Trump impose la fin du wokisme aux entreprises françaises

Trump impose la fin des politiques DEI aux entreprises françaises pour accéder aux contrats américains, actant le retour au mérite face aux dérives wokistes. Trump impose la fin des politiques DEI aux entreprises françaises pour accéder aux contrats américains, actant le retour au mérite face aux dérives wokistes.

L’administration Trump ne tergiverse pas. Par un courrier officiel envoyé depuis l’ambassade américaine à Paris, Washington somme les grandes entreprises françaises de renoncer à leurs politiques DEI (diversité, équité, inclusion, le trio infernal) pour continuer à accéder aux contrats fédéraux américains. Cette initiative, fondée sur le décret 14.173 signé dès le retour de Trump au pouvoir, entend « restaurer l’opportunité fondée sur le mérite » face aux dérives idéologiques imposées par le progressisme militant.

Le message est clair : finie l’ère où l’on sacrifiait la compétence au profit des quotas, de la discrimination positive ou des revendications identitaires sans fin. Ce décret ne vise pas l’égalité réelle, mais le démantèlement d’un système biaisé où l’embauche, la promotion ou les protections juridiques dépendaient plus du genre, de la race ou de l’orientation sexuelle que du travail accompli. C’est cette rupture radicale que Trump impose désormais aussi à l’international.

La machine DEI sommée de s’arrêter

Les entreprises françaises n’ont que cinq jours pour obéir. Un formulaire, rédigé en anglais et en français, leur impose de certifier qu’elles ne mènent aucune politique d’inclusion jugée contraire au droit fédéral américain. Faute de quoi, leur accès aux contrats publics US sera compromis. Une offensive directe contre la logique woke, qui gangrène depuis des années non seulement les campus américains, mais aussi le monde de l’entreprise, jusque dans les conseils d’administration français.

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Car les politiques DEI ne sont pas des gadgets de communication. Elles transforment en profondeur les règles du travail. Interdiction de critiquer certaines idéologies, menaces de poursuites pour « micro-agressions », impossibilité de licencier un employé sous peine d’être accusé de racisme ou de transphobie : la tyrannie victimiste s’est imposée comme la norme dans de nombreuses multinationales. Trump, fidèle à sa ligne, renverse la table. Et pour une fois, l’Europe ne pourra pas rester spectatrice.

Une réaction française sur la défensive

Face à cette pression américaine, la réaction des autorités françaises est restée dans l’indignation polie. Laurent Saint-Martin a dénoncé une attaque contre « nos valeurs », assurant que la France ne transigerait pas avec ses engagements anti-discrimination. Pourtant, derrière cette posture de principe, c’est une profonde gêne qui domine. Car nos élites sont coincées : elles ont fait des politiques DEI un dogme intouchable, tout en dépendant économiquement des marchés américains.

Éric Lombard, ministre de l’Économie, source

Éric Lombard, ministre de l’Économie, a évité tout engagement clair, parlant de « valeur juridique incertaine » de la lettre. Une manière habile de temporiser sans trancher. En réalité, le gouvernement cherche à gagner du temps, pris entre deux feux : maintenir la façade d’un humanisme progressiste d’un côté, et ne pas froisser la puissance américaine de l’autre. Les entreprises, elles, n’ont pas ce luxe. Elles devront choisir : poursuivre leur soumission à l’idéologie woke ou préserver leur accès aux marchés.

Fin de l’ère des quotas, retour au mérite

Ce décret marque un tournant. Le discours de la diversité ne fait plus recette. Derrière l’enrobage moral, il a surtout servi à imposer une logique de contrôle social, à criminaliser la liberté d’expression et à disqualifier la compétence au nom de l’identité. Trump, en s’appuyant sur la décision de la Cour suprême de 2023 contre la discrimination positive dans les universités, applique désormais la même purge au monde économique.

Ce choix dérange en France, où la classe dirigeante reste largement acquise aux dogmes du progressisme. Mais pour les entreprises, une nouvelle ère s’ouvre : celle du retour au réel, de la performance et du mérite comme seuls critères de réussite. Le signal envoyé par Washington est limpide : fini les protections spéciales, les passe-droits militants et les privilèges identitaires. Une page se tourne. Reste à savoir si la France aura le courage d’en faire autant.

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