🔥 Les essentiels de cette actualité
- Elon Musk a exprimé son enthousiasme sur X après que Air France ait choisi Starlink pour son Wi-Fi en vol, saluant cette décision comme un excellent choix pour la France.
- Air France équipe déjà 30% de sa flotte et vise la totalité d’ici 2026, promettant aux passagers un accès gratuit à un internet ultra-rapide en plein ciel.
- Jean-Luc Mélenchon critique vivement ce choix, l’accusant de favoriser une technologie américaine au détriment d’une solution française plus écologique.
- Des experts défendent Air France en soulignant la supériorité de Starlink, tout en questionnant si l’Europe parvient à innover face aux géants américains.
Le 19 décembre, Elon Musk n’a pas caché son enthousiasme sur X : « Très bon pour la France ». Un message publié au lendemain de l’annonce officielle d’Air France.
La compagnie nationale a tranché en faveur de Starlink, l’internet satellitaire ultra-rapide de SpaceX, au détriment d’un fournisseur français écarté depuis septembre 2024, en remplaçant l’opérateur satellite Eutelsat par une solution américaine jugée plus performante.
Air France devient ainsi la première grande compagnie européenne à adopter cette technologie, rejoignant des acteurs internationaux comme United Airlines, Hawaiian Airlines ou Qatar Airways.
Air France choisit Starlink, Elon Musk salue la décision
Déjà, 30 % de la flotte est équipée en cette fin d’année, et la totalité devrait l’être d’ici fin 2026. Cette transition promet un Wi-Fi gratuit et ultra-performant aux membres du programme Flying Blue.
Le choix d’Air France défie les technocrates de Bruxelles : tandis que l’Union européenne multiplie les normes perçues comme anti-innovation pour protéger des champions locaux vieillissants, une entreprise française opte pour l’efficacité technologique et la performance.
Musk, souvent dépeint par ses détracteurs comme un croque-mitaine américain, se pose ici en allié inattendu, malgré ses piques récentes contre l’Europe, notamment son appel début décembre à « abolir » l’UE ou les soupçons d’ingérence dans les affaires européennes via X. Il voit dans cette décision un sursaut français, loin des diktats technocratiques qui freinent le progrès.
La bronca politique contre le choix stratégique d’Air France
En France, ce choix déchaîne les passions. Jean-Luc Mélenchon monte au créneau et tance vertement la compagnie pour avoir préféré Starlink à un fournisseur français.
« Air France choisit Starlink de Musk pour ses connexions Wi-Fi en vol plutôt que l’entreprise française et sa liaison géostationnaire plus écologique et aussi sûre », lâche-t-il sur X.
Pour le leader de La France insoumise, cette décision revient à signer un chèque en blanc à l’Amérique ; un point de vue partagé par l’éditorialiste défense Cyprien Ronze-Spilliaert, qui dénonce le fait qu’Air France confie l’échange de données de ses voyageurs aux États-Unis et à Musk.
Ces critiques souverainistes sonnent creux face à la réalité technique. Nicolas Lellouche, journaliste à Numerama, remet les pendules à l’heure : « Attention à ne pas tout confondre. Ce que propose Starlink aujourd’hui est sans équivalent dans le monde pour une couverture aérienne. Air France peut toujours changer plus tard si une solution européenne arrive, mais en l’état Starlink est le fournisseur le plus adapté à de l’aérien. Et votre retard sur le sujet illustre parfaitement pourquoi personne ne prend le sujet sérieusement en Europe. »
Derrière la polémique, c’est l’Europe bureaucratique qui révèle ses faiblesses. Tandis que les technocrates de Bruxelles freinent l’innovation, les géants américains raflent la mise. Air France fait le choix du pragmatisme : offrir un Wi-Fi gratuit et ultra-rapide à ses passagers, sans attendre des orientations idéologiques qui entravent le progrès technologique.
IMPORTANT - À lire
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