🔥 Les essentiels de cette actualité
- Tristan Mendès France (TMF) mène une croisade contre des sites comme Égalité & Réconciliation, visant à couper leurs financements.
- Stop Hate Money exerce une pression sur des institutions financières pour isoler des acteurs jugés problématiques.
- TMF utilise son héritage familial pour justifier sa lutte contre la liberté d’expression. Jusqu’où ira-t-il ?
- La censure économique menace-t-elle la démocratie ? Découvrez l’impact de cette guerre contre la réinformation.
Depuis juin 2019, Tristan Mendès France (TMF) pilote Stop Hate Money, un projet de l’Observatoire du conspirationnisme, financé par le Fonds du 11-janvier, créé après les attentats de 2015.
Son but ? Couper les vivres à des sites comme Égalité & Réconciliation (E&R), fondé par Alain Soral, accusé de propager des discours extrémistes.
E&R, premier site de réinformation de France, revendique son indépendance face aux puissants et aux financiers.
Cette croisade soulève une question brûlante : jusqu’où ira le système pour étouffer les voix qui osent défier la doxa ?
Une guerre économique contre la réinformation
TMF, qualifié d’« hyperactif du Net » par Le Monde en 2019, s’est autoproclamé gardien de la morale en ligne.
« Il faut tarir l’écosystème des marchands de haine », déclare-t-il, visant des sites comme E&R.
Via Stop Hate Money, il exerce une pression implacable sur les intermédiaires financiers pour les pousser à rompre tout lien avec des acteurs jugés « problématiques ».
Depuis juin 2019, il a alerté PayPal, Stripe, La Banque Postale, et BNP Paribas, les accusant de faciliter les flux financiers d’E&R.
En novembre 2019, il a signalé à Colissimo qu’il livrait les produits de la boutique en ligne de Dieudonné, et à la marque bio Cattier que ses produits étaient vendus sur aubonsens.fr, un site lié à Soral.
« Nous mettons les entreprises face à leurs responsabilités », affirme TMF.
Une formule qui cache une menace à peine voilée.
Avec les Sleeping Giants, actifs depuis 2016 contre le financement de la « haine », TMF cible cagnottes en ligne, cryptomonnaies, et boutiques numériques pour « assécher l’écosystème de la haine antisémite d’extrême droite ».
En novembre 2019, il a tenté de faire retirer l’émission Soral répond ! des plateformes en ligne, et poussé des géants comme Amazon et la FNAC à se désolidariser de figures controversées.
Cette censure économique, soutenue par des institutions comme la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, présidée par David de Rothschild, menace directement la liberté d’expression.
Sans débat public ni légitimité démocratique, TMF influence même le gouvernement, qui cède peu à peu à ses pressions. Jusqu’où ira cette chasse aux sorcières financière pour réduire au silence les voix alternatives ?
Qui est TMF, le censeur autoproclamé ?
Qui est cet homme qui prétend régenter la parole en ligne ? TMF se décrit comme un « chef d’orchestre de flux » qui aime « se dissoudre dans les réseaux sociaux ».
Son parcours est un patchwork de titres flous : militant à Ras l’Front, groupe trotskyste antifasciste des années 1990, assistant parlementaire du sénateur socialiste Michel Dreyfus-Schmidt de 2002 à 2007, blogueur, documentariste, journaliste occasionnel, chargé de cours vacataire au Celsa et à Paris III-Sorbonne-Nouvelle, et « chercheur » autoproclamé.
Doctorant ? Peut-être, mais sa thèse reste inachevée. Que produit-il de concret ? Les Français aimeraient le savoir.
Depuis 2005, TMF traque l’extrême droite, le négationnisme, et le conspirationnisme, s’attaquant à Soral et Dieudonné.
« Il faut traquer les extrémistes de droite », déclarait-il en 2019.
Une obsession qui guide sa croisade depuis vingt ans. Préférant les réseaux sociaux au terrain, ce censeur 2.0 relaie la pensée dominante tout en dénonçant les « complotistes ».
Incarne-t-il vraiment l’humanisme qu’il revendique, ou n’est-il qu’un rouage d’un système cherchant à contrôler les idées ?
Un héritage familial détourné
Petit-fils de Pierre Mendès France, président du Conseil en 1954-1955, TMF brandit cet héritage comme un gage d’intégrité.
Pierre Mendès France, issu d’une famille séfarade remontant à Luís Mendes de França, arrivé en France vers 1684, était un homme de convictions. Laïc, non pratiquant, il définissait son identité juive comme une « sensation » et une « sensibilité », selon une interview à L’Arche en mars 1976.
Dès 1935, il compilait des archives sur ses origines, un passe-temps bourgeois loin des préoccupations des Français ordinaires.
TMF, lui, semble détourner cet héritage pour justifier une croisade contre la liberté d’expression.
En s’attaquant à E&R, il trahit l’esprit d’indépendance de son grand-père. Jusqu’où ira-t-il pour imposer sa vision au nom d’un passé qu’il semble mal incarner ?
Un combat pour la liberté d’expression
E&R dérange parce qu’il échappe au contrôle des puissants. Le site propose, selon ses termes, « une grille de lecture subversive » face aux médias dominants.
En cherchant à le reléguer au darknet, TMF révèle sa peur d’un espace public où les idées circulent librement.
À l’heure d’Internet, où l’information échappe aux gatekeepers, ces méthodes de censure économique pourront-elles arrêter le tsunami de la réinformation ?
Face à ces censeurs 2.0, une question demeure : les Français accepteront-ils qu’on leur dicte ce qu’ils peuvent lire, entendre ou penser ?
« Nous voulons assécher l’écosystème de la haine », proclame TMF.
Mais ce concept flou sert bien évidemment à justifier la censure de toute dissidence, et ce, avec l’argent du contribuable.
IMPORTANT - À lire
Vous voulez en savoir plus sur les dérives de la censure économique orchestrée par Tristan Mendès France et ses acolytes ? Notre revue papier approfondit chaque mois l'actualité et la géopolitique, avec des analyses exclusives sur les menaces qui pèsent sur notre liberté d'expression.
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