Thomas Pesquet et Novespace : un nouveau défi pour l’astronaute français

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Thomas Pesquet prend la direction de Novespace, filiale du CNES, ajoutant une nouvelle corde à son arc après ses missions spatiales.
  • Malgré ce nouveau rôle, Pesquet garde ses ambitions lunaires intactes, espérant un jour fouler le sol lunaire.
  • La nomination de Pesquet soulève des questions sur les coûts et les bénéfices des projets spatiaux financés par les contribuables français.

Avec sa nomination à la direction de Novespace, Thomas Pesquet ajoute une nouvelle corde à son arc, renforçant le lien entre expertise spatiale et innovation française.

Le Frenchy de l’espace vient d’ajouter une sacrée ligne à son CV. Thomas Pesquet prend les commandes de Novespace, la filiale du CNES qui organise ces fameux vols paraboliques – vous savez, ces avions qui montent et descendent comme des montagnes russes pour créer quelques secondes d’apesanteur.

Pendant que nos impôts partent en fumée dans des projets douteux, voilà au moins un Français qui fait rayonner notre pays sans nous prendre pour des idiots. Mais qu’on ne s’y trompe pas : même avec ce nouveau costume de patron, Pesquet n’abandonne pas son rêve ultime.

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Entre deux signatures de contrats et réunions de direction, l’homme garde un œil sur son objectif final – fouler le sol lunaire. Un projet qui, espérons-le, ne sera pas saboté par les bureaucrates de Bruxelles qui préfèrent financer leurs lubies plutôt que notre indépendance spatiale.

Reste à voir si cette nouvelle responsabilité « terrestre » l’aidera à atteindre les étoiles, ou si, comme tant d’autres, il finira par s’enliser dans les méandres administratifs de nos institutions. Pour l’instant, Pesquet garde le cap…et la tête dans les étoiles.

Thomas Pesquet revient chez Novespace, la filiale du CNES

Thomas Pesquet pose ses valises chez Novespace à 47 ans. Notre bon Thomas (qu’on ne voit plus qu’en costume depuis quelque temps) vient d’être bombardé directeur général de l’entreprise bordelaise rattachée au CNES.

Un joli retour aux sources pour l’astronaute vedette qui avait déjà traîné ses guêtres dans cette boîte avant de rejoindre l’ESA en 2009. À l’époque, il y officiait comme ingénieur et gérait les opérations de vol.

Ce n’est pas un hasard si on le recase là-bas alors que ses missions spatiales sont terminées. Après avoir profité des budgets pharaoniques pour flotter dans l’espace pendant que nos retraites fondent comme neige au soleil, le voilà qui retrouve un confortable fauteuil sur terre ferme.

Les enjeux de la nouvelle position de Pesquet

C’est sûr que diriger Novespace, c’est moins risqué que de se balader dans le vide spatial… et probablement bien plus rémunérateur pour celui qui est devenu la coqueluche médiatique de l’establishment. Reste à voir si ce nouveau poste lui permettra de sortir des sentiers battus de la comm’ bien rodée qu’on lui connaît.

Dans les environs de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, la société Novespace a installé son quartier général. C’est ici qu’elle organise ses vols paraboliques à bord d’un Airbus transformé pour simuler l’apesanteur. Loin des yeux du grand public qui peine à joindre les deux bouts, ces vols servent aux chercheurs pour leurs expériences en microgravité et préparent aussi nos astronautes aux conditions spatiales.

Le Français, qui a passé plusieurs mois dans la Station spatiale internationale, compte bien exploiter son savoir technique et sa vision d’ensemble. Son MBA fraîchement obtenu à l’INSEAD – une formation réservée à l’élite – devrait l’aider à doper l’activité de Novespace.

« Je veux me rendre utile là où mon expertise est la plus adaptée », a-t-il affirmé sur X (ex-Twitter).

Une formule soigneusement choisie pour annoncer sa reconversion, alors que beaucoup se demandent combien coûtent réellement ces vols d’apesanteur aux contribuables français… et qui en tire vraiment profit.

Pendant que les Français ordinaires luttent contre la hausse des prix et les impôts qui ne cessent d’augmenter, Pesquet se recycle donc dans un secteur hautement subventionné. Après avoir flotté dans l’espace, l’astronaute préféré des médias va maintenant faire « flotter » des expériences et des privilégiés dans notre atmosphère.

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Thomas Pesquet : directeur de Novespace tout en restant astronaute

Pesquet reste bien dans le coup. Malgré sa nouvelle casquette, l’astronaute français n’abandonne rien de ses ambitions spatiales. « Ce n’est pas un poste à plein temps tant que les nécessités opérationnelles et l’entraînement m’occupent par ailleurs », a-t-il expliqué sans détour. Il continue de s’entraîner activement et conserve son statut d’astronaute à l’Agence Spatiale Européenne.

La Lune, l’homme en rêve toujours. Avec son expérience unique, dont un commandement à bord de l’ISS, Pesquet figure parmi les rares Européens capables de décrocher un ticket pour notre satellite naturel. L’ESA, qui collabore au programme américain Artemis, pourrait y envoyer l’un des siens dès 2027.

Mais ne nous leurrons pas. Les contribuables français financent ces programmes coûteux via nos impôts, pendant que les décideurs politiques nous parlent d’efforts et de rigueur budgétaire. Combien coûtera cette aventure lunaire ? Et qui en récoltera vraiment les bénéfices ? Les questions valent la peine d’être posées, quand notre quotidien se complique jour après jour.

Les paradoxes des projets spatiaux

À l’heure où l’inflation ronge nos économies, où notre souveraineté s’érode, ces projets spatiaux symbolisent un paradoxe. D’un côté, la fierté de voir un Français parmi les meilleurs. De l’autre, le sentiment que ces exploits scientifiques masquent une réalité moins reluisante pour le Français moyen.

L’arrivée de Thomas Pesquet à la présidence d’honneur est applaudie par les patrons de Novespace, notamment par Thierry Gharib et l’astronaute Jean-François Clervoy. « Thomas apportera une expertise unique et un rayonnement international à notre société », se félicite la direction, qui ne cache pas son enthousiasme. Pour une entreprise qui tire son épingle du jeu sans dépendre des subventions étatiques habituelles, c’est une bouffée d’air frais.

Cette société française cherche à renforcer sa position face aux géants américains et chinois du spatial. Une vision stratégique qui manque cruellement dans d’autres secteurs de notre économie nationale, dominés par les logiques mondialistes.

Les opportunités de la recherche en apesanteur

La demande d’expériences en apesanteur explose dans plusieurs domaines : recherches médicales, tests sur les matériaux, ou études sur le vieillissement. Un marché porteur que les Français pourraient bien reprendre en main, à condition que l’État ne vienne pas, comme souvent, mettre des bâtons dans les roues avec sa bureaucratie étouffante.

Ces nouvelles opportunités pourraient créer des emplois sur le sol français, à condition qu’elles ne soient pas captées par les multinationales qui délocalisent systématiquement nos savoir-faire. Reste à voir si cette nomination prestigieuse sera suivie d’un véritable soutien à nos industries stratégiques, ou si ce n’est qu’un coup de com’ supplémentaire.

La recherche spatiale française mérite mieux que des effets d’annonce. Les talents ne manquent pas dans l’Hexagone, mais on les laisse trop souvent s’expatrier faute de perspectives. Thomas Pesquet pourrait inverser cette tendance, s’il n’est pas entravé par les diktats de Bruxelles et le manque d’ambition chronique de nos dirigeants.

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