Ronan Le Fanic aurait menti sous serment

Le bras de fer s’envenime : Laurent Burgoa saisit la justice pour faux témoignage dans l’affaire de la commission sénatoriale !

Coup de tonnerre dans les couloirs feutrés du Sénat ! À quelques jours de la publication du rapport final sur l’avenir de Perrier à Vergèze, l’affaire prend une tournure judiciaire inattendue. Le président de la commission d’enquête sénatoriale, Laurent Burgoa, n’y est pas allé par quatre chemins. Lundi dernier, alors que la nuit tombait déjà sur Paris, il a lâché une bombe : un des témoins aurait menti sous serment.

C’est sans trembler que Burgoa a annoncé saisir la justice pour ce qu’il considère comme un « faux témoignage avéré ». Une démarche rare qui montre bien que quelque chose cloche sérieusement dans cette affaire. Impossible pour l’instant de connaître l’identité de la personne visée, mais les spéculations vont bon train dans les cercles politiques.

Le timing ne doit rien au hasard. Cette annonce fracassante survient exactement une semaine avant la publication officielle du rapport, prévue pour le 19 mai 2025. La commission vient tout juste de terminer ses consultations, et visiblement, certains témoignages n’ont pas convaincu son président.

Les conséquences de la procédure judiciaire

Les observateurs se demandent désormais si cette procédure judiciaire va retarder la publication du rapport tant attendu. C’est encore un exemple de ces élites qui se tirent dans les pattes pendant que les Français, eux, attendent des réponses concrètes à leurs problèmes quotidiens.

Ronan Le Fanic, le directeur industriel de Nestlé Waters depuis mars 2023, a été interrogé mercredi 26 mars par les enquêteurs. Ce ponte du géant de l’eau embouteillée s’est retrouvé dans la position inconfortable du suspect face aux questions des autorités.

Encore un grand patron qui va devoir s’expliquer sur les agissements de son entreprise. On connaît la chanson : des heures d’audition qui n’aboutiront probablement qu’à des excuses convenues et peut-être une amende symbolique que ces multinationales peuvent payer sans même sourciller.

Les réactions face à l’audition de Ronan Le Fanic

Pendant que les Français ordinaires se serrent la ceinture face à l’inflation, ces dirigeants continuent de gérer tranquillement leurs empires industriels malgré les controverses. J’imagine déjà les réponses formatées et les dénis de responsabilité que Le Fanic a pu servir aux enquêteurs.

Les entreprises comme Nestlé continuent d’exploiter nos ressources naturelles pendant que nos factures d’eau ne cessent d’augmenter. Et comme par hasard, les médias mainstream ne s’attarderont pas sur cette affaire, trop occupés à nous distraire avec d’autres sujets moins dérangeants pour leurs annonceurs.

Laurent Burgoa dénonce dans un communiqué de presse : « La comparaison entre la déposition d’un cadre de Nestlé Waters et les documents récupérés par Alexandre Ouizille, rapporteur de la commission d’enquête, prouve clairement que ce responsable n’a pas respecté son serment de dire toute la vérité, rien que la vérité ».

Les implications du scandale Nestlé Waters

Encore un mensonge d’une multinationale qui se croit au-dessus des lois et de nos institutions. On voit bien que ces grands groupes se permettent tout, même le parjure devant une commission officielle. Les élites économiques, comme celles politiques, pensent pouvoir nous mentir en toute impunité.

Le dossier Nestlé Waters s’annonce comme un nouveau scandale où l’argent et le profit passent avant l’honnêteté et le respect du peuple français. Nos ressources naturelles en eau sont pillées pendant qu’on nous ment effrontément, avec la complicité tacite de certains politiciens.

Espérons que cette fois, contrairement à tant d’autres affaires étouffées, justice sera rendue et que les véritables responsables devront rendre des comptes.

Les citoyens n’en peuvent plus de se faire berner par des multinationales qui détruisent notre environnement tout en se jouant de nos institutions démocratiques.

Les révélations du patron français

Sous serment, le patron français a juré au Parlement que « rien d’anormal » ne s’était produit à l’usine de Vergèze entre janvier et mars 2025.

Alors qu’on l’interrogeait sur les opérations du site gardois, il s’est retranché derrière une soi-disant « activité routinière » – terme bien commode quand on veut noyer le poisson.

Les parlementaires, dont plusieurs semblaient particulièrement insistants, n’ont visiblement pas obtenu davantage de détails sur ce qui s’est réellement passé dans cette installation industrielle.

Comme d’habitude, nos élites se contentent de formules creuses. « Routinière », vraiment ? Un mot qui permet d’esquiver les vraies questions que se posent les Français sur ce site stratégique du Gard, alors même que des rumeurs d’incidents circulent depuis des semaines.

Les vérités cachées derrière la « routine »

On aimerait bien savoir ce que cache cette « routine » si soigneusement défendue par notre dirigeant… Quand nos gouvernants jurent solennellement que tout va bien, l’expérience nous a appris que c’est généralement le contraire qui est vrai.

Mais on ne nous dit pas tout ! Les lundi 10 et vendredi 21 mars 2025, les lignes de production de Perrier ont été touchées par des contaminations bactériennes.

Une info que la direction de Nestlé Waters connaissait forcément, tout comme leur directeur industriel.

Encore un cas où les gros patrons nous cachent la vérité pendant qu’ils continuent de vendre leurs produits.

Les travaux de la commission sénatoriale ont mis le doigt sur ce scandale, mais combien d’autres restent encore dans l’ombre ?

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Les réactions face au scandale

Et pendant ce temps, on continue de nous faire la morale sur ce qu’on devrait manger ou boire.

Ces multinationales se croient tout permis et nos politiques les laissent faire, comme d’habitude.

« La presse a rapporté ces incidents, qui ont provoqué le blocage de nombreuses palettes de Perrier, et ces blocages sont toujours en vigueur aujourd’hui », rappelle fermement le sénateur Laurent Burgoa.

Face à cette situation qui s’éternise, le géant suisse reste muet.

Silence radio du côté de la multinationale qui semble ignorer la gravité de l’affaire.

Un nouveau cas de grande entreprise qui se croit au-dessus des lois ? On peut se poser la question vu leur absence de réaction face à cette contamination qui touche directement notre santé.

Les actions de la justice et de l’administration

Le président Laurent Burgoa a été clair : « C’est maintenant à la justice de se prononcer sur ce signalement du Sénat ».

Reste à voir si nos tribunaux feront preuve de la fermeté nécessaire face à cette multinationale ou si, comme trop souvent, les puissants passeront entre les mailles du filet.

Jérôme Bonet, préfet du Gard, a lancé vendredi 9 mai un ultimatum sans appel au groupe suisse qui possède Perrier.

Ce dernier a désormais deux petits mois pour retirer son système de microfiltration, sous peine de mise en demeure.

Si rien n’est fait, c’est toute la production de cette eau pétillante emblématique qui risque de s’évaporer définitivement dès août 2025.

Encore une fois, les grands groupes étrangers font ce qu’ils veulent sur notre sol, jusqu’à ce que l’administration daigne enfin réagir.

Et bien sûr, pendant que nos fleurons industriels sont menacés, nos politiques trouvent toujours le temps de s’occuper d’autres priorités…

Au moment où les Français peinent à boucler leurs fins de mois, on se demande si la préfecture ira jusqu’au bout de ses menaces contre ce géant de l’agroalimentaire.

Ou si, comme d’habitude, les gros s’en sortiront après quelques arrangements en coulisses.

Quand on pense que cette eau pétillante, fierté française depuis des générations, pourrait disparaître sous nos yeux… Une chose est sûre : ce n’est pas l’eau qui manque de pétillant dans cette affaire, mais bien la volonté de nos dirigeants de protéger nos intérêts.