🔥 Les essentiels de cette actualité
- Ursula von der Leyen admet que Trump avait raison sur la Chine, qui inonde les marchés avec des produits subventionnés et vole la propriété intellectuelle.
- Le Brésil est envahi par les VE chinois, mettant à genoux l’industrie locale et faisant disparaître des emplois, tandis que les élites locales ferment les yeux.
- Le G7 esquive le problème, et Lula est coincé entre sauver les emplois et parader à la COP30, alors que la dépendance à Pékin s’organise en coulisses.
Au sommet du G7 à Kananaskis, le 16 juin, Ursula von der Leyen, patronne de l’UE, a fait un aveu qui a dû secouer Bruxelles : Trump avait raison sur la Chine.
Salon elle, Pékin inonde les marchés de produits subventionnés, vole la propriété intellectuelle et contrôle les minéraux critiques, lithium, cobalt pour les voitures électriques, batteries et éoliennes. « Sur ce point, Donald a raison, c’est un sérieux problème », a-t-elle dit, selon Politico.
Pendant des années, l’UE a signé des deals avec Pékin, ignorant les alertes de Trump. Maintenant, von der Leyen appelle à une alliance anti-Chine, tout en suppliant Trump de ne pas taxer ses alliés. Elle parle de « distorsions » et d’un « nouveau choc chinois », mais le G7 esquive : son « plan d’action sur les minéraux critiques » ne cite même pas Pékin. Les élites jouent les surprises, mais elles ont ouvert la porte à la Chine.
La Chine contourne l’Occident
Pourquoi le Brésil ? Parce que l’Occident commence à dire non. L’Europe taxe les VE chinois à 45,3 %, les États-Unis à 100 %, et bannissent même leurs logiciels.
Pékin est dans le rouge : BYD brade sa Seagull à 10 000 $ pour survivre à une guerre des prix chez lui, où six grandes villes n’ont plus de subventions auto, selon ZeroHedge. Résultat : la Chine vise des marchés faciles comme le Brésil, où les règles sont laxistes et le marché auto explose. Ce n’est pas une croisade, c’est une question de survie pour Pékin.
Pendant que l’Occident se gargarise de ses sanctions, la Chine avance ses pions là où ça passe. Et qui a laissé les ports brésiliens ouverts ? Les politiciens locaux, qui jurent protéger leur peuple tout en laissant Pékin faire son marché. Les coulisses ? Des accords commerciaux signés en douce, pendant que les citoyens trinquent.
Le Brésil confronté à une vague d’importations de VE chinois
Le Brésil est envahi par les VE chinois. BYD a débarqué 22 000 véhicules en 2024 via quatre cargos à Itajaí, selon Reuters. ANFAVEA prévoit 200 000 importations en 2025, soit 8 % du marché.
Les Brésiliens, séduits par ces voitures bon marché, se ruent dessus, mais c’est un piège. L’industrie locale est à genoux, les emplois disparaissent. « Tout le monde bloque la Chine, sauf nous », grogne Aroaldo da Silva, d’IndustriALL Brasil. BYD joue dur : subventions d’État, logistique agressive, prix imbattables.
Pendant que Lula fait des discours écolos, les usines brésiliennes s’éteignent. La souveraineté industrielle ? Un mot vide, sacrifié pour des VE à bas prix. Qui a permis ça ? Les élites locales, trop occupées à parader dans des sommets climatiques pour voir le carnage économique. La Chine ne colonise pas, elle achète, et le Brésil paie le prix fort.
Les défis de l’industrie automobile brésilienne
L’industrie auto brésilienne est au bord du gouffre. Les VE chinois, boostés par des subventions, écrasent les constructeurs locaux. ANFAVEA alerte : 200 000 importations chinoises en 2025, c’est un tsunami.
Les syndicats hurlent, les usines ferment. « La Chine profite de notre naïveté », lâche da Silva.
En 2015, le Brésil a supprimé les taxes sur les VE pour jouer les écolos. Grossière erreur. En 2024, un tarif de 10 % revient, prévu pour grimper à 35 % d’ici 2026. Trop lent. Pékin exploite une brèche : jusqu’à mi-2025, 169 millions USD d’hybrides et 226 millions USD de VE entrent sans taxes. Le gouvernement traîne, les lobbies industriels imposent leur rythme.
Les projets d’usines chinoises au Brésil
En 2023, BYD a promis monts et merveilles : transformer une ancienne usine Ford à Bahia en vitrine de l’industrie verte, saluée par Lula comme une avancée écologique majeure.
Des violations du droit du travail bloquent tout, production repoussée à 2026.
BYD reste muet face aux questions de Reuters, et zéro fournisseur local. « À quoi sert une usine si tout vient de Chine ? », s’agace da Silva.
Great Wall Motor (GWM) promet un SUV Haval H6 en juillet 2025, discutant avec 100 fournisseurs locaux. Mais c’est peanuts face au rouleau compresseur chinois.
Ces usines sont du vent, du greenwashing pour endormir les syndicats pendant que Pékin importe ses pièces. Les élites brésiliennes avalent ces promesses creuses, mais les ouvriers attendent toujours les jobs qu’on leur a vendus.
Le dilemme du Brésil avant la COP30
Luiz Inácio Lula da Silva est dans l’impasse avant la COP30, en novembre 2025. Il doit sauver les jobs tout en jouant les héros écolos. Problème : 80 % des VE au Brésil viennent de Chine, selon l’ABVE. Le pays a du lithium à foison, mais pas d’usines pour en faire des batteries.
Ricardo Bastos, de GWM et ABVE, est clair : le Brésil est un nain industriel, réduit à vendre ses minerais à Pékin. Pendant que Lula parade à la COP30, ses ouvriers galèrent.
Le sommet de la COP30 est une mascarade pour les élites, qui prônent la sobriété tout en débarquant en jet privé. Lula doit trancher : défendre son peuple ou courir après les applaudissements mondiaux. Option mise sur la deuxième. La liberté économique du Brésil s’effrite, et les médias mainstream détournent le regard. En coulisses, la dépendance à Pékin s’organise via des accords opaques.
Le prix de l’inaction : qui trinque ?
La Chine avance, l’Occident traîne, le Brésil coule. Pékin joue dur : subventions, vols de technologie, logistique agressive. Le G7 rédige des plans bidons, Lula vend du rêve écolo, et von der Leyen change de camp quand ça l’arrange.
L’Occident perd la guerre économique face à la Chine. Les élites ont bradé nos industries pour des profits rapides et se présentent désormais en victimes.
Les usines fermentent, les emplois s’envolent, la souveraineté s’écrase sous les VE chinois. Les lobbies et technocrates mènent la danse, laissant Pékin tout rafler. Ouvrons les yeux : la liberté économique n’est pas un slogan, c’est une lutte.
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