Sommet de l’OTAN : Trump s’impose, article 5, dépenses de défense à 5 % et l’Ukraine tente de redevenir la priorité

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Trump atterrit aux Pays-Bas pour le sommet de l’OTAN après avoir ordonné des frappes contre l’Iran, puis annoncé un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.
  • Sa première rencontre avec les dirigeants européens depuis son retour à la Maison Blanche promet d’être électrique, avec des discussions tendues sur sa politique étrangère imprévisible.
  • Trump remet en question l’article 5 de l’OTAN et exige une augmentation des contributions militaires à 5% du PIB, critiquant les pays européens pour leurs engagements insuffisants.
  • Son voyage éclair aux Pays-Bas inclut un dîner au Palais royal et une conférence de presse où il devra s’expliquer sur ses décisions récentes.

Le président Trump s’est posé mardi sur le sol néerlandais pour participer au sommet de l’OTAN. Son arrivée intervient dans un contexte diplomatique bouillonnant.

Quelques jours après avoir ordonné des frappes sur des sites nucléaires iraniens, il a annoncé un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, déjà fragilisé par des violations..

C’est la première confrontation directe entre Trump et ses homologues européens depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Une rencontre qui promet d’être électrique, tant le président américain n’a jamais caché son agacement face aux contributions financières jugées insuffisantes des pays européens au budget de l’Alliance.

Les observateurs s’attendent à ce que Trump mette les pieds dans le plat, comme à son habitude. Sa politique étrangère imprévisible et ses décisions unilatérales concernant l’Iran devraient alimenter des discussions tendues avec les dirigeants du Vieux Continent, souvent plus enclins à la diplomatie qu’à l’action militaire directe.

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Les priorités de Trump et ses relations avec l’OTAN

Trump aborde ce sommet avec une vision claire pour son deuxième mandat : ​​défendre les intérêts américains par des actions rapides, suivies de négociations. Ses partisans aiment cette « diplomatie de choc », qui contraste avec la prudence européenne.

En route vers La Haye, il a secoué l’Alliance en refusant un engagement ferme sur l’article 5. « Cela dépend de votre définition. Il existe de nombreuses définitions de l’article cinq, vous le savez, n’est-ce pas ? », a-t-il répondu, promettant des éclaircissements sur place.

« Je vais être leur pote », a-t-il ajouté, évoquant ses liens avec plusieurs dirigeants. « Je m’engage pour la vie et la sécurité, pas à l’arrière d’un avion. »

Depuis son retour, les Européens multiplient les visites à Washington pour sécuriser leurs alliances, craignant que la doctrine « America First » ne redéfinisse leurs relations.

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Le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran et les critiques de Trump

Lundi, Trump a annoncé sur les réseaux sociaux un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, après des frappes iraniennes sur une base américaine au Qatar. « AUCUN Américain n’a été blessé, pratiquement aucun dégât », a-t-il écrit, notant que Téhéran avait averti Washington à temps.

Trump n’a pas mâché ses mots face aux violations. « Dès que nous avons conclu l’accord, Israël a largué une cargaison de bombes comme je n’en avais jamais vu », at-il déclaré, qualifiant ces frappes de « la plus grosse cargaison » jamais respectée.

« Je ne suis pas satisfait d’Israël. » Il a également évoqué l’Iran, accusé par Israël d’avoir tiré des missiles mardi, ce que Téhéran dément. « Une roquette qui n’a pas atterri, peut-être par erreur, ne justifie pas tout équilibrer », a-t-il insisté, frustré par les deux parties.

Donald Trump-Iran

Répercussions du conflit et voyage éclair aux Pays-Bas

Le conflit au Moyen-Orient plan sur ce sommet, comme lors du G7 au Canada la semaine précédente, où Trump a quitté la réunion plus tôt pour gérer la crise israélo-iranienne depuis Washington.

À l’OTAN, les discussions risquent de se limiter aux déclarations diplomatiques, tandis que les citoyens attendent des solutions concrètes.

Le séjour de Trump aux Pays-Bas est éclair : à peine arrivé mardi soir, il repart déjà mercredi. Reçu avec faste au Palais royal pour un dîner avec le roi Willem-Alexander et la reine Máxima, il a pris part à la traditionnelle photo de famille de l’OTAN.

Mercredi, Trump assistera au discours du secrétaire général Mark Rutte, participera à la séance plénière, et tiendra une conférence de presse où ses décisions sur l’Iran seront scrutées. Des réunions bilatérales, avec des interlocuteurs encore inconnus, viseront à consolider ses objectifs.

Un sommet de l'Otan

Les ambitions de Trump pour réformer l’OTAN

Trump arrive avec un objectif majeur : augmenter les dépenses de défense des membres de l’OTAN de 2 % à 5 % de leur PIB. Il dénonce depuis 2017 le fardeau financier porté par les États-Unis pour la sécurité des alliés. « Les Européens ne payaient pas leur juste part », répète-t-il, une frustration partagée par les contribuables américains.

L’Espagne, avec ses 2,1 %, illustre une solidarité sélective, profitant de la protection sans s’aligner sur les nouvelles exigences, malgré l’optimisme de l’entourage de Trump pour un accord.

Trump pousse aussi pour relancer les capacités industrielles de l’Alliance en armes et minéraux critiques. Sa méthode directe vise à réduire la dépendance envers les États-Unis. Lors de réunions bilatérales, il cherchera à convaincre les dirigeants de s’engager pleinement.

G7 2025

L’Ukraine et les implications du retour de Trump

Trump attribue la guerre en Ukraine, en cours depuis plus de trois ans, aux ambitions de Kiev de rejoindre l’OTAN.

« Ça n’aurait jamais eu lieu sous mon mandat », affirme-t-il.

Cette année, la présence de Volodymyr Zelenskyy est réduite, sans place officielle aux négociations, un recul signalant un possible essoufflement du soutien occidental.

Trump retrouve l’OTAN après un premier mandat marqué par ses critiques de l’Alliance. Avec l’escalade au Moyen-Orient, les Européens scrutent sa politique « America First ». Leur dépendance envers Washington les place dans une position délicate, entre alignement et défense de leurs intérêts.

Les visites fréquentes des dirigeants à Washington démontrent leur volonté de sécuriser l’appui de Trump. Reste à voir si sa vision d’une OTAN plus autonome saura convaincre une alliance en quête de « cohésion ».

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