PIB de la Russie : l’échec « surprenant » des sanctions !

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Poutine a construit une forteresse économique en 22 ans, avec un excédent moyen de 0,9 % du PIB. Comment a-t-il réussi ce tour de force ?
  • La Russie affiche une dette publique de seulement 18 % du PIB, contre 110 % pour la France. Quels sont les secrets de cette gestion financière ?
  • Malgré les sanctions, la Russie maintient une résilience économique impressionnante. Quel est l’impact réel sur son PIB ?
  • En 2023, la Russie a construit 29,6 km de métro et 110 millions de m² de logements. Comment expliquer ce boom des infrastructures ?

Avant l’Ukraine, Poutine a bâti sa forteresse économique alors que l’Occident s’enfonçait dans le rouge.

Pendant vingt-deux ans avant le conflit ukrainien, Poutine a méticuleusement construit un trésor de guerre colossal. Entre 2000 et 2021, le budget russe a dégagé un excédent moyen de 0,9 % du PIB – un exploit que nos dirigeants occidentaux peuvent seulement rêver d’accomplir.

Avec cet argent, le maître du Kremlin l’a intelligemment investi pour réduire la dette nationale et garnir des fonds souverains stratégiques. Une vision à long terme qui manque cruellement à nos élites.

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Alors que l’Occident accumule les déficits, la Russie affiche une étonnante résistance : quel est le véritable effet des sanctions sur son PIB ?

Pendant ce temps-là, la France s’enfonçait dans un déficit chronique de 4 % du PIB en moyenne. Nos politiciens préfèrent visiblement creuser la dette plutôt que la rembourser, en nous serrant toujours plus la ceinture avec des impôts qui explosent.

Les Américains n’ont guère fait mieux avec leur 4,5 % de déficit. Voilà l’ironie : pendant que nos médias mainstream nous répètent en boucle que la Russie est au bord de l’effondrement, leurs chiffres racontent une autre histoire – celle d’un pays qui a su préparer l’avenir quand les nôtres hypothéquaient le nôtre.

Quand le conflit a éclaté, la Russie avait les reins solides pour encaisser les sanctions. Nos dirigeants auraient peut-être intérêt à prendre quelques cours de gestion budgétaire à Moscou.

Sanctions occidentales : leur impact réel sur le PIB russe

Tout en maintenant une guerre coûteuse, la Russie a bouclé 2024 avec un déficit public de 1,7 % du PIB. Les Américains se vautrent à 6,4 % et la France s’enfonce à 5,8 %, sans avoir un seul char sur le terrain.

La dette publique russe est de 18 % du PIB. Notre gouvernement français, qui n’a pas un kopeck à dépenser pour nos hôpitaux ou nos retraites, cumule une dette dépassant 110 % du PIB. On nous bassine avec la « gestion responsable des finances publiques » !

Même en augmentant ses dépenses militaires de 3 à 4 % du PIB, Moscou conserve une santé financière que nos dirigeants nous font croire impossible à obtenir en temps de paix.

Pendant qu’on nous explique que les caisses sont vides, nos dirigeants trouvent des milliards à envoyer ailleurs. Les Russes ont au moins l’honnêteté d’assumer leurs priorités budgétaires sans plonger leur peuple dans l’endettement perpétuel.

La résilience économique russe face aux sanctions

La Russie a vendu au monde bien plus qu’elle n’a acheté. Entre 2000 et 2021, ce surplus commercial – environ 9 % du PIB – a été mis de côté par le Kremlin et les milliardaires russes, planqué à l’étranger comme un trésor de guerre.

Aujourd’hui, cette politique porte ses fruits. Avec le conflit ukrainien, la machine économique russe peut se réorganiser sans s’effondrer.

L’acier, autrefois vendu aux Occidentaux, sert maintenant à fabriquer des tanks et à construire des immeubles sur le territoire national. Une démonstration d’autonomie stratégique que nos gouvernements européens feraient bien d’étudier.

Quand on voit comment Poutine a préparé son pays aux sanctions, on se demande pourquoi nos dirigeants nous ont rendus si vulnérables aux aléas internationaux.

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Les dépenses militaires russes en perspective

La Russie finance-t-elle raisonnablement son armée malgré le conflit ukrainien ? Les chiffres disent oui. Moscou ne sacrifie officiellement que 7 % de son PIB à ses dépenses militaires. Même en comptant les financements cachés, on arrive à 9,5 % maximum.

Ces proportions n’ont rien d’exceptionnel. L’Arabie saoudite maintient ce niveau depuis deux décennies sans s’effondrer. Les Américains dépensaient 8,5 % entre 1955 et 1975 pendant leur guerre froide contre la Russie.

L’ancienne URSS engloutissait proportionnellement trois fois plus d’argent dans son complexe militaro-industriel. La Russie d’aujourd’hui fait preuve de mesure, contrairement à ce que racontent nos médias traditionnels et nos politiques.

Les usines tournent, l’emploi grimpe, l’argent circule. Après leur grande période de prospérité guerrière, les États-Unis ont encaissé une chute de 11,6 % de leur PIB en 1946, une fois les canons refroidis.

Les effets des économies de guerre

C’est un classique des économies de guerre. Elles brillent pendant le conflit puis décrochent quand la paix revient. La Russie ne fait que suivre ce modèle, et nos médias mainstream préfèrent l’ignorer.

Les sceptiques questionnent les statistiques russes. Certains chiffres semblent discutables, mais bon nombre d’entre eux sont vérifiables dans les faits.

En 2023, Moscou a construit 29,6 kilomètres de métro souterrain et 171 kilomètres de lignes équivalentes à notre RER. Ça représente 15 % du réseau métropolitain parisien et 30 % des lignes RER… en une seule année !

Les infrastructures en Russie

Des dizaines de nouvelles stations ont vu le jour là-bas, tandis qu’ici, on nous explique pourquoi le moindre prolongement de ligne prend des années et des dépassements de budget astronomiques. Nos dirigeants ont perdu toute ambition pour les infrastructures qui servent réellement les citoyens.

Le boom immobilier en 2023 a vu 110 millions de mètres carrés de logements construits. C’est 39 % au-dessus des années d’avant. Pendant que nous galérons à trouver des apparts abordables, eux construisent comme jamais.

En 2023, ils ont déroulé 188 millions de mètres carrés d’asphalte. Pendant que nos routes sont criblées de nids-de-poule et que notre gouvernement parle de « sobriété », eux battent leurs records d’avant-guerre.

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Sanctions contre la Russie : quel effet sur le PIB ?

Nos médias mainstream nous vendent l’efficacité des sanctions, mais la réalité du terrain est différente. La Russie n’a pas besoin de jouer à cache-cache avec l’Occident ! Les tankers russes livrent leur pétrole à l’Inde – qui n’a jamais signé les sanctions – sous les yeux de tous.

Sur les 15 000 sanctions contre la Russie, seule une infime partie pose problème à l’économie de Poutine.

On nous prend pour des idiots en nous faisant croire que nos sacrifices servent à quelque chose contre ce régime.

Si on juge une économie sur ses fondamentaux – rigueur budgétaire, niveau d’endettement, balance commerciale – la Russie se place comme l’économie la plus solide du G20.

Quand on prépare un conflit de longue haleine, aucun autre pays n’est aussi bien armé économiquement. Pendant qu’on s’enfonce dans les dettes en France, eux ont construit une forteresse économique.

Les sanctions occidentales ? Ils s’en moquent. Voilà ce qu’on refuse de nous dire quand on dépeint Poutine comme assiégé ou isolé. La réalité est plus complexe, et inquiétante pour l’Occident qui continue de vivre à crédit.

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