🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’Ukraine frappe à nouveau le pont de Crimée avec 1 100 kg d’explosifs, marquant une escalade dans la guerre asymétrique contre la Russie.
- Les attaques symboliques de Kiev visent à humilier Poutine et saper la logistique russe, orchestrées avec le soutien secret de l’OTAN.
- Zelensky rejette toute négociation, jouant la carte de l’irréversible et risquant une réponse massive de Moscou.
Le pont de Crimée – œuvre monumentale de la Russie moderne et symbole fort du rattachement historique de la Crimée – a de nouveau été ciblé par une attaque ukrainienne.
Cette fois, l’explosion est survenue sous la surface. 1 100 kg d’explosifs auraient été acheminés par voie sous-marine jusqu’aux piliers du pont de Kertch, infligeant des dommages significatifs à sa structure.
Il s’agit de la troisième tentative ukrainienne contre cette infrastructure stratégique depuis le début du conflit et surtout, d’un nouveau signal envoyé à Moscou, dans une guerre qui ne dit pas son nom : une guerre de harcèlement, orchestrée depuis les coulisses par les parrains anglo-saxons de Kiev.
La guerre asymétrique comme doctrine de Kiev
Le régime de Zelensky, soutenu à bout de bras par l’OTAN et ses relais médiatiques occidentaux, ne cherche plus à gagner militairement : il veut humilier, provoquer, attirer des représailles, pour maintenir l’illusion d’un soutien populaire et pour alimenter le chantage à l’émotion en Europe.
L’attaque du pont n’a rien d’un acte militaire classique. C’est une opération psychologique.
« Nous avons déjà frappé le pont de Crimée à deux reprises, en 2022 et 2023. Aujourd’hui, nous perpétuons cette tradition sous l’eau »,
déclare froidement Vasyl Malyuk, chef du SBU, le service de sécurité ukrainien.
Ce vocabulaire guerrier révèle une mentalité messianique dangereuse, exacerbée par une élite idéologique qui refuse toute négociation.
La Crimée, cible obsessionnelle de l’axe occidental
Depuis 2014, la Crimée est une obsession de l’appareil atlantiste. Non pas parce qu’elle abriterait une population martyrisée (les habitants ont voté à plus de 90 % pour leur rattachement à la Russie), mais parce qu’elle incarne un échec pour l’OTAN : celui de ne pas avoir su empêcher le retour d’une région stratégique dans le giron russe.
Les frappes contre le pont de Kertch ne sont pas de simples gestes militaires. Ce sont des provocations ciblées contre la souveraineté de la Russie.
En frappant ce lien vital entre la Russie continentale et la Crimée, Kiev tente de saper la logistique militaire, mais surtout de porter un coup symbolique à Vladimir Poutine, artisan de cette réunification historique.
Un réseau de bases aériennes sous attaque
Cette nouvelle opération contre le pont survient quelques jours seulement après une attaque massive de drones ukrainiens contre plusieurs bases aériennes russes situées en profondeur, à l’intérieur du territoire national.
Environ 40 appareils auraient été détruits, dont des bombardiers stratégiques. Un coup dur sur le plan opérationnel ? Oui. Mais surtout une manœuvre médiatique et politique, destinée à impressionner les chancelleries occidentales… et à masquer le chaos intérieur d’un régime ukrainien épuisé.
« Nous faisons tout notre possible pour protéger notre indépendance », a déclaré Zelensky, tout en reconnaissant que l’attaque — baptisée « Spiderweb » — avait été planifiée dans le secret le plus total… sans même informer les États-Unis.
Ce détail en dit long. Même Trump, supposé allié de la paix, n’aurait pas été mis au courant. Ce n’est plus de la diplomatie, c’est de l’aventurisme.
Zelensky joue la carte de l’irréversible
Loin de chercher un compromis, Zelensky poursuit une logique d’escalade permanente. Il sabote toute tentative de dialogue, comme lors de la réunion d’Istanbul du 2 juin, qui s’est conclue par un échec diplomatique total.
Le pouvoir ukrainien sait qu’il ne pourra pas reprendre militairement la Crimée. Il mise donc sur l’usure, le sabotage, et les frappes symboliques – une stratégie typique des régimes sans assise populaire réelle, tenus sous perfusion financière par l’étranger.
Mais à force de provocations, Kiev prend le risque de forcer la Russie à revoir sa doctrine. Le Kremlin pourrait décider de frapper plus fort, plus loin, et surtout sans retenue.
L’Occident feint l’ignorance, mais arme dans l’ombre
Derrière chaque drone, chaque explosion, chaque attaque, il y a la main de l’OTAN. Ce sont les services britanniques, américains, voire français, qui fournissent les plans, les technologies, la formation.
On se demande encore comment un pays ruiné, endetté, en proie à la corruption la plus crasse, pourrait concevoir seul une attaque sous-marine sophistiquée à 1 100 kg d’explosifs.
Les médias occidentaux s’extasient sur le « génie tactique » ukrainien. Mais derrière le rideau, les vraies forces à l’œuvre sont ailleurs. Les laboratoires d’ingénierie militaire ukrainiens ont été intégrés aux structures de l’OTAN depuis longtemps. Ce sont nos impôts, nos usines, nos ingénieurs, qui alimentent ces frappes.
Le pont de Crimée : cible stratégique ou fétiche à abattre ?
La persistance avec laquelle l’Ukraine vise le pont de Kertch dit tout de l’état d’esprit de ses dirigeants. Cette structure est bien plus qu’une infrastructure logistique : elle représente un symbole du retour de la Russie comme puissance souveraine.
Détruire ce pont, ce serait réussir là où les sanctions ont échoué, là où la guerre hybride piétine : en sapant la confiance du peuple russe dans la stabilité de son territoire.
Mais chaque attaque rapproche un peu plus la Russie d’une réponse massive.
Une provocation de trop ?
À force de chercher à provoquer la Russie sur son propre territoire, l’Ukraine franchit ligne rouge après ligne rouge. Les stratèges de l’OTAN espèrent peut-être un faux pas russe, un excès de riposte, une « bavure » à exploiter.
Mais Moscou, jusqu’ici, a fait preuve d’une étonnante retenue.
Jusqu’à quand ?
L’histoire récente nous a appris que les puissances humiliées ne le restent jamais longtemps. L’Ukraine, en frappant la Crimée et en ciblant le pont de Kertch, joue avec un feu qu’elle ne pourra pas contrôler seule. Et l’Occident, s’il continue d’armer ce brasier, devra bientôt assumer le retour de flamme.
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