🔥 Les essentiels de cette actualité
- Washington prêt à stabiliser l’économie argentine après une vente massive d’actifs. Échanges de devises et rachat de dettes à l’étude.
- Trump, Bessent et Milei discuteront des détails à New York. Opportunités d’investissement vastes selon Bessent.
- Milei, soutenu par Trump, promet de sortir l’Argentine du marasme. Défaite électorale récente entache ses ambitions.
- L’Argentine obtient 42 milliards de dollars de prêts internationaux. Conditions draconiennes imposées par le FMI et autres institutions.
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré lundi que Washington était prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour stabiliser l’économie argentine après une vente massive de ses actifs.
Pour venir au secours de Buenos Aires, plusieurs pistes sont à l’étude d’après Bessent. Le plan comprend des échanges de devises via la banque centrale, l’achat direct de devises étrangères ou même le rachat de dettes argentines libellées en dollars américains.
De plus amples détails seront annoncés après les discussions entre Trump, Bessent et le président argentin Javier Milei à New York mardi, a déclaré le secrétaire au Trésor.
« Les opportunités d’investissement privé restent vastes et l’Argentine redeviendra grande », a déclaré Bessent sur X, décrivant Buenos Aires comme un « allié des États-Unis d’importance systémique ».
Le peso argentin, les actions et les obligations ont bondi après les commentaires de Bessent.
Les réactions et les attentes
L’Argentine attire les investissements américains, a déclaré Bessent sur X, qualifiant Buenos Aires de position stratégique dans l’économie mondiale.
Milei s’est imposé comme un partenaire privilégié de Trump sur le continent américain, et il est devenu une figure adulée par les conservateurs aux États-Unis, où il intervient souvent sur leurs médias et forums.
Après ses promesses de sortir l’Argentine du marasme économique, Milei reçoit l’appui de Trump. Le président argentin, qui a créé la surprise lors du scrutin de 2023 grâce à son programme anti-inflation et de redressement économique national, n’a pas caché sa gratitude envers l’équipe Trump pour son « soutien inconditionnel ».
« Ceux d’entre nous qui défendent les idées de liberté doivent travailler ensemble pour le bien-être de nos peuples », a déclaré Milei sur X.
Face au calamiteux scrutin de la coalition La Libertad Avanza de Milei début du mois, le peso et les obligations d’État ont dégringolé. Une débâcle que n’ont pas manqué les investisseurs, qui ont lâché ces actifs à vitesse grand V. L’administration Trump s’est finalement décidée à intervenir, mais trop tard pour certains.
Le gouvernement américain n’a visiblement pas anticipé cette crise prévisible, pourtant inscrite dans les tendances économiques des derniers mois. Les marchés financiers, avec leur habituelle nervosité face aux incertitudes politiques, ont réagi brutalement.
Les promesses non tenues de Milei
Le revers électoral à Buenos Aires frappe Milei de plein fouet. La défaite dans cette province clé entache sérieusement ses ambitions pour les législatives du mois prochain.
Le président libertaire comptait pourtant sur ce scrutin pour renforcer sa légitimité et accélérer ses réformes économiques de droite.
L’euphorie initiale autour de sa présidence s’est vite dissipée. Ses promesses de « tronçonner » l’État et de dollariser l’économie n’ont pas convaincu les électeurs de la province la plus peuplée du pays.
Les prêts internationaux et leurs conditions
L’Argentine a décroché un sacré pactole en avril : 42 milliards de dollars de fonds de sauvetage. Le FMI, la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement ont sorti le carnet de chèques pour « aider » l’économie argentine.
Ce pays latino-américain, enchaînant les débâcles économiques depuis des décennies, porte le lourd fardeau de sa dette envers le FMI. Avec plus de 40 milliards de dollars à rembourser, il règne sans conteste au sommet du classement des débiteurs de cette institution washingtonienne.
Difficile de ne pas voir dans cette situation le résultat d’une soumission aux diktats financiers internationaux, ces mêmes organismes qui imposent leurs conditions draconiennes aux nations vulnérables.
IMPORTANT - À lire
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