🔥 Les essentiels de cette actualité
- En 2024, Sohail Doshi démasque un ingénieur jonglant avec plusieurs jobs et le licencie rapidement. Le scandale ébranle la Silicon Valley.
- Le CV de Soham Parekh était à 90 % bidon, révélant des postes fictifs et des messages paniqués. Les startups commencent à traquer ces tricheurs.
- Le multi-emploi pose des questions éthiques : 33 % des télétravailleurs cumulent plusieurs jobs pour survivre à l’inflation.
- Une offre d’emploi surréaliste émerge : Cluley propose un job à Parekh, illustrant le cynisme du capitalisme moderne.
En 2024, un scandale secoue la Silicon Valley. Suhail Doshi, patron de Playground AI, balance sur les réseaux une combine audacieuse : Soham Parekh, un ingénieur indien, jonglait avec trois ou quatre jobs tech en même temps.
Playground AI l’a viré en moins d’une semaine après avoir découvert le pot aux roses. Le télétravail ouvre la voie à ce type de manœuvres audacieuses, rendant possible la gestion simultanée de plusieurs emplois sans que personne ne s’en aperçoive. Les startups, elles, commencent à serrer la vis pour débusquer ces tricheurs.
Les révélations sur le CV de Soham Parekh
« Son CV était à 90 % bidon », lâche Doshi, en partageant des documents listant des postes fictifs chez Dynamo AI, Union AI et Synthesia.
Il dévoile aussi un message privé de Parekh, paniqué :
« Ai-je saboté ma carrière ? Que puis-je faire pour me rattraper ? Je suis prêt à dire la vérité. »
Les accusations s’enchaînent. Nicolai Ouporov, PDG de Fleet AI, confirme que Parekh a bossé pour lui, suggérant un schéma méthodique.
Matthew Parkhurst, patron d’Antimetal, une startup d’optimisation cloud, a aussi viré Parekh après avoir découvert ses multiples contrats. « Très intelligent et sympathique », concède-t-il, avant d’ironiser : « Embaucher Soham, c’est le nouveau rite de passage des startups. »
Les implications éthiques du multi-emploi
L’affaire pose une question brûlante : où est passée l’éthique professionnelle ? Dans un monde où la fidélité à l’entreprise s’effrite, certains, comme Parekh, jouent sur plusieurs tableaux sans scrupules.
Une étude de SideHustles.com (2024) révèle que 33 % des télétravailleurs cumulent plusieurs jobs, contre 20 % des salariés en présentiel et 17 % en hybride. Un quart des employés empilent les contrats, bossant en moyenne 50 heures par semaine.
Kevin Thompson, PDG de 9i Capital Group, balance sans détour à Newsweek : « Avec le coût de la vie qui explose, les télétravailleurs n’ont pas le choix : ils empilent les jobs. Les postes à distance sont souvent assez simples à gérer, alors ils jonglent sans trop galérer. »
Avec l’inflation qui étrangle les ménages, pas surprenant que certains deviennent des pros du système D. Le télétravail, loin des regards des chefs, devient un allié pour empiler les revenus.
Un scandale tech qui éclabousse et une offre opportuniste
L’affaire prend une tournure absurde quand Roy Lee, PDG de Cluley, une boîte qui vend un outil d’IA pour « tricher sur tout » (des entretiens aux appels commerciaux), propose un job à Parekh.
Opportuniste, Lee surfe sur le scandale pour faire parler de lui. Ça résume bien le capitalisme 2.0 : un mec chute, un autre veut monétiser sa dégringolade.
Né dans la tech, ce scandale éclabousse désormais tout le monde des affaires, exposant les failles des startups, souvent trop pressées pour vérifier les CV.
Les entreprises soutenues par Y Combinator, comme celles de Doshi ou Ouporov, en prennent pour leur grade, révélant un système où la confiance est mise à rude épreuve.
Pendant que certains patrons crient à la « désinformation », ces pratiques douteuses prospèrent, ravivant le débat sur la responsabilité en télétravail.
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