🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le G7 et l’UE accusent l’Iran d’être la principale source d’instabilité au Moyen-Orient, mais ferment les yeux sur d’autres puissances nucléaires.
- Ils promettent de préserver la stabilité du marché énergétique, mais visent surtout à garder le contrôle.
- Le départ soudain de Trump du G7 souligne l’inefficacité des sommets diplomatiques face aux crises réelles.
- Son avertissement glaçant : « Tout le monde dehors à Téhéran ! » laisse planer le doute sur la gestion de la crise.
Lundi, dans un énième communiqué conjoint, les dirigeants du G7 et de l’Union européenne ont ressorti leur vieux refrain :
« L’Iran ne pourra jamais posséder l’arme nucléaire. »
Ils vont même jusqu’à déclarer que « Téhéran est la principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région », tout en affirmant le droit d’Israël à se défendre.
Cette déclaration illustre parfaitement l’hypocrisie des dirigeants occidentaux, qui ferment les yeux sur d’autres puissances nucléaires non déclarées et n’hésitent pas à fermer la porte aux critiques quand il s’agit des opérations militaires israéliennes à Gaza.
Cette indignation sélective soulève une question évidente : qui peut encore prendre au sérieux une telle posture ?
Stabilité du marché, vraiment ?
Dans un nouvel acte de « coopération » de façade, ils promettent de :
« Rester vigilants quant aux implications pour les marchés internationaux de l’énergie et à se tenir prêts à se coordonner, y compris avec des partenaires partageant les mêmes idées, pour préserver la stabilité du marché ».
Comme toujours, derrière ces belles promesses se cache leur vrai dessein : garder la main sur le robinet énergétique et imposer leurs règles, pendant que le reste du monde se contente de subir.
Le départ théâtral de Trump
Dans ce climat de tensions, un épisode résume à lui seul l’inutilité de ces grands-messes diplomatiques : Trump a quitté précipitamment la réunion du G7 à Kananaskis, laissant en plan ses homologues canadiens.
Prétexte officiel : la situation explosive au Moyen-Orient, où Israël et l’Iran échangent désormais ouvertement des tirs.
Son départ, soudain mais calculé, n’a rien d’anodin. Depuis des jours, les deux puissances régionales s’affrontent pendant que les « grands » de ce monde palabrent dans leur bulle canadienne, bien loin des réalités qu’ils prétendent maîtriser.
Un sommet inutile
Ce coup d’éclat de Trump intervient alors même que le G7 pataugeait déjà sur des sujets économiques essentiels, incapables de s’entendre sur des mesures concrètes pour soulager le fardeau de leurs citoyens.
Peut-être Trump a-t-il compris qu’il valait mieux gérer les crises réelles plutôt que de s’enfermer dans des réunions stériles.
Une fois encore, cette esquive diplomatique révèle la même chose : l’establishment mondial préfère les sommets ronflants aux décisions courageuses.
Un avertissement pour tous
Avant de décoller, Trump a lancé cet avertissement glaçant :
« Tout le monde doit partir de Téhéran ! »
Cette phrase brutale, lourde de menaces, laisse planer le doute : est-ce une menace directe, un ultimatum, ou un signal d’échec face à une crise ingérable ?
Dans un monde où les grands discours ne suffisent plus, ce message reflète surtout une réalité inquiétante : personne ne contrôle vraiment la situation, et les décisions radicales nécessaires tardent à venir.
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