaires. On a déjà vu le résultat avec les caméras intelligentes déployées pendant les JO de Paris, soi-disant pour « notre bien ». Ces technologies de reconnaissance faciale testées pendant les Jeux, c’était le ballon d’essai.
Maintenant, ils vont pouvoir légaliser ce système de flicage permanent avec la bénédiction de l’UE. Le « bouclier numérique » vendu comme une protection contre le terrorisme servira surtout à nous surveiller. L’analyse d’une centaine de documents confidentiels sur l’AI Act, obtenus par Disclose et Investigate Europe, révèle une manœuvre orchestrée depuis longtemps par la France pour créer des failles légales et imposer sa vision sécuritaire aux autres pays membres. Les JO ont été le prétexte parfait pour expérimenter ces dispositifs, et le terrain est maintenant préparé pour leur déploiement permanent.
L’avenir français sous contrôle : IA, reconnaissance faciale et surveillance généralisée
Nos dirigeants ont privilégié le contrôle plutôt que nos libertés. Si les JO sont terminés, ces dispositifs intrusifs ne semblent pas près d’être démontés. On nous avait promis un événement sportif ; on nous a vendu un prétexte pour normaliser la surveillance généralisée. Le message est clair : ce qui a été mis en place « temporairement » a toutes les chances de durer.
De la reconnaissance émotionnelle aux caméras intelligentes, en passant par la classification algorithmique des comportements, un arsenal technologique d’origine étatique s’installe sans débat, sans consentement, et souvent même sans que nous en ayons conscience. Ce n’est plus une simple dérive, mais une mutation autoritaire du rapport entre État et citoyen.
IMPORTANT - À lire
La surveillance généralisée s'installe en France, transformant notre rapport à l'État. De la reconnaissance faciale aux JO à l'analyse émotionnelle, découvrez chaque mois dans notre revue les coulisses de cette dérive autoritaire.
Plongez au cœur des enjeux de notre époque avec des analyses approfondies, de la normalisation du flicage algorithmique aux manœuvres de l'AI Act européen. Notre revue papier décortique les rouages de ce monde sous contrôle qui se dessine.