🔥 Les essentiels de cette actualité
- Nestlé accusé de fraude sur ses eaux minérales depuis 20 ans, utilisant des filtres interdits pour purifier ses eaux.
- L’État français complice, informé mais silencieux sur les manipulations de Nestlé, révélées par une commission d’enquête.
- Des bactéries, herbicides et pesticides dans les forages de Vergèze, cachés aux consommateurs par les autorités et Nestlé.
- Nestlé a empoché 3 milliards d’euros en 15 ans grâce à cette tromperie, sans sanctions significatives.
« Un scandale d’État couve ! » – c’est l’alarme tirée par Antoinette Guhl, sénatrice écologiste, qui n’a pas mâché ses mots lundi 19 mai sur RTL.
L’affaire Nestlé prend une tournure explosive. Voilà plus d’un an que les reporters de Radio France et du Monde creusent et déterrent les pratiques frauduleuses du géant Nestlé dans le filtrage de ses eaux minérales.
Selon la sénatrice, ces manipulations seraient monnaie courante chez Nestlé depuis « au moins 20 ans ». Une génération entière qui boit ces eaux traitées en toute illégalité ! Mais le pire reste à venir.
Le rapport de la commission d’enquête tombé le 19 mai frappe comme un coup de massue : l’État français était parfaitement informé de ces magouilles. Il connaissait. Il n’a rien dit. Encore une fois, les autorités ferment les yeux quand il s’agit des grands groupes industriels, pendant que le petit contribuable, lui, subit le moindre contrôle.
Des dizaines d’années de tromperie, avec la bénédiction silencieuse de nos dirigeants… Quel autre mensonge nous fait-on avaler quotidiennement ? Entre les multinationales qui trichent et l’État qui couvre, le citoyen français n’a décidément plus qu’à trinquer… à l’eau du robinet.
Le scandale des eaux contaminées
Un scandale d’État étouffé : comment Nestlé et nos dirigeants ont falsifié des rapports sur l’eau que nous buvons. L’affaire a éclaté grâce à un lanceur d’alerte courageux, qui a exposé le pacte conclu entre plusieurs ministères, un préfet et le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie. Ensemble, ils ont accepté de triturer un rapport sanitaire qui gênait Nestlé.
Ce document, qui aurait dû alarmer le public, concernait les forages de Vergèze dans le Gard, là où coule la fameuse Perrier que vous avez peut-être dans votre frigo. Le but de la manœuvre ? Cacher aux Français que ces forages sont infectés par des bactéries, mais aussi par des herbicides et pesticides, dont certains sont interdits depuis belle lurette.
France Bleu a révélé l’ampleur de cette manipulation qui touche directement à notre santé. Encore une fois, nos élites préfèrent protéger les intérêts des multinationales plutôt que la santé des citoyens qui les paient. Les mêmes qui nous font la morale sur l’écologie n’hésitent pas à fermer les yeux quand ça arrange leurs amis industriels.
Les autorités sanitaires complices
Le plus révoltant, c’est que les autorités sanitaires, censées nous protéger, sont complices de ce système. On nous ment sur la qualité de l’eau que nous buvons, puis on s’étonne que les Français n’aient plus confiance en leurs institutions !
Et pendant ce temps-là, aucune sanction n’est envisagée contre ces hauts fonctionnaires qui ont trahi leur mission de service public. Deux poids, deux mesures, comme d’habitude dans notre République des copains et des coquins.
Nestlé, ce géant de l’eau en bouteille qui possède Hépar, Contrex, Vittel et Perrier, est dans de sales draps. La boîte est accusée d’avoir utilisé des filtres interdits – rayons ultraviolets et charbon actif – pour purifier ses eaux. Problème : la législation européenne interdit formellement toute désinfection qui modifierait les propriétés des eaux minérales naturelles.
Les profits de Nestlé et l’absence de sanctions
Le plus révoltant dans cette histoire ? Nestlé aurait empoché près de trois milliards d’euros en quinze ans grâce à cette supercherie, d’après une enquête de la répression des fraudes.
Et pendant que nous, on galère avec l’inflation et qu’on paie nos eaux de plus en plus cher, ces multinationales s’en mettent plein les poches en trichant. Encore un exemple de ces grands groupes qui se croient au-dessus des lois, sans que personne ne les inquiète vraiment.
Mais qui défend le petit consommateur français dans tout ça ? Personne. Les autorités vont probablement leur mettre une petite tape sur les doigts, une amende ridicule comparée aux profits engrangés, et puis circulez, y’a rien à voir.
Comme d’habitude, pour le petit artisan qui commet une erreur administrative, c’est tolérance zéro. Pour le mastodonte Nestlé, on ferme les yeux pendant 15 ans !
La dissimulation orchestrée par l’État
« L’État a délibérément caché des informations sur les eaux Nestlé », révèle le rapport de la commission d’enquête publié lundi. Après avoir auditionné plus de 70 personnes pendant six mois, les enquêteurs parlent sans détour d’une « dissimulation relevant d’une stratégie délibérée » de la part des autorités.
Le complot aurait démarré dès la première réunion entre ministères le 14 octobre 2021. Encore un bel exemple de l’État qui nous prend pour des idiots, comme d’habitude.
C’est bel et bien « au plus haut niveau de l’État » qu’a été prise la décision d’autoriser une microfiltration inférieure à 0,8 micron. Les magouilles habituelles, quoi !
D’après le document, cette décision s’inscrit dans « la continuité des arbitrages pris par le cabinet de la Première ministre, Élisabeth Borne », mais – et c’est là que ça devient croustillant – sans même que la Première ministre elle-même « ne semble informée ».
Encore une fois, les technocrates qui tirent les ficelles dans l’ombre prennent des décisions cruciales sans même prévenir leurs supérieurs théoriques. Faut-il s’en étonner ? Ce n’est pas comme si Borne avait vraiment les commandes de son gouvernement…
On nous prend décidément pour des imbéciles. Cette révélation montre bien comment fonctionne la macronie : les décisions importantes se prennent dans des bureaux feutrés, loin des regards, y compris de ceux qui sont censés diriger ! La transparence ? Connais pas.
Qui donc a réellement appuyé sur le bouton ? Et pourquoi cette limite de 0,8 micron a-t-elle été ignorée ? Le peuple français mérite des réponses claires, pas ces manigances d’apparatchiks qui jouent avec notre santé et notre sécurité.
Le scandale de l’eau en bouteille : une affaire d’État
« Ce n’est pas une surprise : le scandale était connu depuis longtemps au sommet de l’État », a déclaré sans détour le rapporteur socialiste Alexandre Ouizille sur France Inter.
L’Élysée était parfaitement au courant depuis 2022, tandis que le ministère de l’Industrie et le cabinet de Roland Lescure avaient été informés dès 2021.
Le député a enfoncé le clou : « Le rapport de l’inspection générale des affaires sociales a été non publié, c’est une décision ministérielle. » On se demande bien pourquoi nos dirigeants ont voulu étouffer l’affaire durant tout ce temps.
Pour couronner le tout, ce fameux rapport – commandé en 2021 et finalisé l’année suivante – n’a finalement été dévoilé qu’après les révélations médiatiques de 2024. Encore une preuve, s’il en fallait, que nos élites ne daignent informer le peuple que lorsqu’elles y sont contraintes.
Les Français, déjà échaudés par tant de scandales d’État, sauront apprécier cette nouvelle démonstration de transparence à géométrie variable. Ces mêmes politiques qui ne cessent de nous faire la leçon préfèrent manifestement enterrer les rapports qui les dérangent.
Hallucinant. L’État macroniste s’est entendu avec Nestlé pour caviarder un rapport d’enquête sur ses eaux contaminées.
Les hauts fonctionnaires et les lobbies : une collusion inquiétante
Alexis Kohler, bras droit de Macron, a « rencontré à plusieurs reprises » la patronne de Nestlé Waters, Luriel Lienau, selon les révélations d’Alexandre Ouizille.
Quand le Sénat lui demande de s’expliquer, que fait notre secrétaire général de l’Élysée ? Il se défile en invoquant la « séparation des pouvoirs », d’après Public Sénat.
Le sénateur de l’Oise n’a pas mâché ses mots face à cette esquive, la jugeant « incompréhensible ». Encore un haut fonctionnaire qui se croit au-dessus des lois pendant que le peuple trinque ?
D’après la révélation de France Info, Véran et Pannier-Runacher connaissaient aussi le scandale des eaux en bouteille contaminées. L’ancien ministre de la Santé se défile en évoquant sa préoccupation pour le Covid – excuse commode. L’entourage de la ministre déléguée à l’Industrie prétend, quant à lui, avoir lancé des enquêtes.
Ces politiciens nous cachent toujours la vérité. Ils étaient donc au courant depuis le début des problèmes avec notre eau, celle qu’on donne à nos enfants, mais ont préféré rester muets.
Combien de temps encore nos dirigeants vont-ils nous mentir sur des sujets aussi fondamentaux que notre santé ?
Un énième cas de dissimulation qui démontre, s’il fallait encore le prouver, le mépris total du gouvernement pour le bien-être des Français. Ces mêmes ministres qui nous font la leçon sur l’écologie et la santé publique nous empoisonnent en silence.
IMPORTANT - À lire
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